N°15 - Autorisation donnée à Monsieur le Maire de déposer un permis de construire et les autorisations de travaux (A.T.) - Maison de la Vie Associative Rapporteur M. Porcédo

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M. PORCEDO : Il est proposé au Conseil Municipal d’autoriser Monsieur le Maire à déposer une demande de permis de construire et les autorisations de travaux nécessaires pour la construction d’une maison de la vie associative, d’une salle polyvalente et la mise en valeur du bâtiment « La Halle », ainsi qu’à faire rédiger tous les actes nécessaires au dépôt de ces demandes.

Mme CRUVEILLER : Je tiens à rappeler que, lors d’une commission élargie à l’ensemble des élus de la majorité et de l’opposition, je vous avais fait part ce jour là de mon mécontentement, car les membres associatifs n’auraient pas dû être informés de l’emplacement de la maison de la vie associative avant nous.

Vous leur avez donc imposé ce lieu, à eux comme à nous ! Vous pouviez faire d’autres propositions. Mais comme toujours, il faut faire vite, il faut boucler le projet 2008. On est à six mois des élections. Et alors ! Evitons de faire des mécontentements comme à Biver pour la crèche ! Par exemple vous auriez pu proposer de la construire en lieu et place du CTM (le parking Savine et la maison du peuple à côté, le service de communication en face et la maison aurait été plus proche du centre ville). Ce lieu nous semblait plus approprié !

Alors bien sûr, les membres associatifs sont contents d’avoir ce nouvel outil pour travailler, mais certains auraient souhaité après sondage et explication que la maison de la vie associative soit plus proche du centre ville. Ils ignoraient que d’autres lieux existaient. Alors Monsieur le Maire, peut-on encore faire machine arrière ?

M. MEI : Vous avez raison en ce qui concerne l’emplacement. Nous avions effectivement envisagé ce que vous proposez, c’est à dire la mise en place d’un complexe total autour de la Maison du Peuple. Or, il se trouve qu’une bonne partie du terrain est en zone inondable. Et donc on ne peut pas construire à ces endroits là. Donc il n’y avait aucune possiblité de construire là. Je vous expliquerai ce que c’est, si vous voulez. Donc, nous avons choisi l’emplacement qui nous paraissait le plus proche du centre ville et qui pouvait permettre l’épanouissement de la vie associative. Je vous rappelle qu’il y a plus de 200 associations qui fonctionnent sur Gardanne.

Mme FACCHINI : Il aura fallu attendre le 14 septembre, soit quelques mois avant la fin du mandat, pour découvrir la maquette de la fameuse maison des associations. Cet équipement de plus d’1,4 million ne verra le jour que lors du prochain mandat. La première pierre sera opportunément posée en pleine campagne pour les élections municipales. Cette maison comprendra huit petits bureaux partagés, une salle dite polyvalente et un espace pour installer les services culture et vie associative, amenés à déménager. Il aura fallu près de six années des assises de la vie associative, des réunions de travail et de nombreuses études pour aboutir à ce projet d’extension de la halle.

Les associations de notre ville étant en droit d’attendre un projet plus ambitieux, la montagne a finalement accouché d’une souris. Pendant ce temps, le monde associatif continue à souffrir d’un manque crucial d’infrastructures. Plusieurs associations sont contraintes de refuser des adhérents faute de place et de créneaux horaires. Certains équipements sont vieillissants et saturés. Dans ce domaine comme dans bien d’autres, tout reste à faire.

M. MEI : Guy, je vais te laisser la parole mais je voudrais dire encore une fois qu’il y a des élections toutes les années. On est obligés chaque année de réaliser : l’année passée nous avons inauguré le cours, cette année nous allons inaugurer la crèche et l’année prochaine la Maison de la vie associative et peut être pour les mêmes raisons, du retard, le foyer 3ème âge. Il n’y a rien que de très naturel. Le problème, mademoiselle, c’est qu’il y a des élections chaque année, donc ça nous oblige à faire quelque chose. Si c’est ça qui nous guide !.. Je voudrais rappeler que ce qui nous guide, c’est la satisfaction des besoins des gens et pas autre chose.

M. PORCEDO : Je regrette, Mademoiselle, que vos collègues vous ait laissée défendre cette position. Vraiment, je pense qu’ils auraient pu avoir le courage de le faire eux mêmes mais bon, c’est tombé sur vous... Quelques observations sur le fonds : c’est ça qui compte. Par contre, si vous voulez parler, M. Sandillon, ce que je vous propose, c’est de vous laisser la parole, de vous exprimer sur ce sujet qui apparemment vous pose problème et ensuite je vous réponds. Si vous préférez qu’on fasse comme ça, je suis à votre disposition.

