N°17 - Renouvellement de l'adhésion annuelle à PACI (Pays d'Aubagne La Ciotat Initiatives) pour l'année 2007 Rapporteur M. Pintore

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M. PINTORE : Je tiens à rappeler que cette plate-forme, qui effectue des prêts d’honneur aux créateurs, a depuis 2001 financé 42 dossiers. Ce qui représente 310 200 euros. Cela correspond sur Gardanne à 65 emplois créés. Si on va plus loin, on s’aperçoit que 45 dossiers ont été validés : 50 % dans le secteur du service aux entreprises, le reste se répartissant dans le secteur industriel pour un dossier, dans le secteur du bâtiment pour trois dossiers et la création d’un commerce. Un autre point important, c’est que si on analyse le taux de cessation sur Gardanne (12 %), on s’aperçoit qu’il est plus faible que le taux de la région PACA qui est de 15 %. Sur le territoire de PACI, le taux de pérennité des entreprises à trois ans est de 82 % contre 64 % au niveau national.

Afin de permettre la poursuite du travail d’accompagnement et d’aide déjà engagé auprès des créateurs d’entreprises, il est donc proposé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à renouveler la participation de la ville auprès de la plate-forme d’initiatives locales PACI (montant de la participation : 19 344 €).

Mme APOTHELOZ : J’aurais deux questionnements par rapport à une PFIL (Plate-forme d’Initiatives Locales) situé sur Aubagne et La Ciotat qui tient certes une permanence hebdomadaire sur notre commune mais qui reste fortement extérieure à notre espace économique et de vie. La PFIL Aubagne-Gardanne était dans la cohérence et le mouvement d’une intercommunalité avec Aubagne. Cette intercommunalité n’est absolument plus d’actualité. Le Pays d’Aix dans lequel nous sommes historiquement, géographiquement, socialement et économiquement intégrés est notre avenir. 23 structures d’aide à la création et la reprise d’entreprises existent aujourd’hui sur le Pays d’Aix.

Première question : quel est l’avenir d’une telle PFIL dans un contexte d’intercommunalité aussi défavorable ? Quelles solutions avons-nous déjà envisagées pour anticiper une situation en évolution incontournable ? Quel rapprochement avons-nous prévu ?

Seconde question : quels liens avons-nous tissés avec les structures de proximité ? Tout particulièrement avec les deux dont l’une est sur notre territoire et l’autre à moins de 3 kms sur un site ?
- Avec la mission économique du Bassin Minier ?
- Avec la pépinière Michel Caucik de Meyreuil sur les profils de création dans les domaines de la micro-électronique, l’informatique, les nanotechnologies, la sous-traitance à l’industrie.

La pépinière de Meyreuil propose 35 bureaux meublés d’une surface de 17 à 45 m² et deux plateaux non meublés de 80 m².

Son directeur, Olivier Personnic, s’est déclaré complètement ouvert au partenariat avec la ville de Gardanne. Qu’attend notre commune pour se rapprocher d’un ancien lieu minier aujourd’hui dédié à la création d’entreprises parmi lesquels demain se focaliseront les emplois de proximité ?

Sommes-nous intégrés à la réflexion sur l’avenir du carreau de la mine qui d’ici 2008-2009 accueillera les entreprises qui, ayant grandi et devenu des PMI, seront productrices et employeuses de salariés dont nous aurons à coeur qu’ils aient les compétences et les qualifications nécessaires tant au niveau de la formation initiale que continue.

Je préfère parler de la Mine et de notre histoire ainsi : dans ce qu’elle aura permis de créer comme entreprises et comme emplois grâce au carreau de la mine et de l’ensemble de ses bâtiments à quelques kilomètres de nous. Et dans le fait que cet avenir soit porté par le Pays d’Aix, nous osons à Elan pour l’Avenir y voir un signe encourageant pour notre avenir intercommunal. Et nous sommes convaincus que bientôt, nous participerons en tant qu’acteur dans la construction de cet avenir là ! Après la mine, il y a une vie sur le carreau de la Mine ! Partageons-la !

M. MEI : M. Salord ne vous dit pas tout sur notre collaboration.

Mme APOTHELOZ : Il m’a dit que vous vous étiez rencontrés très récemment et que vous deviez vous revoir bientôt...

