Logement

Notre-Dame dans la dernière ligne droite Energies 308 - Bruno Colombari

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Commencés début 2007, les travaux de réhabilitation des Logis Notre- Dame devraient s’achever en mars prochain. Une réunion publique en décembre dernier a permis de pointer quelques problèmes.

Dans une salle polyvalente Château-Pitty bien remplie en ce matin de décembre pluvieux, Roger Meï constate : « J’ai l’impression qu’il y a un manque de relations entre Erilia et les habitants et que vous découvrez des choses aujourd’hui. » C’est la raison de cette réunion publique provoquée par les élus.

Paul Barlatier, directeur adjoint du bailleur, admet : « On va réorganiser l’accueil des locataires par téléphone, par écrit et ici, sur place. Et on va régler les problèmes au cas par cas, en passant dans tous les logements. On va aller au bout, j’ai besoin de votre aide. »

Si dans l’ensemble, la réhabilitation des 410 logements s’est plutôt bien passée, certains locataires pointent des problèmes plus ou moins graves : « Dans les pavillons, l’écoulement des gouttières des terrasses au-dessus se fait devant les portes. » « J’ai une fuite d’eau dans la chambre des enfants, ça fait quatre ans que je l’ai signalée. » « Les radiateurs ne fonctionnent pas bien, on ne peut pas les arrêter, il n’y a pas de joint d’isolation dans la cuisine, où sont les économies de chauffage dont on nous parle ? »

« Dans mon appartement, il fait très froid, ça vient du sol, j’ai dû acheter de la moquette et un poêle à pétrole. Ma facture de gaz est très élevée. » « Dans les entrées d’immeubles, les plaques d’interphone sont posées de travers et il n’y a pas de veilleuses dans les couloirs. » « Pourquoi l’électricien vient s’occcuper d’un ou deux appartements et puis s’en va, alors qu’il en reste à côté ? »

certaines entreprises ont bien travaillé, d’autres non

Les équipes de carreleurs (des entreprises sous-traitantes) sont particulièrement montrées du doigt : « Comme il y avait beaucoup de logements à traiter en même temps, nous avons fait appel à six ou sept entreprises, certaines ont bien travaillé, d’autres non, reconnaît l’architecte Serge Gatti. Pour les finitions, on va garder les meilleures. »

Autre point soulevé par les habitants, la consommation électrique des parties communes, certaines entreprises ayant utilisé ces prises pour leurs machines. « On va reprendre les consommations avant les travaux et on prendra en charge ce qui est dû aux entreprises,  » assure Paul Barlatier. Quant aux déchets de chantier qui s’accumulent (grillages, seaux de peinture, polystyrène), ils seront débarrassés à la fin des travaux. Enfin la place près de l’école Triolet verra sa butte réaménagée : elle sera recouverte de pavés porphyre et d’un filet d’eau en circuit fermé.

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Energies 308
15 janvier 2009