Ville de Gardanne
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Des chantiers indispensables
Urbanisme / Stéphane Conty
jeudi, 7 septembre 2006

La ville de Gardanne évolue, et sa physionomie s’en trouve modifiée. Avec la construction de la maison de retraite et l’arrivée du centre microélectronique, la RD7 devient une véritable entrée de ville, avec tous les aménagements que cela suppose. Le parvis des écoles du centre va être modifié pour renforcer la sécurité des enfants et la voie Bompertuis va bénéficier d’une cure de jouvence.

Parallèlement au chantier du CMPGC (école de microélectronique), la commune a engagé des travaux d’aménagement de la RD7 qui se dérouleront en deux tranches. La première consiste à aménager et sécuriser les abords de l’école sur une section de route allant du chemin des mines au chemin Font de Garach. « L’école est implantée de part et d’autre de la route, il était donc nécessaire de sécuriser le passage entre les deux secteurs aménagés. Plutôt que la construction d’un giratoire, nous sommes tombés d’accord avec la direction de l’école pour aménager une place d’accès qui réponde aux besoins évidents de sécurité tout en conservant l’unité paysagère et architecturale de l’ensemble du site » explique-t-on à la direction des services techniques municipaux.

Cette première tranche de travaux comprend également la création d’un giratoire pour permettre le raccordement du chemin de la Reine Jeanne et du lotissement des Norias à la RD7. Ce rond-point aura pour autre fonction d’obliger les véhicules à ralentir à l’approche de l’école. « Ce sera l’occasion d’enterrer tous les réseaux EDF, France Télécom et construire un nouveau réseau pluvial. Le service des eaux va aussi profiter des travaux pour reprendre ses conduites d’assainissement et d’eau potable. Enfin, un bassin de rétention va être réalisé non loin du chemin des mines, chemin qui va devenir piétonnier.  »

Pour cette première tranche les travaux se termineront en juillet 2007, en même temps que ceux du CMPGC. Son coût global sera d’environ 2,5 millions d’euros. Les travaux de réalisation du réseau pluvial sont en cours d’achèvement avec notamment la pose d’un séparateur à hydrocarbures qui permettra d’éviter de rejeter des eaux pluviales souillées dans le milieu naturel. Les terrassements généraux sont en cours, les structure des voiries, trottoirs et bandes cyclables commenceront courant septembre ainsi que la mise en souterrain des réseaux électriques. La deuxième tranche devrait débuter en 2008.

La voie Bompertuis aménagée

Rejoignant l’école de Fontvenelle à l’avenue d’Arménie, la voie Bompertuis avait besoin de travaux de réfection. Lors d’une réunion d’information, Jeannot Menfi, adjoint aux travaux et au logement, avait présenté aux riverains le projet d’aménagement. Outre la reprise des réseaux humides (pluvial, assainissement, eau potable) et de l’éclairage, les efforts portent principalement sur la sécurisation des piétons.

Ainsi, un passage piéton surélevé, un plateau traversant surélevé et une chicane vont être aménagés et associés au rétrécissement de la chaussée pour diminuer la vitesse des véhicules. Les trottoirs vont être élargis et leur continuité sera assurée sur l’ensemble de la voie, des deux côtés. Enfin, le projet prévoit la plantation complémentaire d’arbres le long de la chaussée. Les travaux d’un coût de 609 800 euros, ont débuté début juillet pour une durée de 6 mois.

Un nouveau parvis pour les écoles du centre

C’est le 14 août dernier qu’a démarré le chantier de rénovation du parvis des écoles du centre, Jacques-Prévert et Beausoleil. Lors d’une réunion d’information avec les parents d’élèves et les enseignants, Roger Meï avait précisé concernant ces travaux «  notre principal souci c’est la sécurité des enfants. » Pour ce faire, le projet va remplacer les deux passages cloutés situés face aux entrées des écoles par un passage unique surélevé au niveau des trottoirs. Un tel aménagement présente le triple avantage d’obliger les voitures à ralentir, d’être accessible aux handicapés et de permettre une traversée plus facile pour les poussettes.

Pour chaque entrée sont aussi en cours de réalisation une rampe d’accès pour handicapés, un auvent métallique pour unifier la façade, un accès aménagé pour les livraisons et une place d’arrêt voiture pour les personnes handicapées. Enfin, les places de stationnement existantes devant l’école de chaque côté de la chaussée vont être supprimées.

Les travaux, d’un coût de 800000 euros, devraient durer jusqu’à la fin des vacances de la Toussaint. Des aménagements ont donc été prévus pour les piétons et les automobilistes afin de contourner le chantier qui sera bien évidemment clos, en passant notamment par l’esplanade devant le collège Gabriel-Péri. Durant la période des travaux, l’entrée de l’école maternelle Beausoleil se fera par le portail situé face au giratoire de l’avenue des écoles, et l’entrée de l’école primaire Jacques-Prévert sera transférée à la porte latérale de la salle polyvalente située avenue de Toulon, près des aménagements sportifs.

Début des travaux de la résidence sociale

Le 12 juillet dernier, chemin du cimetière, avait lieu la pose de la première pierre de la résidence socialeAbbé-Pierre. Un nom symbolique et dont le combat est toujours d’actualité comme le souligne Roger Meï lorsqu’il déclare « nous avons choisi ce nom car notre pays se trouve dans les mêmes conditions que celles de 1953 concernant les problèmes de logement, surtout pour les plus défavorisés. » L’ensemble sera composé d’un bâtiment en rez de chaussée plus 2 étages qui accueillera 34 T1 de 18 à 30 m2 et 4 T2 de 46 m2. Il y aura aussi des espaces collectifs tels qu’une cafétéria, une laverie, une lingerie, une salle de réunions et des locaux pour le personnel. En extérieur seront aménagés un jardin, un local pour les 2 roues, des places de stationnement et un local poubelle équipé pour le tri sélectif. Un projet mis en place dans le cadre d’une politique d’éradication de l’habitat indigne et qui devrait se positionner au coeur d’un dispositif de logements sociaux achetés par la commune dans la vieilleville pour être ensuite réhabilités et gérés par la Sonacotra. Une démarche qui a déjà fait ses preuves dans d’autres communes, telle la ville de Hyères (voir énergies n°226).