A l’initiative du Service Vie des quartiers, une Brigade prévention / information a été mise en place il y a quelques jours à Gardanne et à Biver. L’objectif ? Renforcer la cohésion sociale et les solidarités au sein des quartiers, lutter contre les sentiments d’insécurité et d’isolement et agir rapidement aux situations d’urgence.
Rattachés à ce service dans le cadre de ce projet, Carine Liotaud, Louis Terrade, Magid Guermoudi et Naïma Khamis arpentent au quotidien les quartiers de la ville, sous la responsabilité de Chabane Belaid. Comme l’explique ce dernier, « Covid, renforcement du plan vigipirate créent un climat anxiogène au sein de notre population. Les habitants ont besoin de se sentir entourés, soutenus, il est également nécessaire de rétablir certaines vérités, qu’elles soient nationales ou locales, d’apporter des informations complémentaires, de tenir les gens informés de ce qui est mis en place à Gardanne comme à Biver. Le fait d’avoir créé cette brigade nous permet de garder un lien privilégié avec eux, de faire remonter des problématiques et de faire remonter certaines situations aux services et structures adaptés. »
Munis de fiches de suivi, les équipes parcourent les quartiers de la commune du lundi au vendredi selon un planning organisé en amont. Elles sont également présentes sur les marchés du mercredi et du vendredi, munies d’attestations dérogatoires de déplacement distribuées à ceux qui en ont besoin ; un prétexte (fort utile cependant) pour lancer la conversation, et s’assurer que tout aille bien. « Au sein des quartiers, expliquent les agents de la Brigade, les habitants ont plus de temps à nous consacrer. Ils vont nous poser des questions très diverses qui peuvent traiter du problème de stationnement au ramassage des feuilles, en passant par des problèmes de voisinage ou des demandes de logement. Il y a beaucoup de mal être et d’incompréhension, chez les jeunes comme chez les plus âgés qui ont du mal à se projeter vers un avenir plus serein. »
Sur le marché, ce vendredi matin, et face à la caméra de France 3, l’ambiance est tantôt détendue chez les uns, moins optimiste chez les autres. Un peu de peur, un peu de ras-le-bol, mais un ressenti quasi unanime d’avoir la chance de vivre à Gardanne.
Les situation jugées urgentes sont remontées immédiatement aux services concernés. Pour le reste, des cellules de veille sont organisées régulièrement et chaque cas y est exposé.
Si vous les rencontrez, en ville comme dans vos quartiers, n’hésitez pas à leur faire part de vos remarques, ils s’occuperont du reste !