Ville de Gardanne
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Du moulin à la bergerie
Vieille ville / Carole Nerini
lundi, 18 février 2008

Le 2 février, malgré le froid et le vent, les habitants de la vieille-ville se sont déplacés en nombre pour assister à l’inauguration de la table d’orientation du moulin et de la place de la bergerie rénovée.

Au pied du moulin, les associations Lou roudoulet dei mielo, Parlaren gardano et Lou cepoun n’ont pas manqué ce rendez-vous. Le berger de Mimet, accompagné de ses chèvres et de ses moutons est là aussi. En musique traditionnelle provençale, les personnes présentes se sont rassemblées autour de la nouvelle table d’orientation. De ce haut lieu, et grâce à cette installation, on domine la ville et ses alentours. « Le résultat de ce travail est remarquable, souligne Jeannot Menfi, adjoint aux travaux et au patrimoine. Le personnel de l’Office de Tourisme et de la Direction des services techniques ont réuni leurs efforts afin de la réaliser de façon la plus précise possible et c’est très réussi. »

Toujours en musique, le cortège s’est dirigé vers la montée du Cativel dernièrement rénovée et réaménagée, avec sa placette, l’enterrement des fils électriques, la réfection des marches et des murets. A cet endroit se trouvait l’ancienne bergerie de la famille Rinaudo, à nouveau réunie dans ce quartier pour l’inauguration de la place de la bergerie Planet dou pastre Micheù. L’émotion est à son comble lorsque la famille découvre de vieilles photos du lieu, remplies de souvenirs...

« Avant, il n’y avait pas d’habitation là. Ca, c’est mon époux et moi, devant la bergerie. Regarde Mathis, tu vois, là, c’est papi et mamie. » Les commentaires, tout comme les anecdotes du quotidien vont bon train. Louis Rinaudo se fait porte parole de la famille, « on jouait au ballon, ici, il y avait une vraie vie de quartier, la rue s’appelle rue de l’Accord, et cela traduit bien l’ambiance de l’époque. Entre voisins, on se connaissait tous, on passait du bon temps ensemble. Je me souviens des mineurs qui revenaient en vélo, je revois Caroline, la grand-mère de Jeannot, portant son sac de bois sur la tête. Il y a aujourd’hui des visages qui me sont familiers, ça fait chaud au coeur. »