Ville de Gardanne
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N°05 - Autoriser Monsieur le Maire à signer l'avenant de clôture à la convention d'aménagement N° LA 25 fixant les conditions particulières d'intervention de la SPLA "Pays d'Aix Territoires" pour la commune de Gardanne, dans le cadre de l'opération d'aménagement d'un Centre de Loisirs et des Arts
Rapporteur Mme Masini
lundi, 18 décembre 2017

Mme MASINI : Par délibération en date du 20 février 2015, le Conseil Municipal a autorisé Monsieur le Maire à signer une convention avec la SPLA PAYS D’AIX TERRITOIRES pour l’opération d’aménagement d’un centre de loisirs. La convention comportait deux phases d’exécution. Il s’agissait dans un premier temps, au cours de la phase 1, d’étudier les conditions d’implantation et d’intégration du projet urbain dans le site retenu et de définir le contenu du programme et de sa construction. Puis, dans un deuxième temps, au regard des résultats de la phase 1 et après que soit intervenue la décision de la commune d’engager la phase 2, de réaliser l’opération d’aménagement.

Or, après étude de la phase 1, les contraintes du site ont été mises en évidence :
- Secteur à risque d’inondation
- Secteur à risque "Boil Over" (génération d’une boule de feu après un incendie très prolongé qui serait liée à la présence de cuves de fuel sur le site d’Altéo)

Ces contraintes limitant très fortement la zone constructible, puisque aucun ERP ne peut être implanté dans la zone à risque, ont entraîné l’interruption de ce projet.

En conséquence, il est proposé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à signer l’avenant de clôture permettant d’interrompre le projet institué auprès de la SPLA PAYS D’AIX TERRITOIRES.

M. GARELLA : On est un petit peu surpris. Je crois que le montant de cette étude, c’est 48 000 euros. Si vous confirmez... 48 000 euros pour apprendre que le parking Mistral était en zone inondable et qu’à quelques mètres d’Altéo, il y avait un risque de "boil-over". Après 41 ans de gestion de la ville, vous découvrez ce risque. La majorité connaît-elle si mal la ville ? Alors qu’au même moment, vous faites fermer une école pour le même risque de "boil-over"... Donc vous connaissiez ce risque. Pas la peine de payer 48 000 euros pour annuler.

Mme MASINI : Ça a été déposé avant.

M. GARELLA : Le risque était le même depuis qu’Altéo est sur place. Donc, en tout cas, pour déposer ce projet, qui était quand même, je le rappelle, un projet phare dans votre plaquette de campagne, je vais juste le citer : "nous réaliserons un grand centre des arts et loisirs en Centre-ville et réunira un cinéma modernisé, un centre de loisirs, les écoles de musique et d’arts plastiques, des salles équipées et adaptées aux ateliers ouverts aux jeunes, aux artistes, aux écoles, aux associations et un piano-bar ouvert à tous".

Mais au-delà de ça, ce n’est pas tellement le fond de la question. C’est que dans un autre article, vous avez en fait inventé, pour ne pas faire ces projets, un nouveau temps. Moi je connais le présent, c’est ce qu’on fait, je connais le futur, c’est ce qu’on fera, je connais le passé, en général c’est ce qu’on a fait, mais dans la Provence, il y a : "Les grands projets de Gardanne, question de temps. Le projet de centre de loisirs arts et culture avorté, le sort du cinéma en suspens... N’allez surtout pas dire à Gardanne que rien ne se fait, vous nous agaceriez Jean-Marc La Piana, Adjoint à la Culture, qui reconnaît volontiers en être encore au stade de l’apprentissage face à la patience du maire Roger Meï. Cela s’appelle le temps municipal. Le temps municipal, donc explique le Maire, est celui qui permet de lisser dans le temps les projets. Le CLAEC donc ne se fera pas. Il devait regrouper sur l’ilot Mistral, derrière l’église, cinéma, etc...

