Citoyenneté

Une belle fête pour les droits des enfants Energies 387 - Stéphane Conty

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Samedi 24 novembre les enfants et les jeunes étaient à l’honneur lors de “La journée internationale des droits de l’enfant” que la Ville a organisé à Gardanne en partenariat avec l’Unicef et de nombreuses associations. Une journée festive, et une occasion aussi de découvrir certaines des actions menées par la Ville tout au long de l’année.

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24 novembre 2012 : la fête pour les droits de l’enfant

C’est dans la salle omnisports du gymnase Léo-Lagrange que s’est tenue La journée internationale des droits de l’enfant. Des panneaux reprenant l’ensemble de ces droits ont été disposés dans la salle. Points d’information, ils servent également aux enfants qui, munis d’un questionnaire qui leur a été remis à l’entrée, doivent remplir une grille de mots croisés et ainsi découvrir un mot mystère.

Droits à la santé, à l’éducation, au jeu, à la culture, à l’autonomie et bien d’autres encore sont ainsi présentés aux visiteurs. Autant d’aspects qui sont repris dans la plaquette que la Ville a édité pour présenter les actions qu’elle mène au quotidien pour faire valoir ces droits des enfants à propos desquels le Maire Roger Meï précise « qu’ils ne doivent pas rester un simple idéal, mais doivent devenir une réalité au quotidien. Gardanne fait le choix de l’éducation et de l’avenir en travaillant au jour le jour avec la communauté éducative et les familles, sur des projets ambitieux.  »

Un choix qui se manifeste notamment au travers de l’accès par tous aux différents services publics municipaux qui interviennent auprès des enfants et qui sont présents à cette journée. Un accès que la Ville favorise avec la mise en place d’une tarification sociale adaptée aux ressources des familles et s’appuyant sur le quotient familial.

Pour la journée, l’école municipale d’arts plastiques a installé des panneaux le long d’un des murs du gymnase, sur lesquels parents et enfants peuvent venir se dessiner et écrire un message. Ceux-ci seront ensuite mis en place sur le mur d’expression situé près du parking Savine.

L’école municipale de musique a pris ses quartiers dans un coin du gymnase et propose de venir essayer des instruments. Guitare, synthétiseur, trompette, trombone à coulisse, tuba, accordéon, violon et violoncelle sont ainsi livrés à la curiosité des visiteurs. Si les parents se montrent souvent réticents à essayer, les enfants eux ne se font pas prier. « Souvent on a peur d’aborder l’instrument. L’idée ici est de faire essayer pour démystifier le truc, » explique Paul Giancaterina, directeur de l’école de musique.

Sur les stands animés par les services du secteur Éducation et par des associations comme par exemple Les verts terrils ou le Secours populaire, les enfants peuvent s’amuser dans des ateliers de pâte à modeler, dans le coin des jeux, mais aussi sur l’atelier dédié à l’alimentation où ils ont découvert différents légumes en fonction des saisons ou de nouvelles saveurs en piquant dans les assiettes où des denrées leur sont proposées.

Pour les plus rêveurs, la Médiathèque a aménagé l’un des vestiaires du gymnase en boîte à histoires où enfants et parents ont eu tout loisir de se délecter des lectures des animatrices de la Médiathèque. Points forts de la journée, les animations des membres de l’association Street M’Dance qui a en outre encadré la préparation depuis la Toussaint, de la danse réalisée par des enfants des centres de loisirs, du club ados et par trois courageuses mamans, qui a enthousiasmé la salle.

A 17h les ados étaient invités dans les locaux du service Jeunesse pour en apprendre plus sur les voyages dans le cadre d’actions de solidarité à l’étranger. Outre une exposition qu’ils ont eu tout loisir de consulter durant la semaine, cette réunion a été l’occasion d’écouter les témoignages de jeunes ayant expérimenté ce type d’actions et de leur poser des questions.

David Sausse, animateur et coordinateur au service municipal de la Jeunesse, pose le thème de la réunion. « Il y a plusieurs portes pour entrer dans le voyage. Ça peut être de manière individuelle ou en groupe, dans le cadre d’un projet humanitaire, culturel, de formation professionnelle ou scolaire. A travers les témoignages des participants, nous allons préciser les choses pour ceux qui seraient tentés par l’expérience. »

Premiers témoignages, ceux des membres de l’association Street Elements Factory qui sont partis en 2012 au Burkina Faso dans le cadre d’un échange culturel. « J’ai eu la chance de partir au Burkina Faso en 2007 avec le service Jeunesse pour donner des cours de breakdance. D’autres y étaient allés pour prendre des cours de Djembé. Tout s’était très bien passé et on voulait y retourner. En 2010 nous avons créé une association pour être reconnus et avoir plus de poids. Nous avons pu récolter des fonds en répondant à des appels à projets et en sollicitant des subventions. Cette année nous avons été neuf à partir pour donner des cours de breakdance et organiser des animations sportives pour les enfants. Nous avons aussi visité trois orphelinats où les enfants ont pu être vaccinés contre la méningite. Nous aimerions maintenant y retourner pour faire de la formation, » explique Anouar, l’un des membres de Street Elements Factory.

Depuis 2010 l’association a beaucoup oeuvré pour récolter des fonds pour la lutte contre la méningite au Burkina Faso. Suivent les témoignages de jeunes qui sont partis lors de voyages a visées solidaire et culturelle grâce au Centre socio-culturel Jean-Paul-Coste d’Aix-en-Provence qui organise plusieurs voyages chaque année dans le cadre de son projet Citoyens du monde.

« Attention, nous ne sommes pas une agence de voyage. Nous accompagnons les jeunes dans le développement de projet. Ce sont eux qui ramènent les financements. Ceux qui souhaitent partir doivent faire un CV, une lettre de motivation et passer un entretien, » souligne Nicolas, chargé de mission à l’international pour le centre.

Interviennent ensuite Naima qui est partie étudier en Italie, en Irlande et qui est allée travailler en Angleterre, ainsi que des élèves du lycée agricole de Valabre, membres du club Bénin du lycée, partis là-bas pour mener des actions humanitaires.

Au final tous sont unanimes pour dire combien ces voyages les ont fait grandir et mûrir, mais aussi se déclarent prêts à repartir tant l’expérience est enrichissante.