Environnement

Un label de qualité pour la Semag Energies 311 - Loïc Taniou

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La Semag, la société d’économie mixte de Gardanne, vient d’obtenir une double certification Qualité et Environnement pour l’exploitation du site de la Malespine et de la déchetterie. Elle rejoint ainsi la petite quinzaine de SEM en France possédant cette double reconnais sance.

Au terme d’une procédure longue de presque deux années, la Semag, outil d’aménagement de la ville de Gardanne qui est actionnaire à la hauteur 62%, vient d’obtenir la certification combinée AFAQ QE selon les référentiels internationaux Iso 9 001 et Iso 14001 pour son activité d’exploitation d’une installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) et d’une déchetterie, ainsi que pour son activité d’aménagement et de construction d’équipements pour le compte des collectivités. Cette double certification a été attribuée par Afnor Certification, leader Français et un des tout premiers organismes au plan mondial, reconnu pour son éthique et son expérience.

« Si de nombreuses entreprises sont labellisées Iso 9 001 pour la qualité générale de leur management, explique Jean-François Velly, directeur de la Semag, il n’en va pas de même pour la certification 14 001. Celle-ci est liée à une gestion pointilleuse en matière d’environnement, de respect de procédures et d’exercice de contrôles. Cela nous engage notamment dans un processus continu d’amélioration de notre exploitation du site de la Malespine. »

Si la Semag s’est inscrite dans cette démarche de double certification valable jusqu’en 2011, c’est pour répondre aux attentes de ses partenaires, réduire ses impacts environnementaux mais surtout concrétiser une volonté d’être une entreprise “citoyenne et responsable.” Chaque année, un audit de contrôle sera réalisé.

« Cette labellisation nous a permis de vérifier la cohérence de notre démarche, précise Jean-François Velly, de mettre en place une traçabilité de nos procédures concernant les modalités d’exploitation, en prévention d’incendie, de gestions des déchets, d’aménagements paysagers. » Une stratégie qui s’inscrit donc dans le long terme en faveur du développement durable.

Le biogaz produit sera bientôt converti en électricité

Par exemple, lorsqu’une partie du site de la Malespine est terminée, elle est recouverte par une couche d’étanchéité et un chapeau de terre végétale, la Malespine devenant ainsi une colline enherbée. Autre exemple, un réseau de captage et de récupération est organisé pour récupérer du biogaz issus de la fermentation des déchets qui est ensuite brûlé sur une torchère. La pose d’un nouveau réseau de captage des gaz a d’ailleurs provoqué des désagréments olfactifs ces dernières semaines.

« Nous avons un projet de valorisation électrique à partir de ce biogaz, souligne le directeur. Nous allons bientôt lancer un appel d’offre pour travailler avec une entreprise qui investira dans le matériel et le moteur. On lui fournira le gaz qu’elle transformera en électricité réinjectée dans le réseau EDF. Avec un moteur de 5 à 600 Kwatts on devrait produire l’équivalent d’une consommation de 4800 habitants. »