Donc en fait, moi je pense que vous saviez que ce n’était pas possible de le faire, c’est un moyen de se sortir de là. Et je ne jetterai pas la pierre à Monsieur La Piana, je pense que vous êtes de bonne foi, mais peut être que comme d’autres avant vous, vous avez découvert qu’en fait il y a un petit groupe d’élus qui gèrent la ville, qui décident de tout, sans les autres, et que pour beaucoup, il s’agit purement et simplement de faire un peu de figuration. On est vraiment désolés que vous ayez dépensé 48 000 euros pour ça. On aurait pu vous dire qu’il y avait un risque inondable avant.

On a baissé de 30 % les budgets des associations. Cette somme aurait pu être utile à autre chose puisque chaque fois on manque d’argent. Et aujourd’hui on sait que ce projet ne se fera pas. Il est proposé de l’éclater dans toute la ville. Si je faisais un mauvais jeu de mots, je dirai un peu comme Monsieur Blier dans les Tontons Flingueurs, "façon puzzle". Ce n’est pas du tout ce que vous aviez promis dans votre campagne.

Mme MASINI : Par contre, Jean-Brice, quand tu dis figurant ou faire de la figuration, j’espère que tu ne me comptes pas dans le lot ou qu’en tout cas tu ne fais pas d’insinuation personnelle.

Mme APOTHELOZ : Exit ce projet phare de votre campagne électorale d’un centre de loisirs et des arts... Je devrais m’en féliciter dans la mesure où je n’y ai jamais cru et pourtant non ! Je n’y ai jamais cru parce que pour moi, le lieu était mal choisi, engoncé dans un espace restreint, qu’il était bien trop près de Péchiney-Altéo. Comment une municipalité a-t-elle pu oublier que l’usine était classée Seveso ?

M. MEI : Ce n’est pas vrai. Elle n’est pas Seveso.

Mme APOTHELOZ : Bon, d’accord. Je n’y ai jamais cru à ce centre de loisirs, ni ne l’ai jamais désiré dans ce format là, dans un lieu unique. Parce que pour faire revivre Gardanne, il est essentiel pour moi de créer plusieurs lieux dans la ville, de créer des passerelles, des mixités sociales, des espaces de mixité, de fonction commerciale, sociale et culturelle. Créer des centralités de vie et d’échange pour faire revivre Gardanne.

Aujourd’hui, il y a le cinéma qui a besoin d’un second souffle, depuis dix ans, et qui attend comme sœur Anne que la salle 1 soit à nouveau remplie de spectateurs. Il y a l’école de musique qui étouffe dans ses murs. Je ne parle même pas de l’école d’arts plastiques puisqu’il vaut mieux mesurer 1 m 56 comme moi qu’1 m 92. Rénovons, créons en étroite relation avec les usagers ! Les gardannais ont des choses intelligentes et intelligibles à dire.

Écoutons-les ! Promesses de campagne électorale non tenues, je devrais m’en réjouir, et pourtant non. Car les gardannais ont droit au meilleur de la ville, à une ville où il fait bon vivre, où il fait bon partager. Apprendre et découvrir, cela se passe aussi par les arts. Notamment les solidarités... Plutôt que des promesses de campagne électorale non tenues, n’est-il pas plutôt opportun de lancer une grande concertation pour faire participer les gardannais afin de faire revivre notre ville qui est devenue une belle endormie ?

M. AMIC : Déjà je vous félicite parce que vous formez de belles personnes en phase d’apprentissage qui vont pouvoir nous répondre tout à l’heure j’en suis sûr. Et d’autre part dans le cadre de votre thérapie, cela fait bien quinze minutes que vous ne nous parlez pas de la métropole. Je suis très content et très fier de vous. Donc l’absence culturelle, ce n’est pas de la faute de la métropole, je pense, à Gardanne et le fait d’avoir des promesses non tenues de cette catégorie, c’est aussi pas le faute de la métropole.

Votre bilan associatif et culturel, c’est un vrai cimetière, Monsieur le Maire. Je pense qu’il est rempli depuis deux ans de projets décédés. Tous les projets que vous nous aviez annoncés dans votre campagne se sont arrêtés le 20 juillet, le lendemain de votre réélection, à commencer par le CLAEC. Jean-Brice a ressorti votre document de campagne mais moi je ne pense pas que ce soit le vôtre puisqu’il y avait le soutien de Maryse Joissains donc je ne pense pas que c’était véritablement votre support de campagne, j’en doute.