M. MEI : Il vous a dit que nous ne souhaitions pas intégrer la communauté d’Aix-en- Provence et que la communauté d’Aix-en-Provence ne souhaitait pas nous intégrer. Pour autant, nous travaillons en bonne intelligence, notamment avec la pépinière de Meyreuil, dans l’intérêt de nos territoires et dans l’intérêt général de la Région PACA. Au lieu de faire une intervention comme cela, vous pourriez être plus précise. Madame travaille dans ce cadre là. Je souhaite que le secret professionnel soit préservé et qu’un certain nombre d’informations ne passe pas par là.

M. PINTORE : Vous faites état d’une plate-forme qui part de La Ciotat et qui va jusqu’à Gardanne. Vous savez qu’elle passe par plusieurs intercommunalités et couvre des communes qui sont seules, Gardanne en fait partie. Cependant, je crois savoir qu’à la demande de la Région, qui est un gros financeur de ce type d’activités, il va y avoir la création d’une association qui va regrouper l’ensemble des plate-formes régionales. Que Gardanne fasse partie de celle de La Ciotat ou de celle d’Aix-en-Provence ne pose aucun problème puisque les critères de validation et de répartition seront communs. Concernant la pépinière de Gardanne, comme vous l’a dit Monsieur le Maire, elle se constitue et se réfléchit en relation avec ce qui se passe sur Meyreuil. Il ne peut en être autrement.

M. MEI : J’ajoute que M. Salord viendra présenter une conférence sur Jules Verne et des expositions. Vous voyez que nos relations sont très bonnes. Nous avons pris contact avec la communauté d’Aix et cela se passe du mieux possible. On a vraiment intérêt à ce que nous restions tout seuls car nous sommes en train de réussir la reconversion du bassin minier. Je ne suis pas sûr que dans telle ou telle intercommunalité ailleurs, on ait eu une telle efficacité. Les chefs d’entreprises, que je viens de recevoir, savent bien tout l’apport que peut représenter une municipalité qui les aide, qui les accueille en disant "vous êtes une richesse et vous êtes les bienvenus sur Gardanne".

M. CALEMME : Vous dites ce soir qu’il y a beaucoup de coopération sur le plan économique avec Aix, mais il y a aussi beaucoup de coopération avec Aubagne. Nous ne sommes aujourd’hui dans aucune intercommunalité. Il faudrait se développer et mettre en avant les coopérations qui peuvent exister avec Meyreuil. Apparaissent toujours les mêmes dossiers, les mêmes sujets... On est quand même sans aucune intercommunalité !

M. MEI : Monsieur Calemme, vous assistez au Conseil des Adjoints, vous connaissez particulièrement les décisions qui sont prises en matière de développement économique.

M. CALEMME : Dans les Conseils d’Adjoints, on ne parle pas trop du Pays d’Aix.

Mme BONNET : J’ai une question à M. Pintore concernant la dernière phrase que je trouve sibylline, pour ne pas dire confuse. "La clé de répartition entre le fonds de prêt d’honneur et le fonds de fonctionnement sera fixée ultérieurement par convention". Dites nous en plus, vers quoi on s’avance maintenant.

M. PINTORE : La clé de répartition était de 50/50 : 50 % sur le fonctionnement, 50 % pour abonder le fonds qui permettaient le financement des dossiers de prêt. Lors du dernier Conseil d’Administration de la plate-forme, il y a eu de grandes discussions car des financeurs publics ont modifié la part de frais liés au fonctionnement de la structure pour l’année 2007. La proposition qui a été faite au dernier Conseil d’Administration de la plate-forme est de modifier la clé de répartition pour 70 % en frais de fonctionnement et 30 % pour abonder le fonds. Il a bien été signifié que cette mesure est une mesure ponctuelle qui permettait la pérennité de la plate-forme.

Nous avons demandé à ce qu’un effort particulier soit fait en direction du secteur bancaire qui bénéficie indirectement du travail de la plate-forme. Il faut savoir que les banquiers prennent avec beaucoup moins de réticence les dossiers déjà financés par la plate-forme, ils sont déjà vus par des experts comptables et un comité d’acceptation. Il y a un effet levier qui est beaucoup plus important. Il serait normal que le secteur privé bancaire finance les frais de fonctionnement de ce type de structure. A terme, la plate-forme aura un fonds de roulement qui lui permettra de s’autofinancer puisque les créateurs remboursent les prêts qui leur sont octroyés. Pour précision, il ne s’agit pas d’une super structure : l’équipe de la plate-forme est actuellement composée de trois personnes. On est en train de discuter de 19 344 euros.

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