N°23 - Autorisation donnée à Mme Laurence OLIVIER de déposer une demande d'autorisation de défrichement auprès de la D.D.T.M. et une demande d'examen au cas par cas préalable à la réalisation d'une étude d'impact auprès de la DREAL Rapporteur M. Peltier

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M. PELTIER : Par délibération du 28 juin 2012, le Conseil Municipal avait autorisé Monsieur le Maire à inclure une parcelle de terrain au lieudit le Cativel de 7 854 m² dans la convention de mise à disposition de la SAFER, en vue de permettre son exploitation par Madame Olivier. Dans ce cadre, il est proposé au Conseil Municipal d’autoriser Madame Olivier à déposer auprès de la DDTM une autorisation de défrichement, et une demande d’examen pour une étude d’impact, auprès de la DREAL.

M. MEI : Qu’est ce qu’elle va cultiver ?

M. PELTIER : Nous espérons que le safran va renaître sur le Cativel.

M. MEI : C’est une employée municipale qui est en disponibilité. Elle va à nouveau cultiver du safran. Le premier pot, elle me l’a apporté. Je lui souhaite de réussir car c’est une culture qui a disparu depuis longtemps de Gardanne.

M. MENFI : Monsieur le Maire a eu un pot. Pour l’instant, c’est un pot, il faut que ça sorte. Cela fait quelques années qu’on ne voit plus de safran sur Gardanne. Cela dit, il y a plus d’un siècle, l’abbé Chaillan, qui était le premier historien de Gardanne, nous l’avait relaté. Je le cite toujours mais si vous permettez, juste quatre lignes : "Le territoire de Gardane est essentiellement fertile. Il n’y a pas de pays, dans la région, où la culture des terres soit mieux entendue. De tout temps, l’exploitation agricole a donné les meilleurs rendements, avec une grande variété de produits. Quel peuple travailleur que ce peuple de Gardane ! La vigne, le blé, l’avoine, les divers légumes, le noyer, l’olivier et tous les fruitiers régionaux y viennent à merveille. Avant d’y introduire le tabac, les melons, les betteraves si renommées, les Gardanois cultivaient le safran dans les cagnards de leurs côteaux. Des actes nous apprennent qu’il existait des safranières même autour des remparts du Captivel".

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