N°01 - Débat d'Orientation Budgétaire Rapporteur M. le Maire

Publié le

Monsieur le Maire : Je prends la parole en ce qui concerne le Débat d’Orientation Budgétaire, c’est Yveline qui va le présenter, mais je voulais donner les grandes lignes. D’abord, nous n’augmenterons pas les impôts, les tarifs augmenteront eux de 1%, le coût de la vie. Je vous répète, ce que tous les maires répètent, c’est la diminution, sans arrêt et des aides de l’Etat qui de moins en moins assume ses responsabilités. Il y a le grand débat, mais, je préfèrerais qu’on nous règle ce que l’on nous doit.

Cette année, nous allons investir pour 12 millions d’euros, ce qui n’est pas neutre, notamment la cuisine centrale, les aires de jeux, la salle de spectacle, les études sur l’ancienne caserne qui nous est maintenant revenue et puis d’autres points qu’Yveline va développer. Je crois, je parle sous le contrôle d’Anthony Pontet nous allons engager des dépenses importantes en ce qui concerne la rénovation des bâtiments scolaires.

Et puis, avant de passer la parole à Yveline, je voulais remercier tout le personnel des efforts qu’ils ont fait, ce n’était pas facile, il y a eu un effort dans tous les services qui se traduit par des économies de 5% sans diminuer les prestations du Service Public. Ce n’est pas rien et puis 3 millions d’emprunt cette année de quoi continuer à avancer et en même temps en gérant d’une façon "maternelle" les finances communales.

Mme Primo : L’essentiel a été dit. Je pense que ce qu’il faut donner également comme information, mais vous en avez la traduction dans le document, c’est que dans le cadre du cadrage budgétaire on observe un effort de 5% sur le budget du fonctionnement qui a continué à être demandé aux services. Je m’associe aux remerciements qui ont été formulés, parce que le souci on le sent bien, des services, c’est de participer à cet effort, tout en essayant de maintenir un Service Public de qualité et pour l’essentiel on y parvient.

Peut-être que ce qu’il faut noter aussi, c’est du point de vue des réserves, juste je vais ajouter cet élément là, mais c’est aussi dans le contenu du rapport du Débat d’Orientation Budgétaire, c’est donc 12 millions de réserve, dans lesquelles cette année on va puiser 3 millions d’euros pour permettre l’investissement tel qu’il est proposé et tel que l’a décrit, Monsieur le Maire, tout en insistant sur le fait que cette année 2019, c’est l’année pour la cuisine centrale va être livrée et où l’essentiel du paiement de la cuisine centrale qui va être pris en charge. Donc, 3 millions d’euros de propositions concernant un emprunt et le fait de puiser 2 millions d’euros dans les réserves.

Alors pourquoi on continue à garder ces réserves, on peut se poser la question, mais il nous semble important avec les incertitudes qui continuent à peser, concernant notamment le transfert de la voirie qui n’est aujourd’hui toujours pas finalisé du point de vue de la métropole que l’on puisse pour les années à venir assurer une possibilité au niveau de la collectivité de maintenir notre niveau d’investissement. Je souligne aussi et cela aussi est à remarquer du point de vue de l’effort qui est fait par les services que chacun a pu constater les 11 millions d’investissement qui ont été réalisés l’année dernière, il y a peu d’année où on a fait ce type d’investissement et donc cela veut dire que malgré les réductions, les dotations en moins qui sont données aux collectivités, malgré tout on continue un effort d’investissement important sur des secteurs qui aujourd’hui dont porteurs pour l’avenir de la collectivité et pour l’intérêt de nos populations. Voilà, ce que je voulais ajouter et s’il y a des questions, bien sûr on peut y répondre.

Monsieur le Maire : Vous avez la liste de toutes les propositions, je vous passe la parole, Monsieur Garella.

