N°10 - Information : Point sur la rentrée scolaire Rapporteur Melle Nérini

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Melle NERINI : Cette rentrée scolaire est marquée par la venue d’un nouvel Inspecteur de l’Education Nationale qui remplace Mme Rousset, Monsieur Innocenti. Deux nouveaux directeurs sont également arrivés aux écoles du Centre : M. Haon sur Albert Bayet et M. Terrier sur Jacques Prévert.

Cette année, la commune a connu une fermeture de classe à l’école maternelle de Fontvenelle. On note que cette fermeture entraîne ainsi un effectif important par classe. En effet, l’effectif 2008 pour cette école était de 91 et pour cette rentrée scolaire de 92.

Les effectifs à ce jour en comparaison avec 2008/2009 :

2008/20092009/2010
MATERNELLE 676 678
PRIMAIRE 1045 1104
TOTAL 1721 1782

Les effectifs se situent en légère augmentation pour les enfants d’âge primaire. Mais pour le même effectif en maternelle, l’école de Fontvenelle passe de quatre classes à trois classes et perd un poste. En ce qui concerne l’école de Saint Joseph, les effectifs sont de 108 élèves dont 21 hors commune de Gardanne.

En ce qui concerne les effectifs du secondaire :

2008/20092009/2010
COLLEGES 1059 1048
LYCEES (dont Valabre) 1365 1400
TOTAL 2424 2448

L’école de Microélectronique : le nombre d’étudiants est en augmentation : 390 étudiants contre 345. Une nouvelle promotion d’ingénieurs l’année dernière a fait sa rentrée scolaire (pour 2012). Depuis la première promotion d’étudiants au nombre de 63, le nombre augmente en accueillant les jeunes de la France et même des pays étrangers.

En conclusion, on peut dire que sur ces dix dernières années, on observe une baisse constante entre 2000 et 2005 des effectifs (évidemment sauf pour les étudiants de "Charpak"), pour commencer à se stabiliser depuis 2005.

M. CALEMME : Concernant la rentrée scolaire, nous voulons connaître d’abord le nombre de dérogations demandées et accordées et quelles sont les écoles concernées, car nous le savons, le respect scrupuleux du périmètre scolaire de la commune est une garantie de mixité sociale de nos écoles et d’équilibre de nos effectifs. C’est la raison pour laquelle il faut continuer d’associer, aux côtés des élus et des directeurs d’écoles, l’ensemble des représentants de parents d’élèves aux commissions de dérogations par souci de transparence mais aussi pour faire oeuvre de pédagogie.

Ensuite, lors du Conseil Municipal du 26 mars dernier, nous avions une nouvelle fois attiré votre attention sur le non-sens que représentait votre décision de transférer des élèves de Biver sur l’école maternelle de Fontvenelle. Non seulement cela n’a pas empêché la fermeture de classe à Fontvenelle, mais cela a aggravé les difficultés des enseignants et du personnel communal (ATSEM) de cette école, sans parler du mécontentement de plusieurs familles.

Aujourd’hui, au vu du tableau des effectifs scolaires que vous nous présentez ce soir, on peut dire que le problème reste entier : 32 élèves par classe à Fontvenelle et plus de 30 élèves par classe aux Terrils Bleus.

Comment peut-on imaginer dans une cour aussi exiguë et des locaux qui sont aujourd’hui si inadaptés, pouvoir accueillir dans de bonnes conditions 152 enfants ? Il y a un besoin impérieux d’agrandir l’école maternelle de Biver. C’est la seule solution pour régler durablement plusieurs problèmes à la fois. Alors, qu’en est-il du terrain appartenant au Diocèse qui jouxte l’école de Biver ? N’est-il pas possible que l’école primaire Paul-Cézanne accueille provisoirement une classe de maternelle dans les locaux qui, rappelons-le, appartiennent à la Ville ? N’y a-t-il pas une solution à trouver du côté du foyer de nos anciens qui est attenant lui aussi, à l’école maternelle de Biver ?

Enfin, nous souhaitons vous exprimer notre déception ainsi que celle d’une majorité de parents d’élèves bivérois quant à la suppression, pour de surprenantes raisons d’économie, de la liaison chaude du restaurant scolaire de Biver. En effet, cette spécificité qui existait depuis toujours sur Biver constituait un plus très apprécié par le personnel communal comme par les familles.

