N°22 - Autoriser Monsieur le Maire à solliciter des subventions auprès du Conseil Régional et du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC) dans le cadre des dispositifs "Politique de lutte contre l’illettrisme" et "Politique de développement de la lecture" Rapporteur M. El Miri

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M. EL MIRI : Je rappelle que les dernières études qui viennent d’être établies par l’OCDE sur la question de l’illettrisme placent la France parmi les pays ayant le taux d’illettrisme le plus élevé d’Europe. C’est un élément que l’on oublie souvent. Il y a non seulement le problème des non diplômés mais les illettrés, ce sont des gens qui ont travaillé, qui ont une activité et qui sont en situation aujourd’hui d’avoir des difficultés face à la lecture, face à l’écriture. Or, quand on a une société comme la nôtre, qui est basée sur l’écriture et la lecture, cela veut dire qu’il y a une partie de la population qui se retrouve aujourd’hui exclue.

Permettez-moi Monsieur le Maire de nous faire une critique sur ces actions. Notamment sur la lutte contre l’illettrisme parce que si je retiens tout ce que nous avons fait de positif, et là l’Opposition ne pourra pas nous traiter d’accord béat en permanence, je considère que nous n’avons pas assez fait sur la question de l’illettrisme et que la gestion par les services, je pense notamment aux anciens services dédiés à Citoyen Solidaire, n’ont pas assez agi dans ce domaine et que nous avons trop mis en avant les conférences, les réunions entre techniciens, entre institutionnels et peu d’actions sur le terrain.

Alors permettez-moi de dire sur le mandat, s’il y a une critique à me faire en tant qu’adjoint à la culture, c’est de ne pas avoir été assez vigilant sur ce qui a été entrepris par Citoyen Solidaire dans le domaine de la lutte contre l’illettrisme qui a été quelque chose de pas assez bien fait. Donc là, il s’agit de remédier à cela et de demander des subventions pour développer une véritable solidarité en permettant aux gens, de manière concrète et pas en rassemblant des institutionnels ou des conférenciers qui n’ont pas de problème de lecture et d’écriture, pour mettre en place des actions concrètes sur le terrain au delà des mots qui peuvent être utilisés par les uns ou les autres aujourd’hui.

M. MEI : J’accepte la critique mais la jeune femme que nous avons embauchée, Laure Roméo, elle en veut comme c’est pas possible et je pense que ça va changer beaucoup de choses.

M. EL MIRI : Je n’en doute pas, Monsieur le Maire et c’est en partie grâce à elle qu’il y a cette délibération aujourd’hui, comme quoi le changement, pour le coup, il fonctionne dès maintenant.

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