M. SANDILLON : Allez-y, M. Porcedo, vous avez la parole. Je n’ai pas demandé la parole.

M. MEI : Laissez parler M. Porcedo.

M. SANDILLON : Oui, mais il m’a donné la parole !

M. MEI : Ce n’est pas lui qui donne la parole.

M. SANDILLON : Je voudrais simplement que vous nous respectiez et que vous ne commenciez pas par dire qu’on s’exprime au travers de Mme Facchini. Elle est tout à fait capable de réfléchir à une intervention, d’avoir une position sur ce sujet qui est un sujet important dans la ville sans que vous soyez méprisant. Respectez les gens, commencez par respecter Mme Facchini, elle mérite le respect, voilà ce que j’ai à vous dire. Et je vous le dis en face, je n’ai pas peur de vous.

M. PORCEDO : Comme vous m’avez interrompu et que je ne souhaite pas que vous perdiez votre sang froid, je voulais juste expliquer pourquoi il me paraissait étrange que ce soit Mme Facchini qui intervienne sur ce sujet. Tout simplement parce que comme elle l’a rappelé dans l’intervention, il y a eu effectivement plusieurs mois, plusieurs années de travail, et pendant toutes ces années de travail, en 2009, quand nous avons commencé à travailler avec les associations, vous étiez là... Enfin vous étiez là !... Vous étiez au Conseil Municipal, pas dans les réunions de travail, mais vous étiez au Conseil Municipal en 2010 aussi, en 2011 aussi et en 2012 toujours. Et donc, vous avez, vous, su comment ce projet s’est construit. Ce projet, il s’est construit depuis le départ, avec les associations, en concertation avec elles, et c’est vrai que tout comme Chantal Cruveiller a apporté lors des assises, lors des réunions de travail, sa contribution à ce projet, on aurait apprécié, souhaité, que vous mêmes l’apportiez aussi. Or, sur ce projet là, en recherchant dans les actes des assises ou dans les compte rendus des assises ou des réunions d’information, je n’ai aucune trace d’une quelconque intervention sur ce projet qui émanait de votre part. C’est la raison pour laquelle je m’interrogeais, alors que vous prétendument deviez mieux connaître le projet, ce ne soit pas vous qui interveniez là dessus. La maison de la vie associative, indépendamment des caractères de surface parce que là on s’attache à la forme du bâtiment, on ne s’attache pas à son contenu, or ce que nous avons travaillé avec les associations, c’est évidemment le contenu plus que l’enveloppe elle même qui est l’aspect un peu plus superficiel des choses. Le contenu, c’est une hypothèse de travail de base qui a été retenue par les associations et nous mêmes qui était la mutualisation des locaux, qui était un espace partagé de réflexion, d’imagination et de travail. C’est ça qui fait que la maison de la vie associative en fait, c’est d’abord un lieu d’échanges, un lieu de création, de réflexion, d’imagination et elle a été construite pour ça et c’est régulièrement que nous avons rencontré les associations de la ville, que nous avons fait des groupes de travail avec elles et que nous avons avancé sur le projet avec l’architecte. A chaque fois qu’elles émettaient une remarque, l’architecte revenait devant les associations et le projet était modifié, amendé, etc... pour qu’il corresponde à la volonté du tissu associatif. La salle polyvalente, il en est de même. Elle a été conçue aussi avec elles et il était important aussi pour nous que ce soit un équipement structurant et qui participe aussi à la reprise de l’équipement existant qui à cet endroit, c’est la halle, dont la façade va être à cette occasion effectivement reprise. Donc, c’est à la fois un équipement pour les associations, pour les citoyens au travers de la salle polyvalente, et je crois que, je vous le dis très calmement, très sereinement, aujourd’hui dire ce projet c’est une vague extension, c’est huit petits bureaux, etc... c’est vraiment ramener le travail qui a été fait avec les associations à un niveau qui n’est pas le vrai niveau auquel il a été fait. Parce que ce n’est pas tellement les élus, la majorité, etc... que vous pointez du doigt, c’est le travail, que pendant des heures et des heures, des bénévoles, des dirigeants, des présidents d’associations ont consacré au montage de ce projet. C’est ça que vous leur renvoyez au travers d’une intervention qui montre ce projet en quelque sorte comme quelque chose qui sort comme ça à quelques mois d’une campagne électorale ! Alors, oui, il a fallu de la réflexion, du temps, on vous le concède, il a fallu que ce projet soit pris, repris, réfléchi, qu’il soit prospectif, c’est en cela qu’on l’a voulu modulaire, qu’il soit capable de s’adapter dans les dix ans qui viennent aux évolutions de la vie associative. Alors effectivement, tout ça, ça s’anticipe, ça se prévoit, ça se projette, ça demande du temps, mais encore une fois je vous le dis, et vos réflexions, et Mme Cruveiller pourrait en témoigner, le travail que vous auriez pu amener dans ces réunions que nous avons eues aurait été pris en compte, on aurait intégré, on aurait entendu parce que c’est comme ça que ça a été fait. Et enfin, dernière chose qui me paraît très importante, je suis particulièrement heureux d’avoir pu travailler ces derniers mois avec Antoine Virzi qui est en charge de Citoyen Solidaire. On a pu renouer le dialogue qu’on avait au départ mais qui n’avait pas abouti sur la présence de Citoyen Solidaire dans la maison de la vie associative. C’était la volonté de Monsieur le Maire parce qu’au centre de la vie associative et de Citoyen Solidaire, il y a cette notion extrêmement importante du bénévolat et je suis content qu’avec Antoine Virzi et l’obstination de Monsieur le Maire, on ait pu enfin aboutir et que ce soit vraiment une maison commune : associations, public, citoyens et Citoyen Solidaire.

