N°01 - Fixation des Commissions Municipales Rapporteur M. le Maire

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M. MEI : Je vous propose de fixer à six le nombre des commissions. Il y en avait huit, mais six me semble suffisant :
- une Commission des Finances
- une Commission Projet Educatif (Scolaire – Restauration – Petite Enfance – Enfance – Jeunesse)
- une Commission Culture – Sport – Vie Associative – Animation -
- une Commission Travaux
- une Commission Environnement – Energie – Transport -
- une Commission Solidarité

Mme CRUVEILLER : Comme vous le savez, la sécurité est une des préoccupations primordiales de la population. Interpelée très souvent à ce sujet, je suis étonnée qu’il n’y ait pas de commission sur la sécurité. C’est pourquoi, Monsieur le Maire, je vous propose de créer une commission supplémentaire : la commission municipale de sécurité et de la porter à l’ordre du jour du prochain conseil municipal. Dans la liste des commissions proposées, je constate également que la commission municipale de l’urbanisme n’y est pas. Pouvez vous nous éclairer sur ce point ? Merci.

M. MEI : Nous avons un groupe de travail sur l’urbanisme qui se réunit régulièrement. C’est un organisme de décision. M. Parlani, sur la sécurité ? Il y a une institution qui s’appelle le CLSPD, qui réunit des élus sous la responsabilité de M.Parlani.

M. PARLANI : Le CLSPD fonctionne. Tous les quinze jours, nous avons une cellule de veille, suivie d’une cellule de sécurité. A cela, un grand nombre de participants, les gendarmes, tout le monde participe ; nous sommes tenus au courant de tout ce qui se passe sur Gardanne et on fait en sorte que tout cela soit réparé, c’est tout.

M. MEI : Nous allons y réfléchir, Chantal... En tout cas, il y a des réunions de travail avec de nombreux participants, il y a un problème dans une école, il y a l’éducation nationale qui vient. Il y a un problème dans un quartier, il y a les gens du comité de quartier, ainsi de suite... Il y a un travail de proximité, qui permet avec les forces de gendarmerie et autres, de pouvoir approcher le problème. Il n’y a pas mieux en matière de commission de sécurité que celle qui peut voir avec les divers interlocuteurs les mesures à prendre.

M. PARLANI : Que ce soit des CIQ, des voisins, ou des quartiers qui nous saisissent, à ce moment là, on se réunit. Je sais très bien ce que vous voulez dire : vous voulez dire que vous voudriez bien être associée à cela. Maintenant, si vous avez des idées, vous pouvez m’en parler. Je les ferais remonter.

Mme CRUVEILLER : C’est mieux quand c’est officiel.

M. MEI : Ce que tu pourrais faire, René, c’est inviter Chantal.

M. PARLANI : Peut-être sur une cellule de veille...

Mme CRUVEILLER : Je parle quand même au nom de toute l’opposition, je ne parle pas que pour moi personnellement.

M. PARLANI : Vous comprenez bien que dans ces cellules de veille, on ne peut pas...

Mme CRUVEILLER : Je ne vous parle pas d’intégrer une cellule de veille, mais une commission qui réunit un membre de l’opposition ainsi que des membres de la majorité peut permettre d’échanger au préalable plutôt que d’en débattre au conseil municipal pour avoir une vision plus claire et plus transparente de ce qui se fait, tout simplement.

M. PARLANI : Nous allons y réfléchir, on verra.

M. AMIC : Juste pour information, je vous rappelle que les élections ont ainsi fait que votre groupe est minoritaire et que l’opposition est majoritaire en voix. Donc, on aimerait bien quand même, s’il vous plaît, que l’ensemble des commissions, sur lesquelles se prennent des décisions ou se prennent des orientations sur la ville, nous soyons informés, que l’organigramme nous soit communiqué. Je rappelle que durant l’ancien mandat, vous avez créé des groupes de projets, des groupes de pilotage, etc... pour faire en sorte que l’opposition ne soit jamais informée de ce qui se passe, quoiqu’il arrive. La question sur le comité de sécurité que tu coordonnes et sur lequel nous n’avons pas d’avis à donner, de savoir si l’opposition est représentée ou pas, et c’est donc légitime que dans tous les organes délibérants ou décisionnaires de la ville, l’opposition qui est majoritaire en voix, ne vous en déplaise, soit représentée.

