N°18 - Autorisation donnée à Monsieur le Maire d'acquérir des parcelles de terrain situées lieudit La Rabassière, propriété LAUGIER Rapporteur Mme Busca Vollaire

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Mme BUSCA-VOLLAIRE : Monsieur Serge LAUGIER souhaite vendre l’ensemble des terrains dont il est propriétaire à Gardanne. Il est rappelé au Conseil Municipal que suite à l’exercice du droit de préemption en périmètre d’espaces naturels sensibles par acte notarié du 23 janvier 2017, la commune est devenue propriétaire de deux parcelles de terrain d’une superficie totale de 2 ha 13 a 29 ca, dont il était propriétaire lieudit la Rabassière. Monsieur Serge LAUGIER a consenti une promesse de vente au bénéfice de la commune portant sur les trois autres parcelles qui lui restent, d’une superficie totale de 1 ha 98 a 40 ca, situées dans le même quartier au prix de 20 000 euros.

Dans le cadre de la politique foncière active menée par la commune en périmètre d’espaces naturels sensibles depuis 1982, il est proposé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à acquérir ces parcelles et à signer l’acte de vente correspondant devant notaire.

M. MEI : En gros, la politique de la ville en matière forestière, c’est d’acquérir les terrains à partir d’une certaine surface, à partir d’un hectare, de façon à pouvoir les préserver. Je connais un monsieur qui m’a dit "vous nous prenez"... je lui ai dit "non, on ne vous prend pas. Vous pourrez continuer à bénéficier de la forêt". Et donc c’est une politique générale qui nous permet la maîtrise et quand on voit ce qui s’est passé au Portugal et ailleurs, je crois qu’on n’a vraiment pas intérêt à laisser bâtir dans la colline. Les maisons qui sont bâties, ce sont celles qui existaient et pour nous, c’est une façon, sauf exception, de préserver le patrimoine forestier.

M. GARELLA : On est ravis de la politique foncière de la ville mais on aimerait bien que la forêt ne se retrouve pas sur les ribes. Je ne sais pas si vous avez vu récemment les bords de route, les ribes, où il y avait des herbes, c’était très dangereux, il n’y avait plus aucune visibilité et de nombreux habitants se sont plaints, surtout pour le feu. Comme vous le citiez, il ne faut pas construire en colline mais il faudrait que ce soit bien entretenu. On ne sait pas pourquoi, pendant deux mois, il n’y a plus d’entretien qui a été fait.

M. MEI : Si vous aviez appelé le service... Il y a eu une période de fortes pluies qui a continué. Si on avait coupé à ce moment là, ça aurait repoussé. Il faut qu’on coupe quand on est sûr que ça ne va pas repousser. Je pense que vous avez fait la même expérience dans votre jardin. Les pluies, cette année, ont fait en sorte qu’on ait une grande prolifération des herbes hautes et je reconnais que les gens ont raison mais ce qu’on a fait, on aurait dû le refaire. C’est en cours de résorption, depuis une dizaine de jours, on a mis le paquet. Avant, ce n’était pas la peine. On aurait dû recommencer peu de temps après. Vous avez l’information. Je vous remercie de la transmettre.

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