N°04 - Information : point sur la rentrée scolaire Rapporteur M. Pinet

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M. PINET : La rentrée scolaire 2010/2011 s’est effectuée dans un contexte national difficile. En effet, comme je l’avais laissé entendre lors d’une précédente intervention, le gouvernement a procédé au sein de l’Education Nationale à un grand nombre de suppressions de postes, via entre autre le non remplacement d’un enseignant sur deux partant à la retraite. Pour l’année 2011, le projet de Loi de finances prévoit de réduire les effectifs de plus de 31 000 fonctionnaires.

En ce qui concerne les écoles, près de 9 000 postes d’enseignants doivent passer à la trappe. Pour cela, le ministre Luc Chatel a choisi d’agir comme il l’a dit lui-même "au plus près du terrain", mais cette proximité dont il parle n’ira très certainement pas dans le sens de l’amélioration des conditions d’enseignement. En effet, il envisage ouvertement l’augmentation du nombre d’enfants par classe, réduisant bien entendu les prochaines ouvertures et facilitant de fait les fermetures à venir.

En ce qui concerne notre commune, dans un tel contexte, on ne peut que se réjouir d’avoir eu la réouverture de la 4ème classe à la maternelle de Fontvenelle (réouverture justifiée avec 32 élèves de moyenne/classe) et la non fermeture qui nous avait été annoncée en dernière minute sur les écoles du centre. Ceci permettant aux enseignants et aux enfants de travailler encore cette année au moins dans de bonnes conditions.

A la rentrée, 1 803 élèves fréquentaient nos écoles pour 1778 l’année dernière. Pour ce qui est des collèges Pesquier et Péri, les effectifs restent relativement stables avec 637 élèves pour le Pesquier, ceux de Péri ne nous ayant pas été communiqués à ce jour.

En ce qui concerne les lycées : Valabre et l’Etoile sont stables avec 413 et 320 élèves. Tandis que Fourcade enregistre une baisse de près de 90 personnes. Notons enfin que le centre Charpak accueille cette année huit promotions, soit 400 étudiants, et que nous avons eu à la rentrée au centre Perform de Saint Pierre l’implantation d’un Centre de Recherche et de Documentation Scientifique (CRDS) dans un local mis à la disposition par la Mairie, avec la nomination sur place de deux conseillers pédagogiques qui seront entre autre à la disposition du personnel du secteur de l’Education, ce projet s’inscrivant dans le cadre des projets scientifiques de la commune.

M. LAMBERT : Monsieur l’Adjoint aux Affaires Scolaires, pouvez-vous nous dire où l’on en est du problème de pollution engendrée par la chaudière charbon aux écoles maternelles ? Avez-vous toujours l’assurance qu’il n’y a pas de danger et que les parents soient rassurés : il n’y aura aucune récréation supprimée du fait du dysfonctionnement de la chaudière ? Merci.

M. MEI : Vous avez eu l’information. Je crois que vous avez déjà posé la question, je me trompe ?

M. PINET : C’est quand même dommage que cette chaudière revienne à nouveau sur la sellette. Nous avons eu une réunion avec les représentants de la municipalité, de la Région PACA et les enseignants. Nous nous sommes mis d’accord pour l’implantation d’un moyen pour capter les analyses. Tout est fait dans la clarté.

M. LAMBERT : Les résultats démontreront que les enfants sont sous la fumée polluante. La récréation est régulièrement supprimée. Les enfants sont confinés. Vous ne pouvez pas le contester.

M. PINET : Il ne faut pas dire cela ! Nous ne sommes pas en temps de guerre ! Il ne faut pas dramatiser. Je vous l’ai déjà dit dans une précédente intervention, ne vous faites pas de souci. Nous avons fait en sorte que les analyses soient faites. Nous nous y sommes engagés.

M. LAMBERT : Il n’y a donc pas de problèmes. Les parents, ne vous inquiétez pas ! On n’est quand même pas naïfs... On peut anticiper et savoir qu’il y a un réel problème. Un filtre sera utilisé. Ce n’est pas un gros investissement qui est demandé !

M. PINET : Nous verrons bien les travaux qui seront demandés pour être aux normes.

M. MEI : Nous sommes en train de finaliser nos accords pour que l’on puisse acquérir une nouvelle chaudière aux nouvelles normes.

M. LAMBERT : Il y a quelque chose qui me dépasse : pourquoi ne peut-on pas mettre un filtre sur cette chaudière ?

M. CALEMME : Pouvons-nous connaître le nombre de dérogations scolaires ?

M. PINET : Je ne les ai pas en tête. Rapprochez vous du service.

M. MEI : Mme Planidis vous répondra précisemment.

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