M. MEI : Je voudrais rappeler que le CLSPD, c’est le meilleur du département, ce que le Préfet reconnaît. Il y a un excellent travail qui est fait. Si vous avez des amis à Marseille, vous verrez comment les choses se passent. Il y a effectivement une vraie prise en compte. A Gardanne, la sécurité avec le CLSPD, avec la nouvelle zone de ZSP, franchement, il y a du bon travail qui est fait. Si un jour vous avez une question à poser, venez, on vous invite à nous parler de votre problème. Notamment, il y a eu un vol chez vous, je crois...

M. GARELLA : Vous nous proposez de fixer six commissions municipales. Je constate à regret l’absence de plusieurs commissions : la sécurité, dont on vient de parler, notamment la commission Développement économique et emploi. Vous me répondrez sans aucun doute que cette commission a été transférée à la Communauté du pays d’Aix. En effet, lors du dernier Conseil Communautaire qui a eu lieu hier, nous avons eu également à statuer sur la composition de huit commissions, dont celle du développement économique.

Notre ville, sur présentation de son maire, avait pouvoir de conférer seize places de titulaires, et seize places de suppléants, soit trente deux postes pour représenter notre ville à la CPA. Je vous ai demandé par écrit un seul poste sur les trente deux à pourvoir, celui de la commission Economie. Vous avez préféré, pour représenter notre ville et tous ses habitants, présenter seize fois à raison de deux personnes par commission, Mme Primo, Mme Nérini, M. Bastide et vous même. Au poste de suppléant, vous avez présenté pour les seize postes à pourvoir, seize personnes de votre majorité, soit sur trente deux postes, aucun pour l’opposition que je représente.

Mes deux questions sont les suivantes : accepteriez vous de créer une commission municipale Economie et Emploi, où l’opposition pourra être représentée, puisque comme pour le sport ou la culture, il y a à la fois une commission municipale et une commission au pays d’Aix, et trouvez vous que ma demande d’un siège sur trente deux était exagérée ? Merci.

M. MEI : M. Garella m’a écrit. La lettre est arrivée sur mon bureau mercredi, vous entendez, mercredi pour le lendemain... Je vous ai répondu en disant que je n’avais pas les moyens de répondre après avoir consulté mes collègues. Donc si vous voulez un jour écrire, prenez un peu plus de temps pour que je puisse y répondre. Deuxièmement, les commissions économiques, tout ça, écoutez, je vous l’avoue, nos commissions ne se sont plus réunies. Nous avons des organismes de décision qui sont importants et qui sont efficaces.

Si M. Lepoittevin se rappelle, les mille emplois, M. Garella si vous me les proposez, ça nous fera plaisir parce qu’il y a tellement de gens qui viennent me voir en disant "on m’a promis de m’embaucher...". Donc, si vous avez les mille emplois, n’oubliez pas de me solliciter parce qu’on en a besoin. On a 1 800 inscrits à l’ANPE ! Nous avons du travail qui est fait, notamment, on a réuni il y a peu de temps une commission sur les métiers de l’aide à la personne. Dans quelques jours, il y a dans la CPA une réunion sur des propositions d’emplois. Nous allons mettre un car à la disposition des gens qui n’ont pas les moyens de se déplacer. Nous avons inauguré il y a pas longtemps sur la zone en face de la centrale, là aussi, une entreprise. Donc la ville continue à se développer. Mais la responsabilité du chômage dans notre pays, ce n’est pas la question du maire de Gardanne, ce que vous comprendrez. M. Garella, vous étiez le président du comité de soutien de François Hollande... A côté à Rousset, 600 emplois supprimés d’un coup.

M. CALEMME : Ce n’est pas François Hollande...

M. MEI : Est-ce que je peux finir ?

M. CALEMME : On ne peut pas entendre tout et n’importe quoi...

M. MEI : Un peu partout, tous les jours, il y a des fermetures d’entreprises. Ce changement qu’on nous a promis, c’est une vraie catastrophe. On a 1 800 inscrits à l’ANPE de Gardanne, vous entendez, 1 800 ! On vient nous faire des leçons sur une commission de la vie économique ! Proposez moi des emplois et je vous trouverais des gens pour y aller. Une commission, c’est un organisme de consultation. Je propose de ne pas la créer.

M. GARELLA : Vous avez raison. L’emploi et l’économie, ce n’est pas du tout important. Je vous ai écrit le jour même où j’ai reçu les documents de la CPA. Et je l’ai envoyé par mail dans la minute où j’ai reçu les documents. Et j’ai assisté avec vous, puisque je suis élu communautaire, ça s’est très bien passé avec toutes les autres communes, ils ont même échangé les commissions, en disant moi je préfère aller à celle çi, moi je ne peux pas aller à celle là. Tout s’est passé d’une grande manière concertée et puis sur Lfoundry, je ne vous ai pas entendu. Plusieurs élus communautaires se sont exprimés, vous étiez vice président, M. Gachon s’est exprimé, M. Pellenc s’est exprimé, d’autres se sont exprimés, il y a une position qui a été prise, mais je ne vous ai pas entendu sur ce sujet.

