N°00 - Approbation du Compte-Rendu du Conseil Municipal du jeudi 12 décembre 2013 Rapporteur M. le Maire

Publié le

M. MEI : Nous allons débuter ce dernier Conseil Municipal. C’est la dernière séance. Je n’ai pas de commentaires à faire. J’espère que nous allons le finir dans la sérénité.

M. SANDILLON :Je souhaiterais revenir sur les propos rapportés dans le compte-rendu concernant la question n° 26. Cette délibération concernait l’octroi d’une subvention exceptionnelle à l’Office de Tourisme et vous auriez dit, d’après votre compte-rendu : « On est vraiment en train de saccager l’Office du Tourisme ». Ces propos sont d’ailleurs suivis d’un réquisitoire contre Madame Bonnet. Je vous rappelle que les élus de la Majorité qui siègent à l’Office ont toujours voté les bilans moraux et financiers de l’association. Cette prise de position est donc surprenante d’autant que vous présentez les choses de telle manière que l’on pourrait croire que vous lui avez offert la présidence de l’Office. Je vous rappelle qu’il s’agit d’une association, le président n’est pas nommé par le Maire mais élu par les administrateurs.

Vous faites comme avec Monsieur Garella, dont vous encensiez l’entreprise dans Énergies il y a quelques années et que vous traînez ensuite dans la boue quand ce dernier ose se présenter aux suffrages de nos concitoyens. « Au secours, Staline revient » titrait récemment un journaliste de France 3 sur son blog. C’est un peu le même sentiment que nous laisse la lecture des propos tenus à l’occasion de cette délibération... Il n’est pas acceptable que le conseil municipal soit l’occasion d’attaques personnelles comme vous avez pu le faire, en l’absence de Madame Bonnet en plus, lors de la séance du 12 décembre dernier. Merci.

M. MEI : Je vais répondre en ce qui concerne Mme Bonnet. Je maintiens que Mme Bonnet, présidente de l’Office du Tourisme et présidente du Comité de Soutien à M. Garella, ce n’est pas acceptable dans une vie associative. Alors depuis, je ne le dis plus parce qu’il y a eu de tels changements qu’effectivement, dans la sérénité, nous allons continuer à travailler avec l’Office du Tourisme pour le bien de la ville. Alors, après, c’est vrai que M. Sandillon me traite de stalinien...

M. SANDILLON : Je n’ai pas dit ça. J’ai cité FR 3.

M. CALEMME : On aurait dû mettre les guillemets alors...

M. MEI : Il y a eu de la part de FR 3 une invitation qui a été faite au maire de Gardanne, à M. Garella et à une dame qui s’appelle Leproux, apparemment désignée par l’UMP. J’ai écrit, et Chantal pourra le confirmer, j’ai appelé le responsable et je lui ai dit que je voulais bien participer à une émission, mais si les quatre candidats importants sont présents. Vous entendez ?! C’est la vraie démocratie et j’ai donc écrit au directeur : "Je suis surpris à la lecture du blog politique de France 3 publié par Joël Barcy. Quand votre rédaction m’a sollicité par l’intermédiaire de mon cabinet lundi 17 février 2014, elle m’a proposé un débat dans l’émission "La voie est libre" samedi 22 février avec Mme Leproux, investie par l’UMP et M. Garella, investi par le PS. J’ai alors demandé à ce que les candidats soient présents lors de ce débat, et notamment Mme Cruveiller qui aux dernières élections a obtenu un score de 17 %, et M. Rigaud, qui fait campagne active et dispose d’un local de campagne. Je les ai personnellement informés de ma démarche. Je vous confirme que j’étais prêt à débattre si toutes les listes étaient représentées. Comme les conditions d’un vrai débat démocratique n’étaient pas remplies, j’ai fait part de mon intention de ne pas participer à cette émission. C’est ma conception de la démocratie et apparemment, ce n’est pas celle de votre rédacteur en chef. Qui est le stalinien ?"

J’ai écrit au CSA, au directeur de la télé nationale, le président de France Télévision, j’ai écrit au défenseur des droits et je vais demander au moins des excuses. Il a dépassé les bornes, ce n’est pas le service public. Vous voyez un responsable d’une chaîne qui insulte un maire comme stalinien ? Qui c’est qui pense à Gardanne que je suis stalinien... à part vous ?

