Dans une approche darwiniste, la proximité entre les grands singes et l’homme est confondante. L’anatomie fonctionnelle, la génétique, la pathologie comparée, l’éthologie sociale, ou encore la psychologie cognitive illustrent et décrivent à travers quelques faits ou particularités comportementales, les similitudes, les liens, les correspondances, les analogies qui relient d’une manière singulière les singes et les humains au sein du premier genre des Mammifères, celui des Primates.
Linné en 1758 dans Le système de la nature avait placé l’homme au sommet de tous les êtres vivants. 116 années après lui Charles Darwin écrivait : « Chez les animaux supérieurs les facultés mentales quoique si différentes par le degré sont néanmoins de la même nature que celles de l’espèce humaine ». Des avancées scientifiques récentes ont permis d’aller plus loin, de déplacer la frontière de la proximité avec nos semblables et de mettre en cause certaines différences qui étaient pourtant considérées comme indiscutables voire rassurantes pour certains. Depuis, le regard que nous portons sur nos cousins Primates non humains et en particulier sur les grands singes a été sensiblement modifié. Alors aujourd’hui une question se pose vraiment : que reste-t-il de propre à l’Homme ?
Auditorium de la médiathèque
Entrée libre