Monsieur Garella : Merci, Monsieur le Maire. Ce soir, vous nous présentez le rapport d’Orientation Budgétaire pour 2019 et nous nous associons avec vous pour remercier les services qui ont préparé ce document encore une fois, fort clair et limpide. Vous défendez une vision, une idéologie politique et comme c’est souvent le cas chez vous, une double lecture s’impose.

Sur la gestion financière, en 2017, la ville n’a effectué aucun emprunt et a même remboursé un emprunt par anticipation et aujourd’hui vous nous présentez un emprunt de 2 millions d’euros qui démontre un vrai manque d’anticipation dans la gestion de la ville. Vous avez rappelé comme vous le faites à chaque fois qu’un avenir sombre et incertain attendait les communes et les collectivités locales, n’ayant jamais voulu constituer un patrimoine municipal à travers la maîtrise directe de la gestion de notre patrimoine foncier, c’est-à-dire les immeubles d’habitations, les zones d’entreprises, les locaux commerciaux qui auraient garantie des rentrées financières solides et récurrentes tout en évitant chaque année d’être tributaire de l’Etat.

Vous préférez en confier la gestion à des sociétés extérieures comme pour Bandol, ou la société verse un loyer dérisoire, le projet au Puits Morandat où vous confiez la commercialisation à plusieurs sociétés représentant le capitalisme le plus libéral et dont certaines ne sont même pas françaises, le panneau devant le site l’indique "Arthur Loyds", "Cushman et Wakefield", excusez mon anglais, de New York qui a réalisé en 2017, 6,9 milliards de chiffres d’affaires, avouez que pour un maire communiste c’est un choix pour le moins étonnant, surprenant. D’autres structures plus coopératives, locales ou nationales, nous auraient semblé plus indiquées, mais encore une fois c’est votre choix.

Sur les charges de fonctionnement, elles sont de 30 millions 800 000 euros et les charges de personnel en 2018 s’élèvent à près de 23 millions, soit 75% de fonctionnement, il ne reste que 25% pour le fonctionnement courant. Je sais, vous allez nous dire que vous avez fait le choix d’un Service Public fort à Gardanne, alors comment expliquer la baisse de 5% cette année, venant compléter celle de 5% déjà de l’année dernière, soit 10% de baisse en deux ans et là, je vous cite Mme la Première Adjointe l’a souligné "Cette baisse devra être consentie sans incidence sur la qualité des services offerts à la population". Une baisse de 10% de Service Public à Gardanne, je ne pense pas que l’on puisse appeler cela un choix fort du Service Public de la part de la commune.

Lors des voeux à la population, vous vous êtes présenté comme un dernier des défenseurs de ce service public, bien loin des arrêts maladie nombreux qui sont souvent le reflet du mal être au travail, vous avez même souscrit à une assurance pour vous en garantir, assurance qui coûte 650 000 euros par an, à la commune. Ceci accompagné d’un manque de dialogue évident vu les conflits sociaux, les départs les plus souvent non remplacés dans les services, font de Gardanne, une des villes dont le Service Public est le plus en difficulté au quotidien. Il est pour nous urgent de changer de méthode d’accompagnement du personnel municipal pour qu’il retrouve enfin de la confiance et du plaisir au travail, ce qui éviterait que 390 agents signent une pétition pour maintenir la collaboration avec la médecine du travail qui était alors en place.

Vous aimez rappeler que Gardanne est une ville solidaire, où il y a plus de 200 associations, vous maintenez leurs budgets, c’est-à-dire à moins 30% depuis votre élection de 2015. Pour la culture, vous vous êtes fait élire sur un magnifique projet, le grand centre des arts et des loisirs en centre-ville, vous disiez "il réunira un cinéma modernisé, le centre de loisirs, les écoles de musique et d’arts plastiques, des salles équipées et adaptées ouvertes aux jeunes, aux artistes, aux écoles et aux associations avec un magnifique piano bar ouvert à tous". C’est vrai que cela faisait envie. Mais aujourd’hui vous n’avez toujours pas commercé la rénovation de la salle "UNE" du cinéma.

