Samedi 6 décembre, 15h
Le langage des signes opère dans plusieurs disciplines contemporaines, notamment en linguistique (littérature), sciences humaines (sociologie, psychologie) et en arts plastiques. C’est l’analyse de la relation entre les signes, qu’on appelle sémiologie ou sémiotique, et qui fonctionne par une recherche au niveau du sous-exprimé et du structurellement exprimé.
Comme la psychanalyse et l’anthropologie culturelle, ce genre d’analyse cherche à creuser la surface du comportement et de la communication en évitant les pièges conceptuels et sémantiques traditionnels. La réalité dite naturelle perd son sens primaire – les concepts circulaires et la réalité toute simple perdent leur puissance comme ils l’ont fait dans les sciences dites dures.
Ce qui reste sont des signes avant-coureurs et après-coureurs, les indices, les textes, les systèmes, et les codes. Le sujet est animé mondialement par les meilleurs penseurs français, et autant d’autres prodiges — allemands, américains, italiens, russes.
Dans la seconde partie de Signes et Prodiges, nous allons aborder le sujet de la relation des signes en peinture, en examinant sur écran les travaux peints de Pollock, Dubuffet, et Rothko. Pour eux, la peinture elle-même ou l’acte de peindre, l’application du médium lui-même, contient souvent le message.
Par Michel Alix, de l’association Xposart
Auditorium de la médiathèque, entrée libre