M. MEI : Vous ne m’avez pas entendu parce que je ne voulais pas m’exprimer. Je peux expliquer. Il y a effectivement et vous avez entendu, vous étiez présent, il y a effectivement sur Lfoundry un problème. Il y a le maire de Châteauneuf le Rouge qui intervient, il y a des propositions. Lundi, Yveline va me représenter lors de la réunion qui concerne Lfoundry. Il y a eu un vote, j’ai voté en soutien aux travailleurs d’Lfoundry.

M. GARELLA : Comme moi, à l’unanimité.

M. MEI : Monsieur Garella, soyez un peu discipliné. On ne vous entendait pas dans le précédent conseil municipal... Je voulais donc dire qu’effectivement, il y a une réunion qui est prévue. Le maire de Vitrolles est intervenu, le maire de Rousset n’a rien dit et le maire de Pertuis a émis des réserves sur le dossier présenté. Donc, lundi, il y a une réunion où Yveline me représentera pour rappeler la position de la commune. Nous les avons aidés, nous leur avons prêté un local, nous avons voté une subvention de 1 500 euros, pour les aider à aller à New York pour défendre leur dossier. Si vous avez quelques entrées au Ministère de l’Economie, peut être que vous pourriez intervenir pour qu’ils puissent les aider à sauvegarder leurs emplois.

M. GARELLA : Si je vous donne deux pistes pour créer 100 emplois, vous les accordez ? Là, maintenant, devant tout le monde ? Nous sommes la seule ville qui n’a pas d’hôtel, on a un petit hôtel à l’entrée de la ville avec six chambres. Pourquoi refuser à chaque fois la création d’un hôtel ? Cela créé de l’emploi. Et nous avons une maison de retraite qui est très bien, qui est pleine actuellement. On pourrait l’étendre. Cela créerait aussi de l’emploi. Voilà deux pistes très simples avec un peu de volonté municipale.

M. MEI : Monsieur Garella, c’est dans notre programme municipal. Nous sommes prêts à l’accueillir si l’état donne les lits et les autorisations, nous sommes disponibles. Nous prêterions un terrain.

Quant à l’hôtel, nous avons essayé, nous n’y sommes pas arrivés avec M. Stuppia. M. BASTIDE : Pour l’hôtel, il y a eu un projet qui a été présenté. Lorsqu’il a voulu avoir un crédit, on lui a demandé l’accord d’un des groupes, soit Accor, soit l’autre, et les groupes n’ont pas voulu qu’un hôtel indépendant s’installe sur Gardanne et ils n’ont pas voulu prendre cet hôtel avec eux. Donc, l’hôtel a été bloqué, et à la place, en face Intermarché, il a fait un centre commercial sur le terrain qu’il avait.

M. MEI : Nous avons essayé à plusieurs reprises, mais il y a eu les groupes Accor, Kyriad, qui sont intervenus pour que cela ne se fasse pas, pour ne pas qu’il y ait de concurrence avec leurs propres établissements.

M. LEPOITTEVIN : Pour alimenter l’économie d’un hôtel, il faudrait déjà qu’il y ait du tourisme. Or, il n’y en a pas à Gardanne.

M. CALEMME : Comme d’habitude, je suis surpris, chaque fois qu’il y a une question qui vous dérange, vous répondez à côté. Il y avait deux questions de M. Garella, la question de la CPA et la proposition de pouvoir siéger en Commission Economique. Vous pouvez encore intervenir auprès de la Présidente et des élus communautaires pour procéder à des modifications. Est-ce que c’est possible que vous puissiez intervenir rapidement pour demander à ce qu’un des postes sur les 32 puisse revenir à M. Garella ? Et deuxièmement, si j’ai bien compris, vous refusez la création d’une commission économique municipale ?

M. MEI : Oui, c’est clair, cela ne sert à rien. De toutes façons, au courrier que M. Garella a reçu, ce n’est pas moi qui l’ait envoyé, il faut faire des remarques à Madame la Présidente... En ce qui nous concerne, la position de la municipalité, dans les représentations de la commune, ce sont les gens de la majorité, ceux qui sont appelés à décider, qui nous représentent. Là les choses sont claires. Vous n’avez aucune raison de représenter la municipalité.

