Ville de Gardanne
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N°12 - Vote du Budget Primitif Principal - Exercice 2019
Rapporteur Mme Primo
jeudi, 4 avril 2019

Monsieur le Maire : Je laisse la parole à Madame Primo pour le Budget Primitif Principal.

Madame Primo : Concernant le vote du budget, il y a un mois bien entendu, nous avons mené ensemble le débat d’orientation budgétaire. Ce Budget 2019 très rapidement car chacun a dû prendre connaissance des éléments qui sont contenus à l’intérieur. Il s’équilibre en section de fonctionnement à 44 996 408,27 euros et en section d’investissement à 27 978 874,07 euros avec une réserve et c’est ce dont on parle depuis tout à l’heure des 13 millions d’euros. Pour ce budget 2019, il est proposé en investissements et en dépenses d’équipements 12,5 millions d’euros. Une légère augmentation par rapport à ce qui a été fait en 2018. 2018 était déjà une année importante en terme d’investissements, puisqu’on se situait autour des 11 millions d’euros, alors que la moyenne sur les 5 années précédentes se situait plutôt autour de 7 millions d’euros. Cela veut dire que malgré toutes les difficulté et c’est la démonstration concrète de ce que je disais tout à l’heure, l’effort de gestion qu’on a réalisé, fait que la commune a continué à investir donc cela c’est un premier point.

Ces 12,5 millions d’euros, comment se répartissent-ils dans le budget ?

Conformément à ce que disait Monsieur le Maire tout à l’heure, l’essentiel des 3,5 millions sera consacré au paiement de la cuisine centrale, puisque par rapport à son coût, l’année 2019 va être l’année sur laquelle le paiement le plus important va être réalisé. Les équipements sportifs, du COSEC et les installations de Collevieille vont être poursuivis pour 600 000 euros. Les opérations culturelles, notamment la salle de spectacle à la maison de la vie associative, mais aussi le projet cinéma et la façade de la Maison du Peuple. Vous vous souvenez on avait discuté de cela en disant qu’une fois que le cours serait terminé, étant donné que c’est le premier ou le dernier bâtiment du cours, comme on voudra, cela dépend si on va dans un sens ou dans l’autre, c’était important de terminer de cette manière-là, car en terme de bâtiments communaux, la Maison du Peuple est celui que l’ensemble des Gardannais et Gardannaises connaissent.

Un budget 2019 au niveau du secteur social qui s’inscrit dans le projet d’épicerie solidaire qui va voir le jour. Egalement, la poursuite des travaux liés à fibre optique et des équipements informatiques dans les écoles. En même temps, je crois qu’il est important de le souligner 2,7 millions d’euros vont être consacrés à l’entretien des bâtiments et à la voirie. Alors, une petite précision sont concernées également les bâtiments dans lesquels il y a le scolaire. Il y a des tableaux et je peux vous les faire passer qui détaillent tout cela, je ne vais pas trop allonger, mais je tiens tout cela bien sûr à votre disposition et c’est dans le budget.

Je voulais juste m’arrêter un instant sur la voirie parce qu’on en a parlé tout à l’heure, c’est une question importante. La voirie devrait être transférée à la Métropole, il n’empêche que, compte tenu de la difficulté de cet hiver et de l’état de nos routes, on va consacrer cette année une part importante du budget à l’entretien de nos voiries. Autre élément important en lien avec la politique de proximité dans les quartiers, notamment sur les secteurs Collevieille et Vieille Ville avec les reports et qu’on s’entende bien, la capacité d’investissement en termes de travaux se situera pour 2019 autour de 400 000 euros. Enfin, l’année 2019 sera également l’année de démarrage d’une étude concernant la création d’un centre de loisirs sur notre commune dans le cadre de la réhabilitation de l’ancienne caserne des sapeurs-pompiers.

Pour terminer, encore une fois, dans le contexte actuel financier des collectivités locales, peu de communes et je le regrette, ont la possibilité aujourd’hui d’investir à ce niveau-là. Après chacun d’entre vous peut vérifier ce que je suis en train de dire. C’est le résultat des efforts qui ont été faits par les services et je les remercie. J’ajoute que la gestion prudente de la collectivité depuis de nombreuses années, nous autorise aujourd’hui à financer au moins partiellement, nos programmes par l’emprunt dans un contexte où les taux sont particulièrement bas. L’emprunt que l’on réalise cette année est à un taux de 1,3%.

Encore deux petits éléments, qui vont permettre à Monsieur Amic de réagir, pour ce qui concerne le budget des associations. Le budget des associations est maintenu comme l’année dernière à l’identique et pour ce qui concerne le budget des services nous avons pu cette année faire en sorte qu’il ne diminue que de 5%. Encore, une fois je crois qu’il faut remercier les services municipaux par rapport à l’effort gestion qu’ils font et chacun pourra le constater. Je remercie également l’ensemble des élus parce qu’une préparation budgétaire c’est un travail collectif et malgré ce qu’en disent certains, la majorité municipale présente un budget dont elle est fière de pouvoir y participer.