Je pense que Jean-Brice est vraiment de mauvaise foi sur la lecture de ce document. Le CLAEC, personne n’y a jamais cru. Peut-être vous, vous y avez cru, mais nous, nous n’y avons pas cru, comme nous ne croyons pas non plus à l’ouverture à court terme du cinéma. Mais j’espère que le docteur La Piana, qui soigne beaucoup de choses, fera en sorte que son premier patient guéri à Gardanne dans cette majorité, ce soit ce cinéma.

Parce qu’on a vraiment besoin d’y aller, sérieusement : de pouvoir aller voir des films, en famille, pour ceux qui habitent et qui vivent à Gardanne, et qui ont connu le Roxy à l’époque, Monsieur le Maire, et qui étaient très fiers de ce cinéma avec ses trois salles, et qui étaient très fiers des tarifs pratiqués par la municipalité. Je pense que c’est aussi important de répondre en jointurant avec la délibération sur l’aide au GAC.

Depuis le 20 juillet 2015, ce qui n’était pas dans votre programme non plus, vous avez décidé de faire des couperets dans tous les budgets associatifs. Vous vous êtes réunis entre vous, entre membres de votre majorité, qui êtes minoritaires parmi les membres de la population et vous avez décidé, pour l’ensemble des associations, sur des critères que vous avez été les seuls à choisir très très rapidement, de mener des baisses de 30 à 50 ou 70 %. Ce n’est finalement qu’un nouvel épisode, Monsieur le Maire, dans le cimetière culturel et associatif de votre mandat. Donc on voudrait les prochains, et on voudrait peut-être qu’ils se déroulent au cinéma.

M. LA PIANA : Moi, vous voyez, déjà ce que vous avez dit Madame Apothéloz tout à l’heure, merci, vous m’avez volé une partie de mon discours. Merci de le faire à ma place puisque sur l’éclatement des projets, effectivement, je partage complètement cette idée. Ce n’est pas vous qui me l’avez donnée, on l’a réfléchie en équipe ici mais je suis ravi de savoir que vous partagez cette idée.

Après, je m’occupe de soins palliatifs, j’ai l’habitude de m’occuper de gens en fin de vie mais vous voyez à Gardanne, à la Maison, j’ai des gens qui sont sortis, qui vont mieux. Donc ça c’est quand même une chance, c’est que le cimetière que vous voyez vous, moi je fais partie des gens, avec toute l’équipe ici, qui vont au contraire éviter que ce soit un cimetière et faire en sorte que ça vive.

Sur la question du CLAEC, on peut en reparler, les éléments vous ont été donnés. Quand vous dites qu’on n’a rien fait depuis cette période-là et que je suis en apprentissage, je suis un apprenti mais j’ai quand même une certaine rapidité intellectuelle qui me permet quand même d’essayer de réfléchir et la rapidité intellectuelle pour moi, elle est d’apprendre à ne pas travailler seul et d’apprendre à travailler avec les équipes sur le terrain. Et en l’occurrence, dans la mission qui m’est confiée auprès de la culture, j’ai appris à connaître les gens qui travaillaient dans ce domaine-là.

Nous n’avons pas fait de coupe sombre comme vous le dites au niveau de la culture. Je reçois avec les équipes toutes les associations avant de leur donner exactement le budget qu’ils vont avoir l’année suivante. C’est à dire que personne, aujourd’hui, n’ignore ce que va être son budget de l’année d’après. Et son budget de l’année d’après, il n’est pas calculé en disant il y a 30 % de baisse ! Il est calculé en disant : de quoi avez-vous besoin réellement ? Quels sont vos objectifs ? Qu’est-ce que vous proposez ? Et on essaie de donner la subvention qui correspond.