M. CALEMME : Nous espérons que les 32 élus nous représenteront à toutes les commissions. Nous y veillerons. Ensuite, la question sur la commission urbanisme : est-ce que vous envisagez la création d’une commission urbanisme. On est étonné qu’il n’y en ait aucune qui figure alors qu’on sait qu’on va procéder à une révision.

Mme PRIMO : Je souhaiterais dire un mot par rapport à la remarque qui a été faite sur Lfoundry et le fait de mettre sur un pied d’égalité, comme si c’était la même chose, de l’emploi industriel tel que Lfoundry, tel que les emplois chez Arkema ou Kem One à Fos, ce type d’emplois et les emplois locaux qui sont, à mon avis, autant importants les uns que les autres, mais le moteur, par rapport à une entreprise industrielle comme Lfoundry, est le pouvoir décisionnel, est bien un pouvoir que l’on souhaite, un pouvoir national. Les ricanements tout à l’heure en disant "chaque fois vous remettez sur le gouvernement la responsabilité", oui aujourd’hui, la responsabilité sur l’emploi industriel au niveau français, est sur la responsabilité du gouvernement et de l’Europe.

On a hier soir voté à l’unanimité le fait que l’entreprise Lfoundry, entreprise industrielle représentative de la micro électronique dans le bassin d’emploi de la région Sud Est, puisse continuer son activité économique. C’est ça qu’on a voté à l’unanimité hier soir, et je n’ai pas à en rougir et on continue à dire la même chose. J’intervenais par rapport aux ricanements sur le fait que Monsieur le Maire disait "vous avez été le représentant de François Hollande", et effectivement, il y a une responsabilité, et c’est sur ça que j’interviens, du gouvernement français et en tout cas, je le répète, je souhaite que le gouvernement français et ses choix politiques puissent permettre de maintenir les emplois industriels. C’est ça la question ! Parce que sinon, effectivement, il n’y a aucun intérêt à ce que les uns et les autres se battent sur un certain nombre de questions. C’est ça mon intervention et à ce titre là, je dis que Monsieur le Maire a raison de poser cette question comme étant une question de dimension nationale.

M. PARDO : Un Gardannais s’est porté acquéreur d’un terrain et voulait faire un hôtel sur ce terrain là. Il est allé voir les banques. Les banques lui ont demandé de faire faire une enquête par le groupe Accor. Si le groupe Accor le suivait, les banques le suivaient. Le groupe Accor a fait son enquête et n’a pas voulu le suivre. Donc il a voulu maintenir son projet, il est allé voir les banques et elles n’ont pas voulu lui accorder les crédits. Maintenant, je vais vous dire quelque chose, Monsieur Lepoittevin, il n’y a pas besoin de tourisme pour monter des hôtels car il y a des gens qui travaillent et qui ont besoin d’hôtels, qui viennent de Paris, qui viennent des alentours. On est à un carrefour de Marseille et d’Aix. Si vous ne le savez pas, on va vous le dire, peut être qu’il n’y a pas longtemps que vous êtes à Gardanne, mais on est très très bien placés et on accueille beaucoup de monde.

M. LEPOITTEVIN : Petite info, ils ne vont pas aller à Gardanne, ils vont aller à Aix en Provence. C’est bien plus joli qu’ici.

M. PARDO : Pourquoi vous êtes venu dans notre ville alors vous faire élire ?

M. LEPOITTEVIN : Parce que je suis Gardannais, pas Aixois, tout simplement.

M. PARDO : Alors pourquoi vous dites que Aix est plus joli que Gardanne ?

M. LEPOITTEVIN : Regardez, regardez le paysage, tout simplement... Regardez le paysage, regardez l’environnement !

M. PARDO : Il faut aller habiter à Aix.

M. PONTET : Je voulais juste intervenir sur les propos de M. Garella tout à l’heure qui disait que Monsieur le Maire n’était pas intervenu à ce conseil communautaire. Je tiens à rappeler quand même que lors du premier conseil communautaire auquel la ville a participé, je crois que c’était au mois de février, M. Meï en tant que vice président, était intervenu et applaudi par les salariés d’Lfoundry, et mettre son engagement comme ça en doute alors qu’il a toujours défendu les salariés durant X mandats, et ceux d’E.on et tous ceux qu’on connaît c’est un petit peu grossier. Alors, non, il est intervenu au premier conseil communautaire, et avait été applaudi par les salariés qui étaient présents lors du premier vote de la subvention. Je crois que c’était important à rappeler.