Monsieur Garella : Merci, Monsieur le Maire. On ne peut que constater la baisse des recettes ! Depuis plus de 40 ans vous refusez d’avoir d’autres recettes que celles allouées par l’Etat ou la fiscalité. Vous refusez d’avoir une gestion active du patrimoine de notre ville, soit vous louez comme c’est le cas à Bandol à un prix dérisoire, soit vous le vendez. Si vous aviez opté pour une autre politique, nous aurions aujourd’hui des rentrées pérennes et dé-corrélées des dotations de l’Etat. On peut voir sur le graphique qui est dans le budget, les deux courbes descendantes des recettes et des dépenses. C’est vrai que cela fait de 2013 à 2018 presque 6 millions d’euros d’écart.

Par contre, si on regarde le tableau "produits des services", ils étaient de 4,8 millions en 2013 et ils sont de 5,7 millions en 2018, ce sont des rentrées supplémentaires. C’est une solution évidente et à promotionner. Si la ville reste propriétaire des locaux commerciaux, industriels ou d’habitations elle se garantit des rentrées financières et valorise son patrimoine, elle peut avec ces rentrées soit baisser ses impôts, soit investir dans des infrastructures. A titre d’exemple, une petite commune, pas très loin d’ici, sur un mandat a commencé avec 40 000 euros de rentrées financières liées à son patrimoine, elle finit avec 400 000 euros. Avec cela, ils ont pu baisser les impôts et investir dans des infrastructures. Donc des solutions existent mais vous refusez de les mettre en place et sans elles, vous êtes dans l’obligation de baisser les services et sur Gardanne d’augmenter les impôts. Par contre, il y a deux petites choses, l’ancienne caserne des pompiers je n’ai pas bien compris, parce que la nouvelle caserne elle est sur l’ancienne caserne ? Ce serait à quel endroit ?

Monsieur le Maire : A côté.

Monsieur Garella : Le centre culturel des loisirs serait positionné là ? Plus que de loisirs ?

Monsieur le Maire : Jean-Marc La Piana va vous expliquer.

Monsieur Garella : J’avais une deuxième question pour l’épicerie solidaire. Sur Gardanne, il y a trois acteurs qui travaillent très bien sur ce sujet, les Restau du Cœur, le Secours Catholique et le Secours Populaire, il y en a peut-être d’ailleurs d’autres, mais les principaux en tout cas ceux que moi je connais, travaillent principalement sur ce sujet. Pourquoi ne pas les aider et créer encore une structure supplémentaire ?

Mme Primo : C’est complémentaire.

Monsieur Garella : C’est complémentaire, mais est-ce qu’on pourrait avoir une idée du coût de cette structure, du nombre de repas et du coût par repas ? Parce que peut-être, je pense qu’il vaudrait mieux aider ces personnes surtout que c’est de plus en plus difficile. Par exemple, au Restau du Cœur, on sait qu’il faut une camionnette réfrigérée pour aller chercher etc, ils ont aussi d’autres besoins, est-ce qu’il n’aurait pas fallu plutôt les aider ?

Monsieur La Piana : Cela fait longtemps qu’on parle de la question des centres aérés pour les enfants. L’espace de l’ancienne caserne pourrait tout à fait accueillir ce centre aéré. Aujourd’hui, tout a été vérifié à savoir sur le risque boil-over et sur l’inondabilité pour lesquels on n’est pas concerné sur cet espace. C’est tout à fait intéressant de pouvoir créer ce centre-aéré à cet endroit-là en sachant qu’il y a le gymnase à côté, le lac, tout un espace à l’extérieur qui pourrait être utilisé.

Monsieur le Maire : On va réfléchir là-dessus. Alors sachez que, il y a deux éléments, la caserne des pompiers a été terminée avec beaucoup de retard et deuxièmement, il y avait une zone autour de Péchiney où l’on ne pouvait pas construire pour des enfants ou des personnes âgées. Cette zone a été rétrécie et cela nous permet maintenant d’envisager autre chose pour cette ancienne caserne. Il y aura beaucoup de travaux à faire.

