Education nutritionnelle

Informer pour une meilleure alimentation Loïc Taniou

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Une nouvelle rencontreéchange autour de l’éducation nutritionnelle s’est déroulée à l’école Jacques-Prévert, le samedi 20 janvier donnant aux parents d’élèves des repères et des informations pour favoriser une alimentation saine et équilibrée des enfants.

« Cette fois–ci, la séance sera plus interactive, car je vous ai préparé de petits exercices » prévient Christèle Gouin, diététicienne, en guise d’introduction à cette 3e rencontre du cycle initié en décembre 2005, autour de l’éducation nutritionnelle. « Nous allons nous excercer à mieux lire et comprendre les étiquettes, les labels et les logos. Car bien souvent si ces derniers sont présents pour nous informer, ils sont également présents, tient à alerter Christèle, à des fins de marketing et à mieux faire vendre. »

Dans un premier temps, autour d’un petit-déjeuner bio et équilibré, les quelques parents d’élèves présents en compagnie d’élus découvrent que les mentions obligatoires qui doivent figurer sur les étiquettes sont au nombre de six. « Sur chaque produit, il doit être mentionné  : la dénomination précise, la composition, la quantité nette, la date limite de consommation ou la date limite d’utilisation optimale, le numéro de lot qui assure la traçabilité du produit et bien sûr le nom et l’adresse du fabricant.  »

Des exercices pratiques et conviviaux

Souvent, des mentions facultatives sont également présentes, inscrites en gros caractères comme riche en calcium ou pour fortifier tes muscles car elles sont très vendeuses. Mais, lorsqu’on y regarde à deux fois, on peut se poser quelques questions. « Il est important de se rappeler que les étiquettes sont également là pour attirer le regard du client souligne Christèle, avec un choix de couleurs, des textes comme des allégations nutritionnelles qu’il est important de savoir décoder. »

Il en est de même pour les labels et les logos. Car, si certains labels répondent à un cahier des charges précis comme le label rouge, il n’est pas rare que l’on rencontre d’autres avec des mentions fantaisistes ou pseudo logos comme élu produit de l’année qui sont en fait du marketing destiné à faire vendre car ceux-ci sont attribués par un groupe de fabricants et non des consommateurs, récompensant non pas le goût mais le caractère innovant.

La seconde partie de la matinée a laissé place à de petits exercices conviviaux de lecture d’étiquettes pour mieux découvrir la réalité de certaines allégations fantaisistes ou parfois trompeuses, notamment en ce qui concerne les informations nutritionnelles (protides, glucides, lipides, sucres...).

Ces quelques exercices ont permis de comparer le pain avec de la confiture ou une barre chocolatée par rapport aux biscuits, ou encore différents yaourts, et de se rendre compte qu’un yaourt à la crème est dix fois plus riche en graisse qu’un yaourt nature. « Tous les jours, toute l’année, ça fait beaucoup. Bien sûr, il ne faut pas enlever le plaisir de consommer certains produits. Il faut simplement rester vigilants, » conclut Christèle Gouin.