Le plan local d’urbanisme (PLU) qui va remplacer le POS détermine l’évolution de la commune pour les vingt années à venir et va fortement influer sur la vie de ses habitants. Aussi son élaboration nécessite-t-elle une étude rigoureuse de l’existant et l’affirmation claire de principes qui vont régir cette évolution.
Jean-Paul Peltier adjoint à l’urbanisme le rappelle, « Nous avons annoncé que nous souhaitons préserver les grands équilibres de la commune, à savoir notamment la conservation en zone protégée de la moitié du territoire communal et le maintien des surfaces agricoles. Par ailleurs, nous allons maîtriser l’extension urbaine, toujours avec le souci de conserver la mixité entre le logement collectif et l’individuel. Enfin, la commune continuera sa politique d’acquisition foncière, notamment grâce à son droit de préemption qui s’étend à l’ensemble du territoire. »
Sur la base de ces idées directrices, le comité de pilotage s’est déjà réuni à quatre reprises pour travailler sur des thématiques précises. Ainsi les zones agricoles et économiques ont déjà donné matière à réflexion. Lors de ces réunions, le cabinet Orgeco qui assiste la commune dans l’élaboration de son PLU présente aux élus une cartographie et un bilan de l’existant ainsi que des scénarios possibles d’évolution.
Plusieurs scénarios envisagés
A partir de là, les élus peuvent décider de l’option qu’ils jugent la plus pertinente en s’appuyant si besoin est sur les conseils des techniciens présents. « Cet examen de la commune zone par zone va nous permettre de définir un règlement propre à chacune d’elles, comme par exemple les règles d’urbanisme qui vont s’y appliquer, » précise Jean-Paul Peltier. « Une fois que nous aurons finalisé nos propositions, nous organiserons de nouvelles rencontres publiques en fonction des dossiers qui le nécessiteront. Nous rédigerons ensuite ce règlement qui sera soumis à enquête publique, vraisemblablement au printemps 2006. Nous souhaitons prendre le temps nécessaire pour aboutir à la meilleure proposition possible car nous nous trouvons devant des problématiques que nous n’avions pas forcément envisagées, comme par exemple la réalisation de nouvelles voiries et les nombreuses conséquences qui pourraient en découler. Ensuite, notre volonté de laisser la plus large part possible à la concertation publique dans la réalisation de ce PLU nous impose des délais supplémentaires. Enfin, les services préfectoraux tardent à indiquer le plan de prévention des risques (inondations, sismiques...), éléments sans lesquels nous ne pouvons pas passer aux étapes suivantes. »
Si ces éléments sont transmis rapidement à la municipalité, les Gardannais seront consultés vraisemblablement dans le courant du premier trimestre 2006. Nous y reviendrons dans un prochain numéro.