Madame Primo : Au-delà de la caserne, il ne faut pas se focaliser là-dessus. Ce qui est important de mesurer c’est que cet espace de Fontvenelle qui est quand même un espace de loisirs important chacun a pu le constater, soit par les promenades que les gens font, soit par les espaces sportifs etc. C’est un lieu qui est proche du centre-ville, facile d’accès et l’espace de l’ancienne caserne est un espace qui a un moment donné est un lieu privilégié, je crois que tous ici on a remarqué ce type de chose. Ayant permis que la nouvelle caserne soit construite parce que c’était une nécessité dans un lieu où il y avait un accès rapide aux voies de circulation, il serait dommage de ne pas essayer de réfléchir sur cet espace y compris ce que l’espace de loisirs pourraient devenir en direction des enfants. Je pense qu’il faut voir cela comme cela et ne pas se dire à l’intérieur du bâtiment tel qu’il est, il va se passer cela ou cela. On est vraiment au stade de la réflexion, de l’étude, mais c’est le sens des choses.

Monsieur La Piana : Au niveau de l’étude et en plus les choses se croisent avec d’autres besoins qui sont sur la commune, comme l’école d’arts et l’école de musique. Aujourd’hui, les études sont lancées pour voir qu’est ce qui peut être mutualisé ou ce qui ne peut pas être mutualisé. L’école d’arts et l’école de musique cela fait déjà un certain temps qu’on pense à la relocalisation, donc peut-être que cela soit dans cet espace aussi, ou peut-être que cela restera un autre espace sur lequel on travaille. Mais ce qui est intéressant c’est qu’il y a une réflexion très collégiale et très collective sur ce qu’on met en place parce qu’il faut que cela tienne dans la durée et il faut cela ait une ouverture au-delà du simple aspect d’une structure qu’on met en place dans un endroit.

Madame Pona : Pour l’épicerie sociale avec les associations du territoire on ne viendra jamais en concurrence, on vient en complémentarité. Ces associations que vous avez citées, elles viennent sur de l’urgence pour des personnes qui sont en rupture et qui ont effectivement très peu de moyens pour arriver à se nourrir correctement. Nous, ce que l’on va faire c’est cibler un autre public. Un public qui vit comme vous et moi qui travaille, mais qui a un moment de sa vie va connaître une fracture sociale, humaine, des personnes qui vont se retrouver en dette en difficultés financières. Pour les aider à rebondir on va leur permettre justement par le biais de l’épicerie sociale de pouvoir consommer à un tarif raisonné, c’est-à-dire 10% ou 20% de moins que la valeur réelle des produits, pour pouvoir dégager une économie financière qui leur permettra de pouvoir se maintenir à flots et de ne pas connaître la grande urgence. On travaille avec les associations du territoire pour justement offrir un panorama plus complet de la fragilité humaine que l’on peut avoir à un moment donné dans sa vie. Sans compter l’éducation à la nutrition.

Monsieur Rigaud : Est-ce qu’il a assez d’espace dans le local qui a été choisi pour cette épicerie solidaire pour faire les ateliers ?

Madame Pona : Oui, il y a quand même 100 m2 c’est un bel espace et il y avait une réserve. On va réhabiliter tout cela pour faire des ateliers autour de l’alimentation.

Monsieur le Maire : Je te propose que tu puisses organiser une visite.

Madame Pona : Oui, c’est brut là, mais je peux organiser une visite.

Monsieur Rigaud : Monsieur le Maire a beaucoup d’occasion on doit faire des visites y compris à Bandol. Les 10% de réduction que tu dis, c’est par rapport à quels prix ? Parce que vu le nombre d’épiceries qu’il y a sur Gardanne qui ouvrent la nuit. Ce sera par rapport à un tarif moyen ?

Madame Pona : D’abord on travaille sur des projets avec les personnes, ensuite, effectivement les 10% qui sont calculés c’est par rapport au prix d’achat d’un panier normal. Eux ne paieront que 10%, c’est ce qu’on a réfléchi pour l’instant. Après il y aura les ateliers pédagogiques qu’on mettra en place, mais c’est en cours de réflexion. On a un groupe de travail qui nous aide et entre autre y participent certaines associations de la commune.

Monsieur Garella : Juste une petite précision par rapport à Monsieur La Piana. Dans la réflexion ce serait bien d’intégrer une voie d’accès cyclable parce qu’on a la voie rapide qui coupe un peu les deux sites et si cela touche des enfants, effectivement il faudrait qu’ils puissent se rendre à vélo, à pied enfin en transports doux. Ce serait bien que pour une fois on ait un projet d’ensemble et pas un pôle avec un autre pôle et qu’ils soient distincts.

Monsieur La Piana : Cela fait partie de la réflexion.

Monsieur le Maire : Voilà un bon budget et cela montre bien l’ambition de la ville pour l’avenir.

Monsieur le Maire demande aux Conseillers Municipaux de procéder au vote.

POUR   CONTRE
Majorité Municipale 27
  M. Garella 2
M. Amic
Mme Apothéloz 2
M. Rigaud

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• PJ 12 budget principal, (PDF - 41.7 Mo)
• PJ 12 rapport budget principal, (PDF - 7.6 Mo)