Sur la sécurité vous annoncez une présence plus accrue et surtout plus visible, mais si vous ne doublez pas les effectifs comme on vous le demande chaque fois, ce n’est que de l’affiche sans aucune vraie volonté de régler les problèmes d’incivilité et autres rencontrés au quotidien par les habitants de notre ville. Concernant l’habitat indigne vous oubliez la loi ALLUR de 2017, décret du 19 décembre 2016 qui pouvait en partie nous aider pour lutter déjà depuis deux ans contre l’habitat indigne.

Dans votre budget, il n’y a rien de consacré à la création de places de parkings qui compte tenu des constructions en centre-ville font défaut, rien sur une volonté de création de pistes aménagées sur les modes de transports doux, rien sur la volonté de mise en place d’un service d’entretien performant, ce qui éviterait que des baignoires et des scooters gisent sur l’espace public des semaines durant, rien sur la redynamisation du Centre-Ville, rien sur l’aide et le soutien à la création de projets par et pour les jeunes de notre ville, rien sur la santé et l’aide aux aidants, rien sur la volonté de la création d’une seconde maison de retraite, même si la décision finale n’est pas municipale, rien sur la mise en valeur de notre patrimoine culturel et historique, rien sur le comment favoriser le tourisme à Gardanne, ni comment développer une économie touristique.

Votre budget comme tout budget aura une incidence évidente sur l’année en cours, mais également sur les années à venir. Pour moi, votre budget est comme votre politique et votre majorité en trompe-l’oeil. Une partie et je la crois sincère, est fidèle à ses idéaux à ses valeurs, à sa vision de la société. On peut ne pas être d’accord avec elle, mais elle a au moins le mérite de la clarté. L’autre partie de votre majorité plus opportuniste, déjà en campagne et qui dans un an, reniera ce même budget. Alors peut être que je me trompe sur ma dernière phrase, si c’est le cas, il suffit d’annoncer Monsieur le Maire que vous serez à nouveau candidat ou pas à l’élection qui aura lieu dans un an et que votre majorité, toute votre majorité, soutiendra le ou la candidat(e) qui sera le ou la garant(e) de votre budget…

Monsieur le Maire : Restez sur le Débat d’Orientation Budgétaire.

Monsieur Garella : J’ai fini c’est ma dernière phrase, qui sera le ou la garante du budget que vous nous demandez de voter ici ce soir. Merci.

Monsieur le Maire : Aujourd’hui, on ne vote pas le budget, si vous aviez quelques connaissances, vous savez qu’aujourd’hui, on parle du Débat d’Orientation Budgétaire, et la seule question que je poserai sera "est-ce que vous avez participé à ce débat ?" le budget c’est dans un mois, donc vous ne savez pas trop ce que vous dites. Je voulais rappeler, Monsieur Garella a toujours été pour la Métropole, ici les parkings sont gratuits, ils ne le seront pas quand la Métropole prendra sa place. Les élus socialistes de Gardanne avaient voté contre le rachat du Puits Morandat, rappelez-vous. C’est donc bien de nous donner des leçons, mais n’oubliez pas cela.

Monsieur Garella : Ce sont les mêmes élus socialistes qui étaient dans votre majorité, Mme Aznif et M. Calemme.

Monsieur le Maire : Non, non ce n’était pas le cas. En tant que représentant du Parti Socialiste, je dis que vous êtes mal placé pour parler du Puits Morandat.