Malheureusement, dans le monde associatif, beaucoup de gens font des demandes supérieures pour avoir moins. Je leur demande simplement qu’on réfléchisse ensemble à leurs projets et qu’ils aient la somme qui leur convient. Je n’ai mis en difficulté aucune association. Je les reçois encore cette année et je ne suis pas le seul, Guy fait la même chose avec les associations sportives. Je les reçois avec les équipes. Je pense que c’est une manière plus intelligente d’essayer de faire des économies, de voir où va l’argent plutôt que de distribuer, de distiller ou de faire de certains projets associatifs des projets politiques.

Le cinéma a été un projet politique pendant longtemps. La preuve, c’est qu’on le ressort à toutes les sauces et on le ressort non pas toujours dans l’intérêt du cinéma. Aujourd’hui, on a réussi à faire en sorte que pour le cinéma, il y ait quelque chose d’apaisé, dans les relations avec l’association, quelque chose d’apaisé avec l’équipe municipale. Donc ça pour moi, et pour nos équipes, c’est un point fort. Parce que ça va permettre aujourd’hui de travailler sur l’avenir du cinéma.

Quand vous dites qu’on ne fait rien et cet article de journal, j’étais là le soir où il a été enregistré, ce n’est pas le reflet des propos que j’ai eus et je n’étais pas le seul au cinéma ce soir-là. Les choses sont toujours un peu attisées. On n’a jamais dit qu’on ne faisait rien. Le travail a déjà été initié. On réfléchit aujourd’hui à l’opportunité de savoir quel doit être le volume de cette troisième salle, à quelle population ça s’adresse, comment on va réhabiliter l’entrée et surtout la restauration, et ça, ça prend du temps.

Le temps municipal est long mais je ne suis pas sûr que vous auriez été plus rapides que nous. Quand les gens font les choses trop vite, ils les font souvent mal. Là, on met en place des fondements suffisamment sérieux pour essayer de faire en sorte que le résultat soit le meilleur possible dans l’intérêt de la population et pas dans un intérêt politique. Et ça, ayez au moins l’honnêteté de le reconnaître, que c’est quelque chose dans laquelle nous sommes à 100 %, et toute l’équipe.

Et quand vous parlez de quelques personnes qui dirigent l’équipe, je n’ai pas très bien compris ce que voulait dire Monsieur Garella mais j’ai essayé de comprendre quand même, je pense qu’aujourd’hui dans cette équipe, on a le droit d’avoir des divergences, on a le droit d’avoir des désaccords, mais on travaille ensemble, même si on ne partage pas les mêmes idées, même si on a des désaccords, on travaille ensemble, et le sens qu’on se donne, c’est l’intérêt de la population.

Moi je n’ai pas d’ambition personnelle, ma seule ambition c’est que le cinéma réouvre et qu’il rende à la population ce qui est nécessaire, pas uniquement d’aller voir des films en famille, mais d’aider aussi les écoles et de jouer un rôle, un outil culturel et pas uniquement un outil de consommation cinématographique. C’est l’objectif et avec l’association, on fait un excellent travail pour le mettre en place à l’heure actuelle. C’est l’objectif du cinéma.

Et tous les autres projets que vous avez cités qui étaient dans le CLAEC, tous ces projets sont au travail et ils verront le jour. Je ne sais pas dans quels délais. Je ne peux pas le maîtriser mais je peux vous dire qu’on fait tout pour que rien ne traîne. Voilà, c’est en gros ce que j’avais à vous dire pour vous rassurer, bien sûr, pour que vous sachiez que dans les deux années à venir, je pense que vous pourrez aller au cinéma en famille dans de bonnes conditions.

M. MEI : Cela fait presque 42 années de mandat, j’espère que vous fêterez mes 42 ans de mandat, et je n’ai jamais vu une équipe fonctionner comme celle-là. Ils travaillent tous... et comme ils travaillent tous, ça me donne encore plus de travail pour moi. Franchement, je me tourne vers eux, c’est exceptionnel ! Je ne connais pas beaucoup de communes où il y ait une telle activité collective. Et puis, les discussions entre nous, quelques fois elles sont chaudes. Donc je vous rends hommage.

