Ville de Gardanne
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N°26 - Autoriser Madame la Première Adjointe à approuver et à signer le cahier des charges de cessions des terrains ainsi que ses annexes, les futurs cahiers des charges particuliers à chacun des lots cédés et les statuts de l'Association Syndicale Libre du lotissement du Pôle Yvon Morandat
Rapporteur Mme Primo
lundi, 2 octobre 2017

Mme PRIMO : Dans le cadre de l’aménagement du site du Puits Morandat, il est proposé au Conseil Municipal d’autoriser Madame la Première Adjointe à signer le cahier des charges de cessions des terrains, les cahiers des charges particuliers à chacun des lots cédés et les statuts de l’Association Syndicale Libre. En effet, le lotissement prévu est un Pôle économique, culturel et énergétique qui a pour objet d’accueillir des activités industrielles et tertiaires, des équipements culturels, des espaces et des équipements publics, des services et un hébergement hôtelier.

En conséquence, il a été nécessaire de mettre en place un cahier des charges qui fixe les conditions de cessions ou concessions d’usage à l’intérieur du périmètre du lotissement et impose des prescriptions urbanistiques, architecturales, administratives, environnementales et sociétales. Enfin, une Association Syndicale Libre a été constituée en ayant pour objet de gérer, au nom des futurs colotis du Pôle, les installations et équipements communs, ainsi que les services d’intérêt.

M. GARELLA : Je n’ai pas très bien compris la position de la commune ou de Madame Primo. J’ai reçu moi aussi le journal Trajectoires dans lequel on décrit la métropole assez souvent, ou vous le faites même ici ce soir, et quand je prends le site de la ville, on annonce la création de 1 000 emplois sur le puits Morandat, on en est ravis, et que ça va devenir un lieu de référence de l’ère métropolitaine en faisant la publicité de la métropole.

Donc je n’ai pas très bien compris si vous êtes pour la métropole ou contre la métropole ? Si la métropole est néfaste ? Parce que là, treize ans après la fermeture de la mine, les travaux ont démarré le 5 septembre 2016. Donc il a fallu que ce soit transféré à la métropole, si j’ai bien compris, pour que les travaux démarrent enfin et que 1 000 emplois se créent. On en est ravis. Je ne comprends pas de l’autre côté pourquoi on décrie la métropole. J’ai toujours l’impression qu’en interne, on décrie la métropole et qu’en externe, c’est : oui, ça va être fabuleux, Gardanne, la culture scientifique et les emplois. Je voudrais juste clarifier la position.

M. MEI : La métropole étant là, qu’est-ce qu’il faut faire ? On se bat pour préserver le maximum d’actions de la ville et il y a d’autres moments où nous sommes obligés d’utiliser la métropole, c’est ce qu’on essaie de faire au mieux.

Mme PRIMO : Je voudrais juste insister sur le fait qu’à mon avis, il n’y a pas de position ambigue vis à vis de la métropole. Personne n’imagine que la commercialisation et la création du secteur économique sur le puits Morandant est née hier. Pour qu’elle se développe en 2016, il a fallu des années de travail, y compris initiées par Monsieur Velly, et il a fallu aussi avant que la commune saisisse l’opportunité de racheter les terrains de la mine pour qu’ils deviennent une zone industrielle ou commerciale, commerciale en particulier.

Je le rappelle encore une fois, mais je crois que je l’ai déjà dit, qu’il y a d’autres collectivités où on a du passé fait table rase. Ce n’est pas ce qu’on a fait. On a juste à un moment donné tenu les engagements qui ont été pris et franchement, aujourd’hui, c’est avec beaucoup d’inquiétude que l’on voit ce pôle historique minier et ces territoires, pour lesquels les gardannais ont investi, partir à la métropole.

Mais aujourd’hui, c’est clair, la loi est ce qu’elle est, ce n’est pas nous qui l’avons votée, et on a tout intérêt, parce que ce sont des emplois, à faire en sorte que ce site sur la commune puisse être un site de grande qualité. Je crois que c’est la seule chose, mais vous ne le démentirez pas non plus, c’est le minimum que l’on doit à tous ceux qui ont fait que pendant des années, notre histoire a été liée à ça.

M. MEI : Je voudrais rajouter que Jean-Claude Gaudin, devant un certain nombre de maires, m’a promis qu’on irait jusqu’au bout de ce projet qui est unique à l’échelle européenne, qui va recevoir un prix dans pas longtemps. Je dis bien : unique à l’échelle européenne ! Récupérer les eaux chaudes de la mine, chauffer, accueillir des entreprises, une liaison avec Marseille pour éventuellement fournir des calories à la ville de Marseille, c’est un projet exceptionnel. Et nous avons reçu il n’y a pas longtemps le BRGM, qui nous a encensés, ainsi que l’ADEME, sur ce qu’on est en train de faire. Il va tellement vite, Nicolas Fortuit, que je suis obligé de le freiner. C’est un projet unique en Europe et on fera dans pas longtemps une conférence de presse sur place avec le Président de Région, le Préfet, etc... Je vous inviterai. Là, il y a quelque chose d’exceptionnel qui est en train de se produire.

Quand la mine a fermé en 2003, j’étais de ceux qui ont versé une larme. Et puis on a dit : à quoi ça sert ? Et on a redémarré, on a acheté Perform, on a acheté les deux centres de vacances, on a acheté le terril sur lequel on a mis 38 000 panneaux photovoltaïques et la ville, dans peu de temps, sera une ville à énergie positive, sans aucun effet de serre. C’est une situation exceptionnelle en France. J’ai d’ailleurs écrit à Monsieur Macron et à Monsieur Hulot pour les inviter à venir ici. Et je leur ai même adressé un pot de miel des ruches municipales.

M. AMIC : On n’a toujours pas compris la position sur la métropole mais on l’aura peut être dans le prochain Trajectoires que je lis avec assiduité. Monsieur le Maire, vous avez parlé de 2003 à 2017, ça fait 14 ans d’après mine, il y a eu différents projets dessus. Vous savez que le projet parc photovoltaïque, vous l’avez donné à un opérateur privé, on n’a pas de quoi en être fiers non plus.

M. MEI : Cela nous rapporte 200 000 euros par an.

M. AMIC : Vous voyez, vous même vous vantez le privé, vous "macronisez". Il vous manque plus qu’un tour. On y arrivera tous à être "Macron". Plus qu’un tour et on y est tous. Je pense sérieusement que ce projet est une grande fierté pour notre ville et a été dignement mené par les équipes, et en particulier par Monsieur Fortuit qui est là depuis un certain temps, et on a vu, excusez moi, le changement, l’évolution positive depuis cette nouvelle direction. Et ce projet, on en est tous très très fiers.

M. MEI : Je vous remercie. Sans compter le projet de culture scientifique... Et même, je vous inviterai au restaurant panoramique en haut du chevalement.

UNANIMITÉ

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• Délibération n°26 - statut de l'ASL, (PDF - 5.4 Mo)