Monsieur Amic : Monsieur le Maire, je vous remercie de me donner la parole. Par contre, évidemment pour faire la leçon sur la nature des arguments que l’on peut utiliser sur une délibération, laissez-moi vous dire, Monsieur le Maire, que par moment, il vous arrive quand même de digresser. Aujourd’hui, vous avez tenu 7 minutes en ne parlant pas de la Métropole, je vous en félicite, vous n’êtes venu dessus que sur la seconde partie de votre intervention. Par revenir sur ce que disait Jean-Brice, moi cela fait 10 ans que je suis dans l’opposition, vous ne pouvez pas me taxer que j’étais socialiste, ou dans votre majorité, j’ai toujours été dans l’opposition, c’est ma dixième année que je vous embête à ce poste là et moi j’ai grossi, vous voyez ce que je veux dire, mais les Débats d’Orientation Budgétaire sont toujours les mêmes et on a l’impression que cela va être la dernière année, que c’est l’horreur, que c’est l’incertitude, qu’il n’y a pas de projets à faire etc et cela fait à peu près une dizaine d’années que vous nous promettez des choses que vous ne tenez pas.

Lors des deux dernières campagnes municipales, vous avez eu par deux fois de faire un projet et donc par deux fois de mentir aux Gardannais. La première, assurant que vous alliez mener une politique de gauche et lorsque vous êtes arrivé au pouvoir, vous avez commencé par faire des abattements massifs dans les budgets associatifs, vous indiquez à la page 6 ou 7 qu’il y a un maintien des budgets, mais vous ne pouvez pas davantage les descendre, Monsieur le Maire, vous en avez quand même conscience, je ne sais même pas s’il y a une ville de droite qui a osé faire quand vous êtes arrivé en 2015. Dès que vous avez repris votre fauteuil de Maire, que vous avez laissé vacant un mois, la première décision que vous avez prise c’est celle de diminuer le budget des associations et je pense qu’on s’en souvient tous.

La deuxième décision que vous avez décidé de prendre et c’est la vôtre et pas la nôtre, c’est celle de dire que vous ne ferez jamais le projet du CLAEC et quel projet porteur quand même. Projet culturel porté par votre troisième adjoint qui était censé nous donner, je ne sais pas une renaissance du cinéma à Gardanne, vu que vous avez acté, le décès de notre cinéma depuis pas mal d’années. Décès, que vous confortez de mois en mois en refusant de répondre à notre question sur cet accès à la culture qui pour une ville de 22 000 habitants, avec des gens comme moi qui habitent depuis 41 ans, ont eu l’occasion de se rendre compte que c’était important d’avoir un cinéma à Gardanne, ce n’est quand même pas anodin.

Une troisième remarque, quand même, Monsieur le Maire c’est sur votre volonté et je vous en remercie de maintenir les taux d’imposition, c’est quelque chose qui est renouvelé d’années en années, je ne ferais pas de polémique là-dessus, c’est plutôt un bon signal. Sur les aides de l’Etat, elles diminuent en même temps que vous diminuez votre projet, vous menez comme eux une politique de centre droit et ce n’est pas non plus pour me déranger complètement, mais c’est une réalité politique. Tout à l’heure vous avez remarqué au responsable du Parti Socialiste à Jean-Brice, je ne sais pas si éventuellement c’est lui, mais je voudrais le responsable du Parti Communiste et si c’est lui qui va exécuter pour votre compte l’ensemble de l’orientation que vous prenez.

Aujourd’hui on fait le Débat d’Orientation Budgétaire et vous vous refusez d’orienter la politique, donc vous refusez de nous dire ce qui va se passer dans un an. Vous venez de dire ce qui va se passer pour l’argent, mais vous refusez de dire ce qui va se passer pour les gens, c’est votre position, je continue si vous le souhaitez Monsieur le Maire, mais vous pouvez me couper la parole, vous avez le droit.

Monsieur le Maire : Monsieur Amic, c’est l’année prochaine les élections.

Monsieur Amic : Monsieur le Maire, l’orientation se prépare maintenant, on est en 2019, il n’est pas complètement surréaliste de vous demander ce qui va se passer en 2020 et qui va exécuter les décisions que vous prenez aujourd’hui. Ce n’est pas méchant, je vous pose une question, vous refusez d’y répondre.

