N°27 - Instauration du principe selon lequel tout nouveau projet de plus de dix logements collectifs devra compter au moins 30 % de logements locatifs sociaux Rapporteur Mme Nérini

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Mme NERINI : La Ville est engagée de longue date dans une politique volontariste de développement de la mixité sociale. De ce fait, elle répond aux objectifs (25 %) de production de logements locatifs sociaux imposés par les textes réglementaires en vigueur. Néanmoins, la Commune souhaite poursuivre cette dynamique et instaurer le principe selon lequel tout nouveau projet de plus de dix logements collectifs devra compter au moins 30 % de logements locatifs sociaux, et ce dans les zones à vocation d’habitat (secteurs classés au PLU en zone UA, UB, UC, UD et AUH).

M. RIGAUD : Qui dit mixité sociale dit penser également à l’ensemble des activités et des services qu’on doit permettre aux futurs habitants de Gardanne de retrouver sur la ville. Au-delà des services publics que la municipalité a en charge, il faut également penser aux services commerciaux, aux services artisanaux, pour lesquels nous aimerions voir des résolutions tout aussi fermes, tout aussi volontaires, politiques, pour attirer, réattractiver des commerces au lieu d’attendre qu’ils ferment leur porte régulièrement. Je crois qu’avec l’association des commerçants, beaucoup de choses sont à faire, beaucoup de choses sont à attendre et pour l’instant, à part quelques évènements, il nous semble important de voir venir aussi une politique dynamique en la matière.

M. GARELLA : Je dois dire que je ne vous ai jamais entendu être aussi magnanime avec un nouveau président de la République. Vous avez dit "il va y avoir une réforme de la taxe mais il faut bien rembourser les caisses".

M. MEI : Je ne suis pas candidat.

M. GARELLA : Habituellement c’était plutôt "vous nous faites du mal", "votre président", etc...

M. MEI : Vous étiez le soutien du président Hollande. Cette année, vous ne l’êtes pas je crois ?

M. GARELLA : Non mais je vous vois très magnanime avec Monsieur Macron. Peut-être que lui aussi vous a subjugué, je ne sais pas... Je sais qu’une partie de vos colistiers a soutenu Monsieur Macron et avec la réforme de la taxe d’habitation, on se pose vraiment des problèmes. Je suis très étonné que nous n’en parliez pas. C’est quand même une des seules ressources qui reste pour la ville aussi.

M. MEI : Quand il y a le Front National avec un Républicain, quelle que soit sa couleur, je n’ai jamais hésité à voter contre le Front National. J’ai appelé à voter pour Chirac, j’ai appelé à voter pour Hollande, j’ai appelé à voter pour Estrosi, j’ai appelé à voter pour Macron et si demain je devais le refaire, je le referais. Tout en sachant qu’avec Monsieur Macron, qui est Hollande plus, vous connaissiez bien Hollande, ça va effectivement entraîner à des choses difficiles et des batailles à mener. Nous en serons.

VOTE
UNANIMITÉ