Ville de Gardanne
https://www.ville-gardanne.fr/No32-Autoriser-Monsieur-le-Maire-a,2527
N°32 - Autoriser Monsieur le Maire à signer l'avenant n° 1 au marché 04/32/EP : Réhabilitation de l'ancienne décharge du Vallon Saint-Pierre - Réalisation d'un déversoir de crues
Rapporteur M. Menfi
mercredi, 6 avril 2005

M. MENFI : Des adaptations et modifications dues à des contraintes techniques ont été nécessaires. Ces modifications concernent d’une part la suppression du tri des mâchefers (produit non valorisable) et d’autre part, la modification des talus (pente, mise en place de terre). Il est également nécessaire de prolonger le délai du marché pour intempéries et intervention EDF. Il est proposé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à signer l’avenant n° 1 en moins value de 13 302,30 euros H.T et prolongeant le délai d’exécution du marché de 2,5 mois. Cet avenant a été soumis à l’avis de la Commission d’Appel d’Offres le 08 mars 2005 qui a émis un avis favorable. Mme BONNET : Nous avons pu, très récemment, visiter les travaux pharaonesques engagés pour la réhabilitation de l’ancienne décharge du Vallon St Pierre. Le coût et les travaux semblent démesurés pour un si petit ruisseau... mais il semble qu’il fallait le faire. On ne peut que regretter lors de cette réunion de chantier l’absence des gens du quartier qui n’ont pas été invités alors qu’ils subissent les nuisances de ces travaux en bruit, passage d’engins et de camions sur ce chemin étroit et qui se posent beaucoup de question sur ces travaux, sur l’état des nappes phréatiques, leur contamination éventuelle. Où est "la concertation" que vous prônez habituellement Monsieur le Maire ? A quand une réunion qui permettrait au technicien, dont l’exposé a été très clair, merci M. Bossy, de le présenter aux gens de ce quartier ? M. BASTIDE : L’ancien incinérateur du Syndicat intercommunal des ordures ménagères se trouvait sur l’ancienne décharge Saint Pierre. Nous l’avons détruit dès que nous en avons été propriétaires et que la nouvelle décharge Malespine a été créée. Les déchets d’incinération avaient été enfouis dans cette décharge tout comme ultérieurement quelques monstres. Lors de la réhabilitation de la décharge, après qu’une première tranche ait réglé les problèmes d’innondabilité, nous avions prévu de recycler les mâchefers que nous pensions y trouver. Cela a été impossible. En effet, nous avons retrouvé des déchets carbonisés et répartis dans le sol. Nous nous serions crus dans une décharge non contrôlée. Nous n’avons pu enlever que très peu de déchets et nous devrons apporter de la terre pour permettre la reconstitution du sol pour replanter une végétation adéquate. Nous allons revégétaliser. C’est à ce moment là qu’il y aura une concertation. La première partie, c’était un tuyau qui allait s’affaisser avec des risques d’inondation. Si le tuyau devait s’affaisser, l’eau risquait de passer dessus et d’aller plus bas. Quant aux travaux pharaonesques, c’est juste pour permettre à l’eau de s’évacuer. Si c’est un peu cher, on est aujourd’hui entre 70 ou peut-être 92 % de subventions. On fera un troisième dossier où il faudra réfléchir sur ce qu’on va faire aux espaces plantés. M. MEI : Quand nous avons été élus, nous avons trouvé cette situation dans le vallon de l’incinérateur qui polluait de façon scandaleuse. Ceux qui étaient là à cette époque s’en souviennent. Mon prédécesseur avait construit un incinérateur utilisé par d’autres communes. Cela avait coûté 500 millions pour Gardanne et un franc pour les autres, qui étaient majoritaires au Conseil d’Administration. Quand nous avons été élus, nous n’avons pas pu faire n’importe quoi. Nous sommes contre les incinérateurs. On l’a détruit dès qu’on a pu en redevenir les propriétaires. C’est une histoire qui se termine bien. Les travaux ne sont pas finis, il fallait les faire. Il y a un véritable barrage qui aurait pu créer beaucoup de problèmes à l’environnement. Mme BONNET : Je suis tout à fait d’accord avec que vous venez de dire mais tout ce que vous me racontez, ce n’est pas mon problème à moi. Je vous parle de la concertation avec les gens du quartier. Le maniement de la langue de bois, cela se pratique bien. Les gens du quartier ne savent pas à quoi servent ces travaux. Ils m’en ont fait part, à vous aussi, vous y habitez Monsieur le Maire. La concertation, ce n’est pas quand les travaux seront terminés. C’est les gens qui se demandent à quoi cela sert. Je me rappelle qu’à la visite de l’autre jour, on avait invité l’ensemble des élus. Ce jour là, on n’a pas invité l’ensemble de la population. M. MEI : J’ai entendu de votre part des travaux pharaoniques : je le prends comme un compliment. Ceux-là au moins vous les avez vus puisque vous disiez que vous n’en voyiez pas. Mme BONNET : Pharaonesques, ce n’est pas tout à fait pareil que pharaoniques. Nous votons pour cette réalisation. Je demande simplement la concertation pour les gens du quartier.

UNANIMITÉ