Monsieur le Maire : Finissez.

Monsieur le Maire : Je finis, puisque vous refusez de répondre. Je reviens sur les réserves et je remercie Mme Primo, pour son explication très très technique et moi je suis content des réserves de la ville de Gardanne, ce qui prouve que c’est une ville qui a été gérée d’une manière saine.

Madame Primo : Des compliments, je suis contente.

Monsieur Amic : Mais par contre, vous le savez qu’il n’a pas de projets, des reproches, "non, vous le savez, c’est au centre, je fais des compliments, mais aussi des reproches" "c’est ça les centristes, un coup centre droit un coup centre gauche" Madame la Première Adjointe.

Madame Primo : Je me disais aussi.

Monsieur Amic : Par contre, j’en arrive avec une difficulté. Je crois qu’on a enterré quelques deniers, l’année dernière notamment, avec le petit tour de passe-passe comptable qu’on a fait sur la régie des eaux, on s’attendrait à dire, voilà la ville a fait cette économie, a récupéré ces deniers, quels projets on propose en face pour les Gardannais ? Vous ne nous proposez toujours rien, quels projets on propose aux jeunes ? Monsieur le Maire, malheureusement pour vous, je suis le produit de vos mandats cela fait 41 ans que je suis à Gardanne, je suis né la première année où vous avez été élu, je suis un produit pur, vous voyez ce que je veux dire, je suis le fils spirituel, je suis celui que vous avez fabriqué, je suis votre Frankenstein. Jean-Brice est plus jeune, il ne peut pas dire la même chose, moi je suis né le mois de votre élection, donc, vous voyez ce que je veux dire, je suis le produit pur.

Monsieur le Maire : J’ai fait une gaffe.

Monsieur Amic : je continue, et je vous la pardonne Monsieur le Maire, tout le monde n’a pas eu la chance d’être communiste et socialiste. Je finis sur les orientations, rien sur les jeunes, Monsieur le Maire, rien sur la sécurité, on voit bien ici l’absence de volonté d’assurer la sécurité qui est votre première mission en tant que premier magistrat de la ville, rien comme l’a dit Jean-Brice sur un certain nombre de choses, notamment le patrimoine et nos personnes âgées. Donc, nous disons que ce Débat d’Orientation Budgétaire nous l’avons eu, mais nous disons aussi, que nous l’avons eu sans réponse. Merci Monsieur le Maire.

Monsieur le Maire : D’autres interventions ? Jean-Marc, tu peux nous dire deux mots sur le cinéma, parce qu’avec le cinéma qu’a fait Monsieur Amic ? Il faut quand même lui donner satisfaction.

Monsieur La Piana : Nous allons changer de série de film, après l’agitation on va aller vers un film plus calme. Le cinéma, c’est un long travail et je trouve que c’est justement que c’est très très bien qu’on ait pris le temps de le faire, parce que si on avait fait ce qui était proposé, il y a déjà quelques années on refaisait la salle Une, ce qui aurait été une erreur. On a fait une étude qui a permis de voir que ce cinéma avait une vie possible au-delà de la commune et pouvait concerner 70 000 personnes dans le haut du Département.

Qu’il y ait trois salles ?, deux salles ?, est-ce que ce cinéma pouvait servir, non pas simplement comme outil de plaisir, mais comme outil culturel de la ville, outil d’enseignement et qu’il pouvait partager aussi avec les écoles, avec tout ce qui pouvait se faire et qui se fait toujours malgré le fait que ce cinéma soit pas en bon état. Donc, tout ce travail-là, a demandé du temps et aujourd’hui ce qui est décidé et ce qui avance, mais c’est la partie non visible de ce qui avance, c’est que le cinéma va être complètement refait, il va être refait à neuf à l’intérieur à l’extérieur, d’ailleurs en retrouvant l’architecture de l’époque et donc on va avoir sur le Cours, un cinéma digne de ce nom, à la fois sur la programmation et à la fois sur l’aspect architectural et sur le confort.

