Ville de Gardanne
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Collégiens solidaires
Gabriel-Péri / Carole Nerini
jeudi, 17 mars 2005

De manière générale, quand on a entre 12 et 16 ans, le programme scolaire auquel s’ajoutent les activités extra scolaires ne laissent pas une grande place au reste. Et pourtant, au collège Gabriel-Péri, grâce à la sensibilisation initiée par l’ensemble de l’équipe éducative, certains prennent le temps de participer à diverses actions citoyennes.

Depuis le début de l’année scolaire, plusieurs élèves bénévoles ont pris en charge la gestion du tri sélectif du papier. En classe de 4 e, Linda et Amina prennent la chose au sérieux : « On essaie comme on peut de sensibiliser nos camarades au tri. Il nous semble important de défendre le recyclage du papier pour éviter le gaspillage. » Une autre action citoyenne a été initiée par les élèves de la chorale du collège, dirigée par Daniel Beaume. En effet, les CD enregistrés (Libérez les enfants et La force des papillons) ont été mis en vente et la totalité de l’argent récolté, soit 520 euros, sera reversé à Unicef Asie. Rappelons que l’an dernier, le foyer socio-éducatif avait remis 1 600 euros au Bureau International du Travail pour son programme d’abolition du travail des enfants. Pour Gwendal, Charline et Maxime, « si chacun fait un peu, les choses pourront évoluer. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’aurait jamais pensé que nos chansons soient enregistrées et que nous participerions à une action de ce type. Pour nous, on allait simplement chanter dans une chorale. »

Puis, à l’initiative du Comité d’éducation à la santé et à la citoyenneté du collège, l’ensemble des élèves de 4 e a été formé aux premiers secours par le SDIS 13, 120 sur 127 ont été reçus. « Devant la suppression des postes d’aides éducateurs, les activités entre 12h et 14h ne fonctionnent plus de la même façon, explique Philippe Salomez Conseiller principal d’éducation. Nous avions des personnes qui coordonnaient diverses actions de solidarité, notamment l’entretien d’une correspondance avec une école primaire au Sénégal. Notre engagement continue, mais nous sommes dans l’obligation d’œuvrer en fonction du temps dont nous disposons. »