On a 2 000 bénévoles, on avait 200 associations, je crois qu’on en a quelques-unes de plus, Monsieur Porcédo va nous l’expliquer. Ce qui veut dire qu’il y a une grande activité. Il y a je crois 220 associations. Est-ce que tu peux expliquer qu’effectivement, ça veut dire que ces associations, c’est l’énergie de la ville, auxquelles nous rendons hommage sans arrêt ?

M. PORCEDO : Oui, j’aurai tendance à dire que c’est un beau bilan pour un cimetière : 220 associations, 7 500 adhérents, c’est à dire un gardannais sur trois adhérant dans les associations, 2 000 bénévoles dont d’ailleurs le mérite va être reconnu pour certains d’entre eux par la Fédération Française des Médaillés Jeunesse Sports et Engagement Associatif mardi. Je vous invite à venir devant eux tenir le discours pessimiste et flagellateur que vous venez de tenir. Vous aurez une tribune à la mesure de votre contrition. On ne peut pas dire que le travail budgétaire qui a dû être fait pour des contraintes exogènes...

M. MEI : Métropole Monsieur Amic.

M. PORCEDO : Pour des contraintes exogènes : dotations de l’Etat, communauté du Pays d’Aix, etc... On ne peut pas dire que ce travail-là a été un travail de coupe brutale et non travaillé, non calculé avec les associations. C’est tout le contraire qui a été fait. Et non seulement ça n’a pas été fait dans ce sens-là, c’est l’enveloppe globale qui a effectivement été amputée mais à l’intérieur, on a fait, avec l’ensemble des élus concernés par les associations, un travail de répartition, et de répartition au plus juste et en tenant compte des besoins des associations, notamment de celles qui avaient des salariés et que la baisse des subventions pouvait entraîner vers des licenciements, on a fait particulièrement attention à ça.

Mais qui plus est, on a mis en place à la suite de ça, un accompagnement qui est un accompagnement annuel. C’est à dire que tous les ans depuis cette période-là, on fait des évaluations avec les associations de façon individuelle. On les reçoit, on prend du temps avec elles pour examiner leur situation, les difficultés qu’elles ont pu rencontrer et comment elles ont pu y pallier. Qui plus est, la ville a encore justement, parce qu’on mesurait les difficultés que pouvaient rencontrer les associations, la ville a amplifié son dispositif d’accompagnement auprès des associations mais aussi auprès des habitants en élargissant le périmètre d’intervention de ce qui était avant la carte éco-sport, dont on parlera dans une prochaine délibération, et qui est devenue la carte éco-asso.

C’est à dire qu’auparavant, je le rappelle encore, mais à répéter les choses, elles seront finalement peut être entendues, auparavant, cette carte là qui correspond au financement par la ville d’une partie de la cotisation aux associations, cette carte là ne s’adressait qu’aux associations sportives et nous avons fait le choix pour ne pas freiner l’accès des habitants aux associations, de l’élargir à l’ensemble des pratiques associatives. Dans le même temps, avec la création de la Maison de la Vie Associative, avec la création des services associés, que nous proposons et qui correspondent à une aide forte aux associations, nous les avons aussi accompagnées en matière de formation, en matière de matériel, en matière de soutien logistique.

Nous avons élargi le parc de prêt de matériel aux associations, afin qu’elles n’aient pas, pour leurs manifestations, à louer de matériel et que la ville se dote des moyens de le leur fournir. Donc on ne peut pas dire, comme vous le dites, mais j’imagine que bien par anticipation, il doit y avoir un peu de clientélisme là-dedans, on ne peut pas dire, comme vous le dites, que c’est un secteur sinistré parce que ce n’est pas vrai.

Et la meilleure preuve, c’est qu’au sein de la communauté du Pays d’Aix et notamment en relation avec Pays d’Aix Associations, nous avons des échanges réguliers et la situation de Gardanne, et je le dis sans aucune forfanterie, mais la situation de Gardanne est examinée par Pays d’Aix Associations et elle constitue un laboratoire. Et vous remarquerez que chaque fois qu’une manifestation se déroule sur Gardanne, chaque fois que nous menons avec le service Vie Associative et les autres services des opérations, il y a la présence, mais la présence à la fois bienveillante et intéressée, de Jean-Dominique Giacometti et de gens qui s’occupent des associations sur l’intégralité du Pays d’Aix.