Cela, demande du temps, c’est-à-dire qu’au jour d’aujourd’hui, il faut compter à peu près deux ans et demi avant que le cinéma ré-ouvre, parce qu’il faudra aussi faire le choix de savoir si on fait les travaux en gardant le cinéma ouvert ou si on doit le faire en fermant le cinéma. Tout cela est un travail qui est en cours. Alors, moi, Monsieur le Maire me dit tout le temps que je suis trop pressé, mais en même temps, si on fait vraiment l’analyse de tout ce qu’on a fait comme travail sur ce cinéma, je trouve qu’on a été tout à fait, tous ensemble d’accord sur le fait que la commune le porte, sur le fait que ce soit pas une DSP et le fait qu’on se débarrasse pas de ce cinéma et qu’on ne le voit pas porter par d’autres et que cela reste quand même un projet communal.

Moi, j’y ai travaillé avec d’autres, Johanne n’est pas là mais elle a beaucoup travaillé sur la question du cinéma et je peux vous dire que c’est un travail qui a été fait en concertation, avec un résultat qui sera un résultat de qualité. Oui, cela prend du temps, mais c’est un temps qui était nécessaire me semble-t-il et on a certainement pas chômé pour arriver aux résultats que vous verrez, puisque vous posez la question de qui prendra la suite, vous verrez que les gens qui prendront la suite profiteront du travail que nous avons fait avant qu’ils arrivent.

Monsieur le Maire : Vous offrirez une place gratuite pour M. Amic, c’est noté au Procès-Verbal, s’il vous plaît.

Mme Apothéloz : C’est une question que je pose parce que j’ai été au COPIL, j’ai participé, effectivement le projet qui a été retenu à l’unanimité par le COPIL me paraît très bien, très porteur. Maintenant, je pense que cela fait près d’un an et il me semblait qu’on devait le proposer et le voter en délibération de façon à pouvoir avancer. Tant qu’on n’a pas délibéré sur la budgétisation etc, cela ne fait que retarder le projet me semble-t-il ?

Monsieur La Piana : Oui, c’est inscrit dans le budget, je ne sais pas si vous avez regardé en détails. Donc, cette année, il y a des choses qui sont lancées. On est au choix de la maîtrise d’oeuvre. Donc, de toutes façons, les choses avancent, on est pas du tout en retard, le problème c’est que ce sont des choses qui demandent beaucoup de temps. On est au choix de la maîtrise d’oeuvre et vous verrez que les choses vont suivre et vous serez au courant au fur et à mesure de l’évolution.

On va faire des réunions régulières sur la culture puisque je vois qu’il y a beaucoup de questions autour de la culture, donc on va en parler régulièrement que ce soit cela, la salle de spectacle, du Puits Morandat, puisque toutes ces questions-là, vous les avez évoquées, malheureusement de façon négative, alors que moi de mon point de vue et du point de vue des gens avec qui je travaille, et bien je trouve qu’on avance bien. Ce n’est pas facile et c’est loin d’être facile pour des questions de budget, pour les questions de choix et aujourd’hui on fait un travail qui va dans le sens de ce que Monsieur le Maire a toujours proposé, aussi bien au niveau de la culture que de la solidarité et au niveau des liens qu’on peut faire entre les couches sociales et aussi d’âges de la population. Quand vous dites qu’on ne fait rien pour les jeunes, je pense que le Centre de Culture Scientifique et Industrielle peut être quelque chose de très porteur pour les jeunes. Le cinéma peut être quelque chose de très porteur pour les jeunes selon ce qu’on en fera exactement. Ce n’est pas l’enveloppe qui va compter c’est ce qui va se passer à l’intérieur, la salle de spectacle aussi.

