Ville de Gardanne
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« Le but c’est que les gens se rencontrent »
Solidarité / Energies 318 - Bruno Colombari
mardi, 23 juin 2009

Après neuf mois de fonctionnement, le dispositif Citoyen solidaire se diversifie avec des ateliers jeu d’échecs ou une rencontre avec les retraités au centre microélectronique Charpak.

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Centre microélectronique Charpak

Le 11 juin dernier, une quarantaine de retraités ont passé l’après-midi au centre microélectronique Charpak, route de Mimet. L’objectif, préparé par Citoyen solidaire et les élèves ingénieurs de la junior entreprise M-Gate, était de proposer aux seniors des ateliers sur l’informatique et le multimédia, afin d’identifier leurs connaissances, leurs pratiques et leurs besoins. En fait, la visite a largement débordé ce cadre, avec une présentation du CMP Charpak par son directeur, Philippe Collot, lequel a dû répondre sans détour à des questions sur les perspectives scientifiques de la recherche médicale (cornée artificielle, lutte contre la maladie de Parkinson).

La visite des locaux a du être raccourcie par manque de temps, mais les retraités ont tout de même pu découvrir le principe de la carte à puces, les méthodes de détection du radon ou le remplacement prochain des codes-barres par les puces RFID (identification par fréquence radio). Les visiteurs se sont ensuite répartis en quatre ateliers animés par des étudiants, des bénévoles de citoyen solidaire et les animateurs multimédia de la Médiathèque : il s’agissait d’identifier, sur un diaporama les objets du quotidien (téléphone, télévision, caméra...) qui faisaient partie des technologies nouvelles, de détailler le nombre d’écrans dont on dispose chez soi, ou de tester sa dextérité avec des jeux de dessins ou de labyrinthe. Samia, animatrice du foyer Nostre Oustau, résumait le sentiment général : « il faudra revenir  ! »

40 retraités accueillis au centre microélectronique par les élèves ingénieurs

L’atelier jeu d’échecs à la Médiathèque a pour sa part été mis en place à partir du 9 mai. Il a lieu tous les samedis de 15h à 17h. C’est Jean-Henri Stoven, cadre à la retraite de la mine, qui en est à l’initiative. « Il y a une dizaine de participants à chaque fois, pas toujours les mêmes. Le but, c’est que les gens se rencontrent et jouent ensemble. Si ça prend, il est possible qu’on monte un club. Je suis d’ailleurs surpris qu’il n’en n’existe pas encore à Gardanne. » Le profil des participants est très diversifié : il y a des joueurs confirmés, ceux qui passent des heures à jouer en ligne sur Internet, des collégiens, des retraités, des débutants qui cherchent à acquérir des bases...

« On fait des matches en tête à tête ou à deux contre deux, et des exercices. » Les ouvertures les plus courantes sont ainsi disséquées, mais aussi les trois façons de parer un échec, qu’est-ce qu’une poubelle... « Le contact humain est important, témoigne Michel. On discute, on échange, c’est vivant. Sur Internet, on peut jouer contre le monde entier, mais il n’y a aucun échange, à part des applaudissements à la fin de la partie. » Ici, quand quelqu’un a fini une partie, il va aider les autres.

C’est ça aussi, l’esprit Citoyen solidaire.