Donc on ne peut pas dire que c’est un secteur sinistré et au contraire, chaque fois que nous le pouvons et ça se présente aussi en matière de transports, où la ville apporte une aide considérable aux associations, pour lesquelles on prend en charge quasiment 50 % des transports que font les associations par l’intermédiaire de la régie. Chaque fois que les associations ont des projets, chaque fois qu’elles ont la volonté de faire quelque chose et chaque fois qu’elles ont la volonté, dans le cadre de la charte que nous avons mise en place ensemble, de s’inscrire dans la dynamique que connaît la ville, nos services sont à leurs côtés.

Je tenais à préciser cela et encore une fois, je renouvelle l’invitation : mardi 5 décembre à la galerie Bontemps qui devient aussi un lieu culturel largement identifié bien au-delà de Gardanne, à la galerie Bontemps, je vous invite à venir tenir devant les bénévoles associatifs qui vont être récompensés par la Fédération des Médaillés Jeunesse Sports et Engagement Associatif le discours que vous venez de nous tenir sur le tissu associatif gardannais.

M. MEI : Il y a dix-neuf questions, le maire rapporte une seule question ! Donc tous les autres conseillers municipaux autour de moi, ils ont une responsabilité, ils vont s’exprimer sur leurs dossiers. Le maire a une seule question. C’est je crois un record.

M. AMIC : Le cinéma, ce n’est pas un projet politique, Monsieur La Piana, vous le savez parfaitement. Je pense qu’on a des problématiques. En tout cas, la majorité qui a été élue, c’est la vôtre, et qui a promis un projet culturel qui ne tient pas dans le temps ou en l’état actuel, c’est la vôtre. Je corrige juste Monsieur le Maire sur son mandat. Donc, Monsieur le Maire il se trouve que vous avez été élu le mois de ma naissance, ça a dû vous porter chance. Et donc en fait on a 40 ans de mandat vous et moi et pas 42 ans. Le temps municipal, il faut faire attention.

Et pour répondre à Monsieur Porcédo, il ne faut pas s’arroger comme ça, s’attribuer le bilan associatif qui est le vôtre, Monsieur le Maire, qui est globalement quand même, il faut le dire assez positif sur la ville depuis des années. C’est ce qui est fait depuis le 20 juillet, c’est à dire ce dont vous êtes responsable depuis lors. Il ne faut pas arriver et dire "les 7 500 bénévoles, etc... c’est le résultat de tel ou tel élu". C’est tout ce qui se passe dans la ville depuis une quarantaine d’années. Les médaillés, je pense qu’ils seront médaillés pour leur travail, pas grâce à la ville.

Nous, notre position politique pour reprendre ce terme-là, elle est double. Elle est de dire : vous avez promis, vous vous êtes engagés sur des faits que vous ne tenez pas, et le deuxième élément, c’est de dire de manière factuelle, effectivement vous recevez les associations pour leur expliquer qu’il faut faire autant de choses avec moins. C’est plus ou moins une équipe de droite. Pas foncièrement dérangeant pour les uns et les autres. Jean-Marc a dit que vous étiez différents et que vous travailliez très bien ensemble. Mais expliquer aux gens en fait de faire exactement les mêmes choses avec moins de ressources. Et nous, nous mettons en cause cette politique là de réduction de vos financements à l’endroit des associations. Voilà.

POUR   ABSTENTION
Majorité municipale 27
  M. Amic
M. Garella 2
Mme Apothéloz 2
M. Rigaud
Mme Martinez
M. Baldo

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• CM du 30-11-2017 - délibération 05, (PDF - 585.9 ko)
• CM du 30-11-2017 - délibération 05 - avenant de clôture SPLA, (PDF - 1.4 Mo)