Madame Primo : Juste quelques éléments, parce que par rapport à ce que vous avez dit Monsieur Amic, sur le tour de passe-passe comptable, régie de l’eau. Je vais quand même, juste un peu rectifier, parce qu’il ne s’agisse pas d’un tour de passe-passe comptable, il s’agissait pour la commune de récupérer les excédents de la régie de l’eau, pour la raison simple, c’est que ce sont les Gardannais et les Gardannaises qui au travers du paiement de leurs factures ont permis ces excédents. Donc, il est juste que ce soit la commune qui les récupère et non pas la Métropole. Ce n’est pas un tour de passe-passe comptable, c’est le mot qui m’a interpellé, vous avez dit ce que vous avez à dire, je dis ce que j’ai à dire.

L’autre élément important me semble-t-il, on parle des éléments de réserves financières que la commune a constituées. Je pense franchement, que si on était des irresponsables d’un point de vue de la vision qu’on peut avoir sur l’avenir, on n’aurait pas travaillé de cette manière-là, si on a fait tout ce travail et encore une fois avec l’aide des services de l’ensemble des élus pour constituer à un moment donné une possibilité pour la commune, tout en réalisant des investissements à un niveau qui n’a jamais été, puisque on a fait la moyenne sur les différentes années précédents, on était sur une moyenne de 8 millions d’euros d’investissement.

On réussit aujourd’hui 10 voire 11 millions d’euros d’investissement. On réussit parce que le taux d’endettement de la commune est bas, à pouvoir emprunter ce que peu de communes, malheureusement ont la possibilité de faire aujourd’hui et vous le savez aussi bien que moi. On emprunte cette année pourquoi ?, parce que les taux d’emprunt sont très bas et qu’en empruntant cette année, on ne met pas la commune du point de vue de son fonctionnement en difficulté. Donc, on a une politique en matière financière cohérente qui permet à un moment donné de faire en sorte que l’avenir soit préservé et ce qui serait irresponsable aujourd’hui, mais cela n’a été la proposition de personne ce serait de ne pas conserver ces excédents qui vont nous permettre de passer un cap qui va être compliqué.

Après, on dit il n’y a pas de projets, aujourd’hui une commune qui réalise une cuisine centrale permettant dans le cadre, y compris l’éducation à la nutrition, dans le cadre de ce qui est offert aux enfants et pas seulement aux enfants de la collectivité, de pouvoir, peut être Monsieur Pontet interviendra, mais ce niveau de qualité du point de vue de la restauration, franchement, si cela ce n’est pas quelque chose d’important, il faut me dire ce qui est important. Je pense que c’est essentiel. Le deuxième aspect, c’est continuer, malgré les difficultés à avoir autant de projets culturels et Monsieur La Piana a parlé du cinéma, mais il y en a d’autres qui sont en cours de développement, si cela ce n’est pas à un moment donné tout en tenant compte des possibilités qui sont devant nous et en créant les conditions que cela soit possible.

On n’a pas parlé tout à l’heure des travaux récurrents au niveau sport, au niveau bâtiments scolaires, au niveau de tout cela et au niveau voirie. On peut aller loin dans le Débat d’Orientation Budgétaire, je pense que ce que l’on a fait, c’est conforme à ce que l’on a dit jusqu’à aujourd’hui, on continue à avoir un taux d’endettement très bas, on continue à faire en sorte que du point de vue de notre budget de fonctionnement, on puisse préserver l’essentiel sans mettre en danger l’avenir et on continue du point de vue de nos investissements essentiels à créer les conditions qui puissent préparer l’avenir.

