Après l’incendie d’août 2005

Un chantier utile à plus d'un titre Stéphane Conty

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Les travaux de réhabilitation des terrains incendiés l’été dernier ont débuté par l’abattage des arbres morts sur les zones les plus sensibles. Pour s’occuper du domaine de Barême lui aussi touché par le feu, la commune a souhaité développé un chantier d’insertion, un possible tremplin vers l’emploi pour des habitants du bassin minier.

En ce lundi 19 juin, les différents intervenants du chantier sont réunis dans les locaux de la MAIO pour définir précisément le déroulement des 6 mois que vont durer les travaux. C’est l’association Evolio Bassin Minier qui a en charge le projet, en collaboration avec différents acteurs institutionnels et associatifs, notamment la MAIO et le service environnement de la ville.

Les travailleurs sur le chantier seront quatorze, âgés de 19 à 55 ans et répartis en deux groupes de sept, chaque groupe travaillant soit lundi-mardi, soit jeudi-vendredi, le mercredi étant plus particulièrement dévolu à l’approche théorique des techniques et à des ateliers collectifs. L’encadrement sur le terrain et les cours techniques sont assurés par un membre d’Evolio.

Olivier Kiss, en charge du groupe et des interventions hors travail sur le terrain explique le principe du chantier d’insertion. « Le propre d’un chantier d’insertion est d’être basé sur un support, en l’occurence le travail dans les espaces verts. Il ne nécessite pas de pré-requis, mais une forte motivation et une bonne implication personnelle. Nos employés ont une période d’essai d’un mois et comme tout salarié ils signent un contrat de travail qui stipule entre-autres un règlement à respecter. S’agissant de personnes aux parcours très variés et souvent différents, ils s’engagent aussi à suivre une démarche active de recherche d’emploi que nous appuyons par un suivi personnalisé et par des ateliers collectifs. »

L’une des particularités d’un chantier d’insertion est d’enrichir la démarche d’accompagnement menée par Evolio par des partenariats avec d’autres acteurs en liens avec le chantier ou la formation. Ainsi des contacts ont déjà été établis avec la MAIO, l’AAI, le lycée agricole de Valabre, l’Écomusée, Le Circosc ou en encore la Médiathèque qui a proposé par exemple d’animer des ateliers informatiques.

Comme pour les autres chantiers en cours dans le quartier, la première tâche à remplir est l’abattage des arbres morts et leur mise en fascine dans les terrains à forte pente, plus sensibles au ravinement des sols. Une avancée des travaux sur laquelle nous reviendrons régulièrement.