M. MEI : Et les motions que j’ai proposées ont été approuvées à deux reprises, notamment la demande de rendez vous auprès de M. Montebourg, qu’on attend toujours, pour la Région, le Département, la Communauté d’Aix et nous.

M. SANDILLON : Si je résume, il y a eu des propositions de l’opposition de créer une commission sécurité qui me paraîtrait en effet très pertinente, Sécurité-Prévention même on pourrait ajouter, puisque vous savez que dans le CLSPD, l’opposition ne siège pas : refusée. Il y a eu une proposition de créer une commission sur le développement économique, ce qui permettrait de relayer, sur des débats peut être un peu plus locaux, parce que je vois que depuis tout à l’heure, on fait tout pour s’éloigner des préoccupations de la ville et ça m’inquiète, parce que c’est une habitude de la majorité municipale, et de Mme Primo en particulier : refusée. Et il y eu une proposition de créer une commission urbanisme, ou du moins de conserver une commission urbanisme, puisqu’il y avait une commission urbanisme. Alors, certes, vous avez perdu M. Peltier, qui était particulièrement compétent sur ces questions. Et là de nouveau, refusée.

M. MEI : On lui dira, parce que vous ne l’avez jamais dit avant.

M. SANDILLON : Je le maintiens, il était compétent sur ces questions là. Et je pense que les gens de la majorité ne vont pas me contredire sur ce point là, j’espère. Je pense qu’aujourd’hui, on a un PLU partiellement annulé, on a quand même des enjeux très importants. Il y a la loi ALUR, qui va trouver son application et qui a des conséquences majeures sur les coefficients d’occupation du sol. Et donc, il y a des problématiques à mener, il y a beaucoup d’habitants qui s’interrogent sur la révision simplifiée que vous avez annoncée. Et aujourd’hui, vous dites, non, l’urbanisme c’est nous. Pas de concertation, on n’associe pas l’opposition qui représente plus de 60 % des votes aux dernières élections municipales, et on fera comme on veut, seuls, entre nous. Dont acte, vive la démocratie, félicitations Monsieur le Maire.

M. MEI : On va réfléchir. Mais, Chantal, ce ne sont pas les commissions qui vont régler les problèmes, une réunion sur la sécurité alors qu’on a un organisme qui est encore plus efficace, c’est le CLSPD. Peut être que tu pourrais faire un compte rendu de temps en temps. Je sais que c’est un sujet sensible. Quant à l’insécurité, elle diminue d’une façon forte. Tu pourrais peut être donner les chiffres. Donc, le travail est fait.

M. PARLANI : Concernant le CLSPD, au cours d’une réunion d’un grand CLSPD avec Marseille, Bouc Bel Air, Gardanne, il faut quand même savoir que Marseille et Bouc Bel Air ont pris exemple sur certains projets qui ont été menés sur Gardanne. Apparemment, le CLSPD, ça marche très bien. Concernant une commission, on vous a dit qu’il n’y en aurait pas, et concernant le CLSPD, vous ne pouvez pas y participer, c’est un contrat partenarial avec l’Etat. Est-ce que vous avez une ville où les élus de l’opposition sont dans le CLSPD ?

M. GARELLA : Cette commission permettrait de demander le poste d’embauche de policiers municipaux. Une partie je pense, ici, nous avons envie d’avoir plus de policiers municipaux. Nous avons envie d’avoir un budget sur la vidéo protection, voilà, c’est des choses toutes simples. C’est simplement un point de vue qui est différent. On pourrait échanger sur ça. Là, on ne pourra pas.

M. MEI : Je rappelle que la municipalité, lorsqu’il y a un conseil des adjoints, elle décide. Nous avons donc ce pouvoir de décider. Si demain c’est vous, peut être que dans deux mois, vous n’aurez plus besoin de réclamer votre participation à la communauté d’Aix. C’est vous peut être qui nous représenterez. Donc, ça ne vaut peut être pas la peine qu’on revienne sur le sujet. Je répète, il y a des organismes de décisions qui sont de la responsabilité de la commune, et donc nous le mettons en pratique. Après, les discussions comme aujourd’hui, ça existe. Dans les commissions, il y en a six auxquelles vous pourrez participer. Et j’espère que vous serez présents, parce que vous n’étiez pas souvent présents dans le précédent mandat. Alors c’est bien beau de faire du cinéma auprès des gens, mais soyez présents dans les réunions de travail.

VOTE
POUR   CONTRE
Majorité Municipale 25
  M. Garella
Mme Martinez
M. Calemme
Mme Aznif
M. Amic
Mme Apothéloz
M. Sandillon
ABSTENTIONS

M. Lepoittevin 2
Mme Cruveiller