Je crois que cela, c’est une attitude responsable aujourd’hui, tout en prenant en compte les difficultés, vous ne pouvez pas les nier, personne ne peut les nier, les difficultés qui sont faites aux collectivités locales aujourd’hui, pas seulement les communes, mais pour beaucoup les communes. Donc, on est là-dedans avec une volonté, vous le savez très bien et on continue à le répéter, on pense que la place qui est faite aux communes aujourd’hui, elle ne correspond pas à ce qu’il faut faire. Tout ce qui était au niveau, c’était bien fait par les maires, globalement, quelle que soit leur appartenance politique, parce qu’il y a un vrai contact de proximité avec les populations. On est en train d’enlever cela et on continuera à s’y opposer. Voilà ce que je voulais dire par rapport à la manière dont on a construit ce budget.

Monsieur Pontet : Je voulais compléter ce que disait Yveline Primo concernant la cuisine centrale, c’est un élément fondamental qui va permettre à nos écoles d’être encore plus qualitatives sur les repas qui sont servis, pas que sur les écoles, car il y a aussi, les repas du 3ème Age, le portage des repas à domicile etc. Ce travail de qualité, il va être récompensé dans les semaines qui viennent par un "Label Ecocert" que la restauration va obtenir avec plusieurs étapes, mais en tout cas, on va commencer pas au niveau initial, mais au niveau intermédiaire qui prouve aujourd’hui que la qualité est là.

Je rebondis avec cet outil qui va correspondre à un besoin par rapport à nos enfants à ce que vous disiez tout à l’heure sur la jeunesse. Non, il n’y a pas rien pour la jeunesse et moi je félicite le travail de Jocelyne qui s’investit beaucoup sur le service avec les difficultés qui sont les siennes, qui sont les nôtres, puisque c’est notre secteur éducation sur lequel on travaille, mais je crois que la jeunesse, il ne faut pas la voir comme en matière qu’est-ce qu’on fait directement comme projets pour les jeunes ? Qu’est-ce qu’on fait directement comme cela ? C’est aussi une construction dès la crèche, on ne pense pas à la jeunesse sur les gamins qui ont de 13 à 18 ans. La jeunesse c’est quelque chose qui se construit de la crèche, en passant par l’école maternelle, l’école primaire, le collège, le lycée et là-dessus on met tous les moyens qu’il faut pour qu’il y ait cette cohérence et qu’on puisse former des jeunes à être des vrais jeunes Gardannais en mettant à la fois des infrastructures qui leurs correspondent avec de l’accompagnement à la scolarité, avec des projets d’éducation avec les familles.

On a beaucoup de partenariats là-dessus, avec des comités consultatifs des enfants qui vont se mettre en place dans les semaines qui viennent qui aboutiront certainement à la constitution d’un conseil municipal et plus largement des ados, c’est cela la jeunesse, c’est les enfants et les ados et je crois qu’on ne peut pas dire qu’on ne fait rien sur la question de la jeunesse ce n’est pas vrai. On fait tout un tas de choses, on est toujours sur les études, sur les temps d’accueil, je parle des garderies, je parle des activités qui sont proposées et avec la nouvelle organisation qui a été mise en place, on arrive en partenariat avec les associations à travailler sur cette qualité-là. Voilà, non il n’y a pas rien pour la jeunesse et on est fier de ce qu’on fait.

Monsieur le Maire : Avant de le mettre aux votes, je voulais rappeler que la ville de Gardanne avec Nice, a été choisie par "Que Choisir" pour offrir les meilleurs repas. Donc, Nice et Gardanne dans toute la région PACA. Je mets donc aux voix que vous avez participé sans prendre parti sur le fond.

Madame Nérini : Je voulais intervenir après Anthony, parce qu’on est ado, on ne devient pas tout de suite vieux. On reste encore un petit peu jeune et pour préciser qu’au niveau du logement on prend cela en compte. On a des jeunes couples Gardannais qui veulent rester Gardannais et on travaille beaucoup avec Monsieur Garguilo sur comment faire en sorte que ces jeunes couples puissent continuer à vivre sur la commune et devenir propriétaires sur la commune avec de l’accession à coûts maîtrisés. M. le Maire demande aux Conseillers Municipaux de procéder au vote.

VOTE
UNANIMITÉ