N°17 - Approbation du Compte-Rendu Financier annuel de la concession d'aménagement de l'opération : Aménagements Urbains du Centre Ancien (OPAH) - Année 2009 Rapporteur Mme Primo

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Mme PRIMO : La Semag a communiqué ce bilan actualisé qui fait apparaître un total de dépenses de 1 620 809 euros TTC et un total de recettes de 1 620 809 euros TTC, avec une participation de la ville d’un montant de 1 049 833 euros TTC. Cette opération est aujourd’hui achevée. Outre la réhabilitation du centre ancien, dans le cadre de l’OPAH, trois opérations d’aménagement ont été menées. Il s’agit de la construction et la commercialisation de cinq box garages, de l’aménagement du terrain de l’ancienne bergerie et de la Montée de la fraternité. Je demande à Monsieur le Maire de soumettre au Conseil cette délibération.

M. SANDILLON : Cette délibération nous offre l’occasion de faire le bilan de la concession d’aménagement confiée à la SEMAG et portant sur es opérations urbaines menées dans le centre ancien, mais également de débattre de l’avenir. Au-delà des trois opérations conduites pas la SEMAG, pour lesquelles la ville a investi plus d’1 million d’euros et qui ont donné satisfaction en réhabilitant certains espaces publics et en décloisonnant une partie du centre ancien, il est impératif de définir de nouveaux projets. La convention de concession est arrivée à son terme le 31 décembre 2009.

Depuis, six mois se sont écoulés et nous avons peu de lisibilité concernant les orientations de la Majorité Municipale. Il est bon de rappeler que le Plan Local d’Urbanisme que nous venons d’adopter prévoit des axes forts en la matière. Il est indispensable de poursuivre et d’intensifier les actions en faveur de la valorisation de l’habitat et des espaces publics de la vieille ville, tout en luttant contre l’habitat indigne. Madame la Première Adjointe, nous attendons de votre part des projets et un débat public pour répondre aux nombreux maux qui frappent le coeur de notre ville. Le bilan flatteur que vous nous présentez ce soir ne doit pas être un trompe l’oeil qui masque une absence totale d’ambition.

M. MEI : Nous avons un plan à long terme que nous voulons mettre en place dans une prochaine opération.

Mme PRIMO : Je suis étonnée. Ce bilan 2009 est le bilan d’un travail qui a été amorcé depuis de longues années. La question, c’est la résorption de l’habitat indigne. Il y a des axes qui ont été menés. Quant à l’orientation au niveau Vieille Ville, d’autres percées sont en prévision et d’autres chantiers existent.

M. SANDILLON : On ne nous les communique pas.

Mme PRIMO : En terme de projets, il existe des orientations pour poursuivre la résorption de l’habitat indigne, poursuivre les percées sur le cours etc. Dans le cadre du PLU, il y a un certain nombre de choses qui ont été actées. Quant à la problématique de l’aménagement de la Vieille Ville, la question qui est soulevée, c’est la question du stationnement. C’est une étape dans le déroulement.

M. MEI : Je souhaite que vous rencontriez Monsieur Menfi qui va vous expliquer tout ce qu’on a fait et ce qu’on va faire.

M. MENFI : Nous irons faire une visite et vous verrez ! Les Gardannais de la vieille ville seront là et ils pourront vous le dire. Depuis 1980, nous avons commencé et tout a changé. La chapelle, maintenant vous la voyez, elle est réhabilitée. Quand nous l’avons reprise, c’était une ruine. Je me souviens, nous étions avec Monsieur le Maire, et Monsieur Car, l’ancien Secrétaire Général, nous nous sommes posés la question : nous commençons par quoi ? Le Maire a tranché : il a dit "c’est la chapelle". Nous avons commencé par ça. Nous avons continué de Saint-Roch jusqu’à la Croix où tout a été réhabilité.

M. CALEMME : En trente ans, c’est normal !

M. MENFI : Je vais vous faire visiter et vous allez dire "Ce n’est pas possible qu’en trente ans, nous ayons pu faire des choses comme ça !"

M. SANDILLON : L’avenir, Monsieur Menfi, la suite !...

M. LAMBERT : Les propos que Monsieur Sandillon porte sont collectifs. Une certaine impatience que vous ne pouvez pas ignorer, existe au sein des habitants de la vieille ville. On se pose la question de savoir comment on va faire accélérer les choses.

M. AMIC : Je voudrais juste sortir de mon petit rôle d’élu deux minutes, on retournera au débat politique après cette parenthèse. J’ai habité ce quartier. Je dois dire qu’il y a du travail qui a été fait. Sur ce quartier spécifiquement, je tiens à souligner que beaucoup d’efforts ont été faits. Ce n’est pas une remarque politique. Je l’ai vu de 0 à 14 ans, encore maintenant ma belle-mère y habite.

M. MEI : Merci, Monsieur Amic.

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