M. MEI : Monsieur Pinet n’étant pas là, vous le rencontrerez pour qu’il vous apporte des précisions. Le travail qui est fait, c’est une décision collective. Vous avez vous même été adjoint aux affaires scolaires, Monsieur Calemme. Vous savez qu’il y a des dérogations.

Les discussions avancent. Nous avons la possibilité d’agrandir l’école des Terrils Bleus. Quant aux effectifs, nous ne sommes pas responsables de la situation difficile de l’école.

M. CALEMME : Je n’ai pas dit cela. J’ai dit qu’il fallait l’agrandir, c’est tout.

M. MEI : Nos crèches sont complètes très tôt et les gens ne peuvent pas mettre leurs petits en structure.

M. LAMBERT : Sur les écoles aussi, vous savez que nous nous battons depuis longtemps pour nous permettre d’améliorer la manière dont cela se passe. J’ai noté les chiffres et il y a sept enfants, si je ne me trompe pas, sept enfants en attente de scolarisation à l’école maternelle de Fontvenelle alors que l’on sait que pour « sauver » une classe (et cela n’a pas suffit), nous avons déplacé des enfants de Biver, on est en droit de se poser des questions sur le sujet.

Avec 152 enfants à la maternelle Les Terrils Bleus de Biver, dans les locaux si petits que l’on nous dit que l’on est en bonne voie pour agrandir la cour, je crois que l’on se moque du monde : le problème est connu depuis très longtemps et on ne voit toujours rien ou presque, car ce n’est pas de la cour dont il s’agit seulement, il s’agit aussi d’ouvrir une nouvelle classe nécessaire pour recevoir au mieux les enfants.

En restant sur les écoles de Biver, le problème structurel de fond d’une maternelle saturée qui dessert ensuite deux écoles primaires n’est absolument pas résolu.

Ainsi, avec les chiffres présentés, on constate que pour la rentrée 2010, 44 enfants, à priori, sortiront de grande section pour aller dans deux classes de CP, soit 22 enfants par classe et un risque fort de fermeture d’une classe sur une des écoles élémentaires. A quand une réelle prise en compte de ce problème structurel ? La liaison froide à la cantine de Biver, annoncée en source d’économie, est plus une régression que nous regrettons fortement.

Les inscriptions en péri-scolaire et cantines sont devenues contraignantes et ne satisfont pas les parents. Pire, en avançant l’idée de faire des économies, on pénalise ceux qui maîtrisent moins bien les méandres des courriers administratifs, souvent les familles les plus modestes qui vont payer pour un service qu’ils n’ont pas utilisé.

Alors, et face à une politique nationale, qui sans cesse réduit l’engagement de l’Etat dans l’éducation, il nous semble qu’il est indispensable de se regrouper et de travailler ensemble.

C’est en ce sens, et parce qu’il faut vraiment dépasser nos clivages « majorité-opposition » sur un tel sujet, sur une telle urgence, que nous vous réitérons notre demande maintes et maintes fois proposées d’une table ronde sur les écoles, table ronde qui réunirait :
- élus
- enseignants
- ATSEM et personnels communaux concernés
- parents d’élèves

C’est ensemble qu’il faut en sortir et nous parlons de l’avenir de nos enfants. Dans quelles conditions peuvent-ils avoir un enseignement de qualité ? La pression nationale est extrêmement forte, j’en conviens. Sachons au moins nous réunir tous ensemble au-delà de nos divergences pour améliorer ce que l’on peut améliorer.

Mme PRIMO : Monsieur Pinet n’est pas là et effectivement je pense que ce serait bien de le rencontrer. Il a fait d’excellentes propositions concernant les dérogations scolaires. Le travail s’est passé dans la confidentialité la plus complète. Chaque directeur d’école a pu donner son avis par rapport aux demandes de dérogation et aucun parent d’élève n’a eu à revenir sur les propositions qui lui ont été faites. Effectivement, je crois que vous aurez intérêt à rencontrer M. Pinet car il a fait des propositions intéressantes qui ont montré leur efficacité.

