Ville de Gardanne
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A l’école de Tortue, les élèves sont artistes
Chorale / Energies 356 - Bruno Colombari
mardi, 17 mai 2011

Cent trente-six élèves de l’école bivéroise Paul-Cézanne se sont produits sur la scène de la Maison du Peuple le 12 avril dernier. Une comédie musicale qui clôt trois ans de travail en partenariat avec la Médiathèque.

Trop petite, la Maison du Peuple, pour accueillir la foule des parents, grands-parents, frères, soeurs des élèves de l’école Paul-Cézanne. La scène aussi  : il a fallu la prolonger pour accueillir les 136 chanteurs de la chorale Arc-enciel et les musiciens accompagnateurs (de l’association Mega, ainsi qu’un parent et des élèves). François Le Gall, intervenant musique de la Médiathèque, dirige le tout.

« Avant d’être directrice à Cézanne, j’étais à l’école Château-Pitty, explique Sandrine Ida. C’est là que j’ai croisé François, je l’ai fait venir à Biver il y a trois ans. Nous avons travaillé sur la relation avec les familles, sur le respect, sur le vivre ensemble. Les parents apprennent à nous voir autrement, on a d’autres contacts avec eux. La chorale, c’est très important aussi pour les élèves, ça favorise la posture, l’attention et l’écoute. Des parents et des grands-parents ont amené des chansons, nous les ont traduites, nous ont aidés pour la prononciation, à partir de la trame qu’on a choisie. »

Cette trame, c’est l’album Et l’on chercha Tortue, un conte burkinabé que François utilise dans le cadre de l’initiative J’enchante mon quartier. Le final du concert est participatif  : sur la chanson Plus haut, enfants et parents se répondent. « Pas étonnant que ces enfants aient du talent avec des parents pareils ! » taquine François Le Gall.

Le cycle de trois années à Cézanne va maintenant se terminer. Comment continuer  ? « On va faire des ateliers philo animés par les enseignants, ajoute Sandrine Ida. Une rééducatrice du Rased me l’a montré et on a déjà commencé. On assoit les enfants en cercle, ils ont un bâton de parole, on se le passe et on apprend à écouter l’autre. On va continuer à travailler sur le lien, c’est un cercle vertueux. »