Environnement

Un jardin qui se partage Energies 409 - Carole Nerini

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Mi-janvier, la municipalité a convié les Gardannais à une réunion d’information concernant la future mise en place d’un jardin partagé à Valabre, un concept nouveau à Gardanne. Une dizaine de familles est d’ores et déjà inscrite. Il reste des places.

SUITE À UN ÉCHANGE DE TERRAIN AVEC LE LYCÉE AGRICOLE DE VALABRE, la Ville dispose d’une surface de 8000m2 sur laquelle un projet de jardin partagé va très prochainement voir le jour. A l’occasion de sa présentation, Roger Meï a insisté sur le mode de fonctionnement afin d’éviter l’amalgame avec les jardins dits “ouvriers,” peut-être un peu mieux connus. « Nous avons souhaité développer un concept de partage d’un seul et unique jardin, c’est à dire que personne n’aura son propre morceau de terre à cultiver mais tout le monde aura l’ensemble du jardin à s’occuper, avant de se partager la récolte. Et un jardin biologique, sans pesticides, cela va de soi. Il en existe à Aubagne, à la Roque d’Anthéron, nous sommes allés les visiter et cela fonctionne très bien. »

Sur la surface totale du terrain, 5000m2 seront exploités et répondront aux besoins de 25 familles. Comme l’explique Stéphanie Olivero, responsable du service de l’Environnement, « Les inscriptions sont ouvertes à l’ensemble des habitants, mais il est évident que la priorité sera donnée à ceux et celles qui ne possèdent pas de jardin. Dans le souci de mixer les populations et d’établir de véritables liens entre tous les Gardannais, aucune condition de ressources n’est requise. On souhaite réellement que le groupe soit constitué de retraités, d’actifs, de familles, de jeunes... »

POUR LE LANCEMENT, ET CE PENDANT UNE ANNÉE AU MOINS, ce sont les Ateliers de Gaïa (association créée en 2009 qui propose des chantiers d’insertion à vocation sociale et professionnelle) qui porteront et animeront ce projet, qui sera construit avec les familles volontaires. De nombreux points seront donc à mettre en place ensemble comme les jours et horaires d’ouverture (l’accès au site ne sera possible que lorsque l’animateur sera présent), l’aménagement du terrain en fonction des besoins, puis pourquoi pas le développement d’ateliers thématiques sur la fabrication d’engrais écologique, de techniques de compostage...

« En ce qui concerne les besoins techniques, poursuit Stéphanie Olivero, tout est fourni par la Ville. Pour ce qui est des graines ou des plants, ce sont les ateliers de Gaïa qui gèreront et qui expliqueront le travail de la terre, les techniques de maraîchage. » Pour des raisons de proximité et de facilité puisque certains travaux initiaux nécessitent l’utilisation de grosses machines agricoles, le lycée agricole de Valabre se chargera dès le mois prochain de la préparation du sol avant que les familles prennent en main la poursuite du projet. Si tout va bien, elles devraient pouvoir savourer leurs tomates dès cet été.

Pour tout renseignement complémentaire, s’adresser à Stéphanie Olivero au service Environnement au 04 42 51 79 50.