M. AMIC : On le verra le 23 mars. Mais moi je suis un petit peu surpris...

M. MEI : Vous demandez la parole, s’il vous plaît !

M. AMIC : Mais vous m’avez posé une question ! Vous m’avez demandé "Pensez vous que je suis stalinien ?". Je vous ai répondu... Je peux répondre à ce que vous avez dit ? Me donnez vous la parole ? Je vous en remercie.

Monsieur le Maire, Monsieur le candidat du parti communiste, comment doit-on vous appeler ? Je vais vous appeler Meï, si ça ne vous dérange pas. Ce journaliste a-t-il contacté le candidat ou le maire ? Mais vous, vous avez répondu en tant que maire, en lieu et place de candidat, Monsieur Roger Meï. Vous avez signé cette lettre que vous avez entre les mains, Monsieur le Maire. Vous avez tenté de recevoir la presse pour votre candidature en mairie, Monsieur le Maire ! Vous avez fait contacter par les services municipaux. Vous confondez depuis le début... Alors, que vous fassiez des remarques à la presse, je comprends parce que vous êtes directeur de publication. C’est un peu nouveau pour vous. Vous vous essayez à tout cela, cela ne fait que deux ou trois ans que vous le faites alors que Claude Durand le faisait manifestement avec beaucoup plus de professionnalisme. Et donc vous n’avez pas l’habitude, effectivement, que des personnes ne partagent pas votre avis. Et donc vous écrivez au Président de la République, à qui de droit, à la ligue de la liberté et je ne sais quoi parce que vous vous sentez floué.

La réalité, c’est que la presse est libre dans notre pays, peut être pas à Gardanne avec votre journal, mais elle est libre... C’est difficile à comprendre mais c’est la réalité. Vous êtes piqué au vif parce qu’un journaliste de France 3 a indiqué des termes que l’on peut ou ne pas partager. Je n’étais pas là lorsque ces propos ont été tenus. Néanmoins, cela fait un moment que vous confondez votre fonction de maire avec votre statut de candidat. Nous sommes le 20 février, Monsieur Meï et je vois encore à travers toute la ville vos panneaux de bonne année : Roger Meï et le Conseil Municipal. Vous savez très bien que tous les candidats mettent Monsieur le Maire, sauf vous. Vous êtes, Monsieur Roger Meï, le seul à avoir transformé le repas des anciens en repas de Monsieur le Maire l’année de l’élection. C’est quand même particulier ! Vous êtes le seul sur votre blog à détailler ses réponses en tant que maire, en mettant les articles de journal une fois en tant que maire, une autre fois en tant que candidat. Vous êtes, Monsieur Meï, un candidat comme les autres.

M. MEI : Appelez moi Monsieur le Maire ici...

M. AMIC : Mais vous m’avez dit de vous appeler Monsieur Meï tout à l’heure ! Vous l’avez oublié ?

M. MEI : Il a raison. Monsieur Meï, Monsieur le Maire... Alors, je rappelle devant tout le monde que la démocratie veut que toutes les forces soient représentées. C’est ce que je pense de la démocratie.

M. CALEMME : Sur la question du débat démocratique, juste pour souvenir, ça remonte à six ans, il y avait eu un débat entre les différents candidats, tous les candidats étaient représentés et vous aviez déjà refusé d’y participer ! Donc six ans après, je suis heureux de constater que vous étiez si attaché à la démocratie et que vous recevez les candidats adverses dans votre bureau pour téléphoner à France 3.

M. MEI : Est-ce que je peux demander à Mme Cruveiller quelle est sa position ?

Mme CRUVEILLER : France 3 m’a téléphoné pour me proposer de faire un plateau télé samedi. J’ai demandé quels étaient les candidats présents. Ils m’ont dit que tous les candidats n’étaient pas présents. J’ai dit que dans ces conditions je ne viendrai pas parce que la démocratie veut que tous les candidats soient représentés.

M. MEI : Merci Mme Cruveiller. Si vous le voulez bien, nous retournons au compte rendu du conseil municipal précédent et nous pouvons passer à son vote.

VOTE
POUR   ABSTENTION
Majorité municipale 26
  M. Amic
M. Sandillon
M. Calemme
Mme Facchini
Mme Cruveiller (2)