Ville de Gardanne
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Le Centre microélectronique de Provence
mercredi, 5 août 2009

JPEGCréé en 2002, le Centre microélectronique de Provence est l’un des six centres de formation et de recherche de l’école des mines de Saint-Etienne, une des plus prestigieuses de France. Installée dans ses nouveaux bâtiments en janvier 2008, elle porte le nom du prix Nobel de physique Georges Charpak.

Le Centre Microélectronique de Provence Georges-Charpak, annoncé par Lionel Jospin le 15 mai 2000 à Rousset, a été officiellement confié par le ministère de l’Industrie à l’Ecole des Mines de Saint-Etienne le 12 mars 2002. La microélectronique est une des cinq options du diplôme d’ingénieur civil des mines, avec deux options de 3ème année : génie industriel et intégration de systèmes.

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Selon l’Ecole des Mines, l’objectif est de former les ingénieurs de demain capables de relayer la croissance de la microélectronique dans de nouveaux secteurs porteurs : environnement, sécurité, vie domestique, santé...

Le centre, inauguré le 30 janvier 2008, s’installe en mars de la même année dans ses nouveaux bâtiments à l’avenue de Mimet, après avoir été hébergé depuis 2002 à Biver, au centre Saint-Pierre, mis à disposition par la Ville de Gardanne.

 

 

 

Voir aussi Chronologie : les dix ans du CMP Charpak

voir la vidéo de l’inauguration
ENMSE site Georges Charpak
Agrandir le plan
Formation d'ingénieurs en microélectronique dépendant de l'Ecole des Mines de Sainte-Etienne
 

Lire les articles parus dans Energies sur le Centre Microélectronique de Provence

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En 2009, le CMP-CG compte 350 étudiants (ingénieurs civiles des mines, ingénieurs spécialisés issus de l’ISMEA, masters et salariés en alternance) et 25 doctorants, encadrés par une centaine de collaborateurs dont une quarantaine de chercheurs et d’enseignants-chercheurs.

Le CMP est constitué à ce jour de trois départements de recherche :
- Le département « Sciences de la Fabrication & Logistique » (SFL), très axé sur l’optimisation de la production des composants microélectroniques et sur les nouveaux usages des solutions communicantes (RFID) en matière de gestion de la chaîne logistique.
- Le département « Packaging et Supports Souples » qui contribue au développement de l’électronique imprimée sur support flexible (étiquettes intelligentes, passeports électroniques...) et conduit des recherches sur les technologies avancées d’intégration de circuits intégrés pour accroître la performance et réduire le coût de fabrication des microsystèmes.

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- Le département « Systèmes et Architectures Sécurisées » (SAS) se concentre sur la sécurité des circuits intégrés des cartes à puces. Il s’agit en particulier d’assurer la protection logicielle ou matérielle des données électroniques traitées et stockées par ces circuits face aux attaques de personnes mal intentionnées (hackers). Ces études sont menées en partenariat avec le CEA Leti de Grenoble.
- Le centre ouvre un quatrième département en septembre 2009, centré sur les applications de la microélectronique pour la biologie et la santé.

Le CMP participe aussi activement à la vie de la commune, notamment à l’occasion de la fête de la science, par des journées portes ouvertes ou des actions de formation.

voir la vidéo de la fête de la science en 2008

 

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En septembre 2004, une convention portant sur la constitution d’une équipe commune de recherche entre l’École des mines de St-Étienne, le LETI de Grenoble et le CEA de Cadarache a été signée en Préfecture des Bouches-du-Rhône. Cette équipe mixte de chercheurs sera basée au CMP de Gardanne.

En juillet 2005, 67 pôles de compétitivité viennent d’être créés par l’État dont 6 à vocation mondiale. PACA a été choisie pour sa filière microélectronique. Gardanne avec le Centre microélectronique de Provence va y prendre une part active.

Georges Charpak

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C’est en 1992, où il obtient le Prix Nobel de Physique pour ses détecteurs de particules, qu’il commence à être connu du grand public. Né le 1er août 1924 en Pologne, il émigre en France et fait ses études à Paris. Résistant, alors membre du parti communiste, il est arrêté en novembre 1943 et déporté à Dachau en juin 1944. Il sera libéré par les Américains en avril 1945. A la Libération, il est naturalisé français et reprend ses études à l’École des Mines, d’où il sort ingénieur. Chercheur en physique nucléaire au CNRS, il rejoint le CERN (centre européen pour la recherche nucléaire) en 1959 où il fera carrière. Il conçoit de nouveaux détecteurs de particules, permettant de reconstituer en temps réel la trajectoire d’une particule élémentaire.

Ses recherches ont débouché sur des applications en biologie et en médecine, permettant de limiter les radiations émises par les appareils de radiologie. Il entre à l’Académie des sciences en 1985 et obtient le Prix Nobel de physique en 1992. Fervent défenseur de l’énergie nucléaire, selon lui relativement inoffensive, il développe par ailleurs le programme la main à la pâte inspiré du prix Nobel américain Leon Lederman. Cette pédagogie, permettant aux scolaires de découvrir la science par l’expérimentation plutôt que par la théorie, a été reprise en France par Robert Germinet qui l’adapte à ses élèves ingénieurs et la rebaptise Apprentissage par l’action. Elle devrait être appliquée également à Gardanne et mettre notre ville, comme l’a précisé Georges Charpak, "à l’avant-garde de l’Europe" en la matière.


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