D’un oeil attentif, partenaires institutionnels et associatifs jaugent le travail réalisé par les salariés embauchés dans le cadre du chantier d’insertion du Montaiguet. Depuis juin, près de 3,5 hectares sur 7, environ, ont été déboisés. Les riverains sont bluffés.
« Ils ont reconnu que nos salariés ont effectué du bon travail et ont tissé des liens avec eux. L’équipe s’est senti utile. C’était capital pour certains, introvertis, ou en processus de resociabilisation, » revient Olivier Kiss, porteur du projet chez Évolio.
Chez les jeunes, exception faite de quatre abandons, la motivation n’a pas faibli. « Ce malgré la canicule de juillet dernier, appuie Zouer Messaoudi, impliqué dans l’aventure. En ce qui me concerne, avant ce contrat de 6 mois, j’avais tout fait : jardinage, petits travaux divers... Je ne trouvais que des courtes missions. Je n’avais jamais obtenu de CDD aussi longs. Et aujourd’hui j’ai un vrai savoir-faire. Cela m’a redonné confiance... Reste à savoir ce que nous allons faire maintenant. »
Et après ?
Le devenir de ces salariés : c’est une question que l’on se pose, également, à Évolio. Car hormis un CDI décroché, une bonne piste pour une autre embauche et quelques missions d’intérim, proposées à quelques-uns, les autres sont repartis à la recherche d’un emploi.
« Nous continuons de les suivre, avec la MAIO, » explique Olivier Kiss. Tout en lançant la phase 2 du chantier... « Elle a démarré le 19 décembre, avec, dans ses nouveaux effectifs, deux femmes. » Par ailleurs, les partenariats noués pendant la première période vont trouver davantage d’épanouissement.
L’atelier informatique, testé à la Médiathèque, sera institué par exemple de façon plus régulière. Enfin, il faudra préparer l’avenir. « Courant janvier, nous nous réunissons avec nos partenaires institutionnels et associatifs pour définir les supports de futurs chantiers d’insertion. »