N°07 - Approbation du rapport annuel de la Commission Communale pour l’Accessibilité des Personnes Handicapées – Année 2009 Rapporteur M. Touat

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M. Touat : Conformément à la loi N°2005-102 du 11 février 2005 relative à l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, il est proposé au Conseil Municipal d’approuver le rapport annuel de la Commission Communale pour l’Accessibilité des Personnes Handicapées. Ce document a été transmis à tous les conseillers municipaux avec l’envoi de la convocation et de l’ordre du jour du présent Conseil Municipal.

M. Sandillon : Le rapport annuel que vous nous soumettez ce soir reprend les éléments contenus dans le diagnostic que vous nous aviez déjà présenté et propose à notre réflexion des projets d’études et d’aménagements pour l’année 2010. Nous pouvons le rapprocher du Plan de mise en accessibilité de la voirie et des espaces publics qui fait l’objet de la délibération suivante. Tout d’abord, je suis au regret de constater qu’au regard des enjeux, notamment financiers, le bilan de l’année 2009 reste mince. Au-delà du Cours et du poste de Police qui sont des travaux dont l’objectif principal n’était pas la mise en accessibilité, il ne reste que les travaux de l’Hôtel de Ville et l’étude portant sur le gymnase de Fontvenelle. Ces deux dossiers n’étant pas encore entamés.

C’est donc avec satisfaction que l’on peut noter que les engagements pour 2010 sont beaucoup plus conséquents. La priorité donnée aux écoles est également un motif de satisfaction, car les aménagements réalisés pour l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite ont aussi une valeur éducative, ils permettent d’inscrire dans l’environnement quotidien des enfants ces notions essentielles qui nous renvoie à la valeur républicaine d’égalité. L’accessibilité doit d’ailleurs toujours être pensée en traitant les personnes handicapées de la même manière que les personnes valides.

A ce titre, je regrette profondément que l’accessibilité au Tennis Club de la Palun se fasse depuis l’avenue de Nice, via le stade. Ceci induit une discrimination, d’autant plus intolérable que le projet est récent et aurait dû contenir dès le départ le traitement de cette question de manière satisfaisante. D’ailleurs, il ne résolvera qu’en partie le problème, vous le savez Monsieur le Maire, vous avez eu l’occasion d’accèder au Club, via l’escalier principal. Aucune main-courante, aucun garde-corps, un escalier abrupt et dangereux. Cet accès restera difficile pour de nombreuses mamans et personnes âgées. Aménager une rampe, depuis la voirie de la zone d’activités, menant à une place de stationnement réservée aux personnes à mobilité réduite, derrière le club-house, aurait été une solution préférable, qui aurait permis de traiter la globalité de la problématique.

Le plan de mise en accessibilité nous présente des investissements complémentaires pour un montant global de 4,5 millions d’euros. Nous aimerions connaître les priorités retenues et les travaux qui seront programmés en 2010. Merci de votre attention.

M. le Maire : Sur les terrains de tennis, on est en train d’étudier une solution. M. Touat : En rendant accessible le stade de La Palun cela permettra de rendre accessible l’ensemble du complexe et pas que les courts de tennis. Techniquement ce n’était pas faisable pour les courts de tennis. Trois places du côté du stade vont être créées.

M. le Maire : Les sommes portées sur le document, c’est l’ensemble des opérations que nous devons chaque année prendre en compte.

M. Sandillon : Et pour 2010 ?

M. le Maire : On ne sait pas, on est dans l’incapacité d’évaluer nos recettes et nous devrons faire un choix.

M. Menfi : Vous avez cité l’ascenseur de l’hôtel de ville ce n’est pas de notre faute. Les travaux n’ont pas commencé du fait de la commune, car on attend une dérogation. Cela aurait dû être fait. M. Lambert : Notre groupe est très attaché à cette obligation légale, pour que les trois principes placés au fronton de nos mairies soient appliqués :
Liberté : se déplacer est l’une des libertés fondamentales
Egalité : Comment imaginer que certains accidentés de la vie doivent en souffrir par rapport aux autres ?
Fraternité : le sens même de la vie en société, la fraternité c’est regarder l’autre comme si c’était un frère. Donner sans arrière pensée, vivre dans des relations sociales apaisées, partagées.

Cet engagement d’accessibilité de la ville c’est aussi créer une ville plus agréable, plus facile à vivre, une ville où la voiture retrouve sa place, pour les grands déplacements, la marche la sienne, pour les petits déplacements quotidiens, ceux qui tissent les liens sociaux, ceux qui remettent de l’économie dans la ville.

Et malheureusement, au vu de la situation à Gardanne, où circuler à pied est très contraignant, où se rendre d’un lieu à un autre est pour une personne à mobilité réduite un calvaire (trottoirs trop petits, défoncés, stationnement anarchique des voitures, bornes et autres contraintes de passage un peu partout, etc…) nous demandons une accélération de ce programme, et même plus pour la prochaine fois, la présentation d’un schéma de circulation dans la ville pour les personnes à mobilité réduite SANS utilisation de la voiture, car finalement quand on regarde le rapport, on n’y parle que de l’accès aux bâtiments, rien de l’accès à la ville, à la vie ! En fonction de votre réponse à notre question, nous choisirons notre vote. Merci.

M. Touat : Je tiens à vous rappeler que dans le travail sur l’accessibilité qui est réalisé en relation avec les associations et lié au document, nous avons étudié 7 itinéraires pour faciliter la mobilité des PMR, 7 itinéraires à pied ou en fauteuil.

VOTE
UNANIMITÉ