Pour certaines associations, comme celles qui sont axées sur la danse ou la gymnastique, la fête de fin d’année se traduit souvent par un gala, préparé plusieurs mois à l’avance. Durant toute la préparation, les membres du bureau comme les professeurs, les adhérents et leurs familles parfois mettent la main à la pâte. Cette année encore, les galas ont été organisés au gymnase du Cosec réaménagé pour l’occasion en véritable salle de spectacle.
Comme l’explique Lawrence Caudie, responsable du service culture et vie associative, « dès “Arts et Festins du Monde” terminé, nous récupérons le matériel technique qui appartient à la Ville pour l’installer dans le gymnase et permettre aux associations qui en ont fait la demande de se produire. Nous faisons également ins taller une tribune sur le sol même du gymnase. Plusieurs équipes de techniciens interviennent pendant près d’un mois, en amont, pendant, et après les spectacles. Au cours de diverses réunions que nous organisons avec les associations utilisatrices, nous signons une convention de mise à disposition des lieux afin que certaines règles soient respectées. » Cette année, cinq associations, deux structures municipales (service jeunesse et école de musique) ainsi que les deux écoles de Notre-Dame ont profité de ce dispositif (lire page 3).
Gymnastique et danse
La section danse du club Léo-Lagrange qui regroupe une centaine d’adhérents âgés de 4 à 56 ans y a présenté son spectacle de fin d’année. Un spectacle qui est réfléchi près d’un an à l’avance et qui nécessite de la part des “organisateurs”, une bonne dose de réflexion, d’organisation, de préparation... et de patience ! « Nous sommes cinq à préparer tout ça, cinq qui ne comptons pas le temps passé à la mise en place de ce que nous considérons comme une grande fête de fin d’année, expliquent Nadine Escriba, présidente de l’association et Magalie Amore, professeur de danse. C’est un grand moment très attendu par les danseurs et par leur famille, pour nous c’est une occasion unique de montrer le travail effectué durant l’année. »
Du côté du club de gymnastique rythmique (GGR), le temps de préparation est identique, avec une grande mobilisation de l’ensemble du club. « Le travail des bénévoles est énorme, déclare Frédérique Bougeard, sa responsable. Nous programmons plusieurs rencontres avec les parents tout au long de l’année, puis nous avons d’autres occasions de nous voir puisque certaines gymnastes participent à des compétitions. Là, chacun propose son aide en fonction de son savoir-faire et de ses disponibilités. Nous avons beaucoup de chance car parfois, nous sommes obligés d’en refuser ! Les parents comme les sections des plus grands s’occupent des costumes, des décors, du site Internet, on ressent très fortement l’intérêt commun que chacun porte à l’association. »
Et la Ville soutient totalement cette démarche. Comme l’explique Guy Porcedo, conseiller municipal délégué aux associations, « ces temps forts sont un reflet du dynamisme et de la richesse du tissu associatif. L’engagement des responsables, des parents, ces centaines de bénévoles encourage ce travail. La municipalité tient à entretenir ces relations et impulse de son côté le maintien de ce dynamisme, sur la partie technique notamment. D’ici quelques mois, le sol du gymnase sera entièrement refait et ne permettra plus ce type d’installation. Une réflexion est donc engagée sur le lieu de déroulement des galas dès l’an prochain et que tout le monde soit rassuré, ces temps festifs seront maintenus. »
L’école de musique
Une centaine de musiciens de l’école municipale de musique se sont également retrouvés le temps d’une soirée au Cosec pour leur concert de fin d’année où toutes les disciplines enseignées étaient représentées. « L’idée, explique Daniel Bonilla, responsable de l’école, est de se retrouver et de faire se rencontrer tous les élèves. Cette fête, puisque c’est ainsi que nous l’appelons, est axée sur la pratique des musiques d’ensemble. Les enfants et les jeunes attendent ce moment avec impatience. Se produire sur une scène, c’est une récompense, pour eux, comme pour les professeurs et le public. »
Et là aussi, les élans de solidarité et d’entraide ne manquent pas. Car en coulisse, il faut canaliser tout ce petit monde, installer le matériel entre deux passages, rassurer, accorder, le tout pour que le public attendent le moins possible.