N°40 - Information : point sur la rentrée scolaire Rapporteur M. Pontet

Publié le

M. PONTET : Une rentrée scolaire qui s’est passée de façon absolument sereine avec un partenariat Ville/Education nationale qui s’est très bien passé. Cette année, ce sont deux ouvertures de classes qui ont été permises par la mise en place des Réseaux d’Education Prioritaire, ex ZEP. La différence entre les ZEP et les REP, c’est que sur les REP, on travaille beaucoup plus sur le réseau et la mise en application du réseau au profit de l’enfant. Nous avons convoqué une réunion dans les prochains jours avec la coordinatrice pour justement faire le point et pour mettre en place des actions qui vont permettre aux enfants qui sont dans cette zone de pouvoir bénéficier au mieux des moyens qui leur sont conférés.

Cette REP permet de limiter les effectifs en classe et notamment 27 élèves maximum en maternelle et 25 en primaire. Après, on a harmonisé sur les écoles et sur les groupes scolaires de façon à ce que ce soit le plus équitable possible. Les effectifs globaux sont équivalents à ceux de l’année dernière. On est à peu près à plus de 1 800 élèves.

Au niveau des travaux, d’énormes travaux ont été réalisés cet été et notamment sur le groupe scolaire de Biver puisque c’était la deuxième étape après l’agrandissement de la cour de l’école maternelle. On a fait toute la rénovation intérieure pour un montant d’à peu près 300 000 euros. Nous sommes allés rencontrer les enseignants qui étaient ravis et les parents aussi d’ailleurs. On ne l’a pas inauguré mais on le fera rapidement.

Les toilettes de l’école Bayet qui étaient attendues depuis très longtemps ont été réalisées intégralement et utilisent la centrale photovoltaïque qui a été montée également au mois de juin pour produire de l’eau chaude, donc ça c’était intéressant d’un point de vue pédagogique. Puis après, pas mal de travaux d’isolation notamment à Château-Pitty.

On tenait à remercier les services municipaux qui ont oeuvré pour que cette rentrée se passe au mieux. Je pense au nettoyage des écoles, à la propreté aux abords des écoles et tous les aménagements divers qu’on leur a demandés. Il y a eu une forte réactivité.

Une année scolaire qui va s’annoncer sous l’égide du numérique puisque le plan numérique que nous avons commencé avec Véronique Sémenzin en janvier 2014 va perdurer et là on va rentrer directement dans l’action puisque quasiment toutes les classes seront équipées de vidéo projecteurs interactifs et de tablettes numériques par la suite sur les deux ans qui viennent.

Bien entendu, nous continuerons aussi tous les projets culturels qui ont été mis en place et suivis par Mustapha El Miri et maintenant avec Jean Marc sur Orchestre à l’Ecole, Opéra à l’Ecole, tous ces projets qui permettent aux enfants à travers la culture de favoriser leur réussite scolaire.

Je tenais à rappeler aussi que notre commune finance à hauteur de 44 euros par élève les fournitures scolaires. Et ça, ce n’est pas négligeable. La moyenne nationale est bien plus basse et nous tenons absolument à maintenir ces montants là.

Les transports scolaires sont gratuits également. Nous continuerons également à mener une politique volontariste dans la qualité des menus de nos cantines puisqu’actuellement, on a une extrêmement forte fréquentation dans les cantines, et on peut en être fiers puisque la mise en place des circuits courts et de l’agriculture raisonnée permet de pouvoir faire des repas de qualité pour nos enfants et des repas bio dans les crèches.

Mme APOTHELOZ : Je voudrais poser deux questions qui nous ont été posées par les parents d’élèves. Premièrement, sur les 44 euros pour les fournitures scolaires, comment se fait-il qu’il puisse y avoir une telle disparité dans les écoles ? Certaines écoles effectivement utilisent les 44 euros par élève pour les fournitures scolaires, auquel cas les parents n’ont que le cartable et la trousse à fournir et dans d’autres écoles, notamment au centre, il y a une liste de fournitures qui tient deux pages qui a été demandée aux parents et qui fait environ 50 euros par enfant. La question que je me pose : est-ce que c’est une dotation aux fournitures scolaires ou est-ce que c’est une dotation globale aux écoles. Ce sont des choses qu’il faudrait clarifier, et notamment auprès des parents d’élèves parce que ça porte à confusion.

