Concerts CourteEchelle

Paroles et musiques Loïc Taniou

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Après une courte pause estivale, CourteÉchelle reprend du service pour aider les groupes de musiques à se produire sur scène. Retour sur la précédente édition avec le groupe Jabuz, lauréat du “prix scène”.

Jabuz est un quintet formé en 1999, originaire des Hautes-Alpes, qui joue un mélange de chanson française et d’instrumentation pour donner ce qu’il appelle du “valse’n’roll”. C’est aussi le grand vainqueur du prix scène de CourteÉchelle édition 2006, aux côtés du groupe Nuisible, qui lui a remporté le prix accompagnement.

Deux musiciens de Jabuz, Marie et Lionel, reviennent sur cette aventure : « on s’est vraiment bien régalé car c’est un tremplin qui permet de rencontrer d’autres artistes, d’autres publics et de jouer dans des conditions techniques que l’on ne rencontre pas souvent. » Mais si le plaisir semble évident, il ne doit pas cacher tout le travail que le groupe fournit au quotidien. Car comme Marie et Lionel tiennent à le préciser « à chaque fois, qu’on fait un concert, on travaille les morceaux et aussi les enchaînements. On essaye des choses, on voit ce qui va ou ne va pas. C’est important d’avoir un retour sur ce qu’on fait. Cela nous motive et nous donne confiance. »

C’est cette démarche qui a séduit les animateurs de CourteÉchelle, car ces derniers ont observé à chacune de leur prestation des progrès et un soin particulier apporté à la mise en scène, au jeu de lumière. « On a déjà participé à des tremplins, mais c’est la première fois que l’on gagne. Le prix scène nous a permis de rejouer avec un cachet qui nous a bien aidé pour boucler le budget de notre nouveau disque. »

Dans le groupe, tous les musiciens sont des amateurs qui alternent travail ou étude, répétition et concert. « C’est parfois difficile de concilier tout ça, les dates, les déplacements, les petits cachets.  » Depuis Jabuz poursuit sa route. Il vient de jouer à La fête de l’Huma à Paris, et leur nouveau CD, auto-produit, intitulé Presque pas hard vient de sortir dans les bacs. Un disque qui alterne ambiances intimistes avec d’autres plus énergiques. A écouter, en attendant de retrouver les concerts “live” de CourteÉchelle.