Deuxième chose, concernant l’école de Biver et l’agrandissement de la cour, les engagements pris par la commune sont en train d’être tenus. Il y a ce soir même un Conseil d’Ecole. Quant aux discussions avec le Diocèse, nous les avons engagées, conformément à l’engagement que nous avions pris.

M. MEI : M. Calemme, vous étiez adjoint aux Affaires Scolaires et vous ne l’avez pas résolu.

Mme PRIMO : Le dernier élément, c’est concernant le passage à la restauration froide. Il y a eu une réunion, encore à l’initiative de M. Pinet, pour informer les parents. La seule chose à regretter, c’est que passant par les délégués, l’ensemble des parents n’ait pas eu l’information de cette réunion. Il y avait le Service Restauration et les responsables du Service Scolaire. Outre le fait que l’ensemble des parents n’ait pas eu l’information, il n’y a pas eu de remarque négative de la part des parents.

Le dernier point, et cela me paraît important, nous ne pouvons pas dénoncer la situation qui a été faite aujourd’hui par les décisions gouvernementales sur le fait de reculer l’âge de l’entrée en maternelle. Elle ne peut pas se résoudre par l’adaptation des locaux. Ce n’est pas juste de déformer les choses de la manière dont vous le faites maintenant. L’amélioration des conditions d’accueil, c’est important, et M. Pinet en assume pleinement la responsabilité, mais ramener ces questions à des affaires locales, ce n’est pas juste.

Mme FERRARINI : Je voulais juste dire deux mots, je rencontrerai M. Pinet quand il sera disponible. Aujourd’hui, on a mis en place un nouveau système d’inscription et je le comprends, notamment pour réduire le gaspillage. Sur le fond, je suis d’accord sauf qu’au jour d’aujourd’hui, nous avons des parents qui ont inscrit pratiquement tous les jours leur enfant. Nous avons des enfants qui sont là à 7 heures, qui prennent leur repas à 1 h... il y a quelque chose à revoir.

M. MEI : Nous avions deux personnes qui étaient des monuments à la cantine de Biver. Nous avons appliqué partout le même règlement et nous avons 10 % de plus de fréquentation des cantines. Cela montre qu’effectivement, il y du travail bien fait.

M. LAMBERT : Je vais essayer de sortir de l’affrontement permanent dans lequel on se situe car là ce n’est plus possible. Cela fait un bout de temps que j’entends que c’était de l’histoire ancienne, cela fait un bout de temps qu’on est sur ce sujet, que cela n’avance pas ou que cela avance sans une concertation collective. Nous avons des parents d’élèves qui donnent de leur temps, des enseignants, des ATSEM qui sont disponibles pour participer à des réunions où l’on peut aborder tous les sujets. Il faudrait que vous regardiez ce document, franchement ! Moi je saurais y répondre mais je pense à ceux qui ne savent pas répondre du tout et qui se retrouvent à payer des repas qu’ils n’auraient pas à payer. Je voudrais seulement que nous dépassions notre opposition naturelle et nous pourrions aller de l’avant. Agrandir la cour des Terrils Bleus, ce n’est pas l’agrandissement dont on a besoin. C’est d’une classe supplémentaire pour avoir plus de 44 enfants en grande section.

Mme CRUVEILLER : Je voudrais attirer votre attention sur le fait que je participe à la Commission Scolaire et qu’au mois de juin, je n’ai pas été invitée à la Commission de dérogation. Je vous ai écrit à ce sujet. Je voulais savoir pourquoi. On m’a dit que je n’avais pas le droit d’y assister.

M. AMIC : Est-ce que vous tiendrez cette fameuse table ronde ?

M. MEI : Nous prendrons notre décision avec M. Pinet. Nous sommes habitués à la concertation. Chaque fois qu’il y a des problèmes qui concernent la population, nous organisons des concertations. Avant, les parents envoyaient leurs enfants ou pas. Il y avait parfois 100 élèves qui ne mangeaient pas et le lendemain, ils y étaient. Nous avons mis en place un système nouveau. S’ils ont des problèmes, ils s’adressent à nous. Il y a une nouvelle façon de gérer qui est plus juste. Je pense qu’il n’y a pas lieu de voter pour cette question. C’est une information après chaque rentrée scolaire.

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