La première pierre du Centre Microélectronique de Provence Georges-Charpak a été posée le 30 janvier

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François Loos, ministre de l’industrie, a posé la première pierre du Centre microélectronique de Provence Georges-Charpak (CMP-GC) le lundi 30 janvier à 16h sur le site de Château-Laurin. Des blocs de charbon, un waffer de 300 millimètres et une clé USB ont été symboliquement regroupés dans une vitrine. La cérémonie, animée par le journaliste Gaby Olmeta, a attiré plus de six cents personnes sous un chapiteau dressé sur le terrain où seront construits les logements pour les étudiants.

"L’ambition d’une école des Mines, c’est de divulguer les connaissances et pérenniser l’activité. C’est la preuve que le progrès économique et l’idéal républicain vont de pair", a anoncé François Loos. Le ministre a aussi rappelé que "Sophia Antipolis a démarré comme ça, il y a trente ans, comme une annexe de l’école des mines de Paris."

Roger Meï rappelait pour sa part que "il y a trois ans, à un jour près, la mine cessait son activité. Je rends hommage aux mineurs. Cette école qui s’installe ici, c’est aussi le résultat de l’action qu’ils ont menée. Le CMP va participer à la reconversion de la région."

La maire d’Aix-en-Provence, Maryse Joissains-Masini, soulignait "la collaboration entre les deux communes sur le CMP et sur Cézanne 2006. C’est un juste retour des choses que le CMP soit implanté ici."

Pour le Conseil général des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini s’est dit "convaincu du rôle des passerelles entre l’industrie et la recherche. C’est pour cela que le Département a investi 11 millions d’euros. Je sais que les engagements de l’Etat seront tenus", a-t-il ajouté en direction de François Loos.

Michel Vauzelle, président du Conseil régional, a lui aussi souligné la participation majoritaire des collectivités territoriales (60% du total) et a rappelé que cet effort devait être compensé par la création de 160 postes par l’Etat.

Enfin, le Prix Nobel de physique Georges Charpak, qui a donné son nom au CMP, a confié qu’il avait "utilisé l’électronique sans rien y comprendre. Mais j’ai la passion de l’enseignement. Je suis né en Ukraine, et j’ai découvert l’école en France, j’en suis toujours reconnaissant."

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