La deuxième chose c’est sur les TAP, parce que les parents se sont aperçus qu’à partir de cette rentrée scolaire, il n’y avait plus de TAP la veille des vacances, donc ça pénalise les parents qui travaillent tous les deux. Cela a été fait sans concertation, ça a été une décision unilatérale. Les parents d’élèves ont demandé à être reçus par M. Charton, ils attendent toujours la réponse. Donc, qu’est-ce que vous avez à leur proposer ?

M. PONTET : Sur la première question, en ce qui concerne la dotation que nous fournissons aux écoles en terme de fournitures scolaires, c’est un montant global par élève qui jusqu’à présent était versé directement à l’école et la répartition se faisait sur l’école, dans les classes. Là dessus, effectivement, nous avons constaté des dysfonctionnements et vous avez raison, j’ai eu écho de certaines listes qui avaient été distribuées.

Nous sommes déjà intervenus auprès des enseignants pour dire que c’était scandaleux et qu’on ne souhaitait plus que ça se passe comme ça. Nous avons eu le cas l’année dernière et on réitèrera encore cette année avec un courrier car nous avons quand même été surpris. Nous avons mis en place une gestion qui va être différente par rapport aux années précédentes c’est à dire qu’on va vérifier en deux ou trois fois chaque année. On versera un montant au départ qui ne représentera pas la totalité et on donnera après la suite quand la totalité aura été dépensée, qu’on aura un contrôle là dessus. On va mettre des instances qui vont permettre d’avoir une meilleure visibilité, c’est important.

M. MEI : Ils ont une somme et certains vont au-delà de la somme. Quand on dit 44 euros, ça veut dire qu’il y a des appels d’offres et les prix sont beaucoup plus bas que ceux qu’on trouve en magasin.

Mme APOTHELOZ : Il faut que toutes les écoles soient pareilles.

M. PONTET : Sur la deuxième question concernant les Temps d’Activité Périscolaire, il y a un courrier qui a été envoyé aux parents et qui stipulait que les TAP seraient annulés la veille des vacances scolaires. L"info est passée, nous sommes en train de la rediscuter. Nous ne sommes pas fermés sur les solutions à trouver. Nous aussi, nous trouvons également que c’est pénalisant pour les familles, on l’a bien pris en compte.

Il n’empêche qu’il y a un volet qu’il faut quand même que nous, en tant qu’élus, mesurions, c’est l’aspect formation de nos animateurs et surtout ceux qui interviennent auprès des enfants. Nous avons beaucoup de mal, de par leur multiplicité d’actions dans les écoles à les former, à les accompagner et à faire en sorte qu’il y ait une transversalité qui se créé entre le monde de l’Education Nationale et le personnel Mairie qui inscrit directement dans le PEDT. Dans le PEDT, il est convenu qu’il y ait des temps de concertation de façon à ce qu’on puisse faire avancer les choses et que nos enfants bénéficient au mieux d’un accompagnement de qualité.

C’est vrai qu’au jour d’aujourd’hui, nous sommes dans une situation qui n’est pas tranchée définitivement, nous sommes en train d’en discuter. Nous avons fait des réunions avec Jocelyne Masini et avec les services et l’inspectrice de la circonscription pour trouver la solution la plus adéquate en terme d’équilibre, de satisfaction des familles, mais aussi prendre en compte que nos personnels doivent être le mieux formés possible pour répondre à ce qu’on leur demande en terme de qualité au niveau des TAP.

Donc ces temps de concertation sont absolument nécessaires, de formation aussi et de collaboration avec les enseignants de façon à ce que tous les rouages se mettent bien en place. En un an, on a réussi quand même à faire d’une réforme qu’on ne voulait pas, une réforme qui fonctionne bien sur la commune avec des résultats et des animateurs compétents. On tient à le faire perdurer donc il faudra trouver du temps quand même à un moment donné pour continuer à mettre en oeuvre tout ça.

M. MEI : Merci pour cette information. Nous avons fait du bon travail. Si on compare avec d’autres villes, notamment Monsieur Amic, avec Marseille, il n’y a pas photo. Vous ferez passer le message à votre collègue.