M. MEI : Merci. Je vais simplement rapporter les paroles de l’architecte. Après une de ces fameuses réunions où il y avait plus d’une centaine de personnes, il me dit : « Monsieur le Maire, vous savez, dans le Var, je fais un projet semblable, le maire il est tout seul. Ici, il y a tout un tas de gens qui viennent participer et apporter leurs points de vue ». Pour dire combien il y a eu une vraie concertation et le projet va correspondre au mieux des intérêts de notre vie associative.

M. SANDILLON : Monsieur le Maire, juste quelques mots, parce que j’ai été apostrophé et finalement, je comprends très bien M. Porcedo puisque son bilan se résume à une charte, un portail et une maquette. C’est sûr qu’il est facilement vexable. Je lui rappellerais quand même les nombreuses interventions que j’ai faites, notamment dans cette enceinte, sur le projet de la maison de la vie associative, et je pense même que si les élus de l’opposition n’étaient pas tant intervenus sur ce dossier, il y avait un risque grand que ce dossier ne soit enterré. Alors je pense qu’on y a quelque part contribué.

J’étais également présent aux deux assises de la vie associative, je suis moi même impliqué dans l’une des plus grosses associations sportives de la ville, donc je dirais que finalement vos leçons, j’en ai pas vraiment à recevoir de votre part. Après, je vous laisse juge, c’est finalement l’avis des uns contre l’avis des autres et ça m’importe peu. Ce qui compte, c’est la réalité du terrain.

M. MEI : M. Sandillon, vous n’êtes pas sportif.

Mme PRIMO : Quelques mots, pas spécialement sur la maison de la vie associative, mais je trouve l’attitude du groupe d’opposition extrêmement dérangeante parce que les mêmes qui approuvent les successives lois de finances qui enlèvent aux collectivités territoriales et pas spécialement à Gardanne mais à Gardanne comme ailleurs, en moyenne pour ce qui concerne la ville de Gardanne environ 600 000 euros par an, sont aujourd’hui en train de dire "il aurait fallu faire ci, ou il aurait fallu faire ça".

Moi, ce que je retiens de ce débat, c’est que vous nous dites effectivement qu’il y a eu une programmation dans le choix de nos équipements. Oui. Parce que c’est obligatoire et qu’effectivement, il y a des équipements sur lesquels on a réfléchi pour arriver dans la situation qui est faite aux collectivités territoriales. C’est ça, à mon avis, gérer une ville, c’est ce que nous avons fait. Et deuxièmement, l’ensemble des propositions qui ont été faites ont pris le temps de la discussion pour arriver à une proposition qui soit optimum et je crois que, sincèrement, c’est un peu facile de critiquer et la programmation et les possibilités et jusqu’où on est allé dans le dossier quand, je le rappelle, c’est le gouvernement, et je le dis tranquillement, qui à l’heure actuelle, au travers des lois de finances, retire aux collectivités territoriales les moyens de pouvoir répondre aux besoins des populations. Alors, soyez responsables jusqu’au bout. J’aimerais bien que ce soit comme ça.

M. AMIC : Je comprends que Mme Primo aurait voulu dire tout ça dans d’autres assemblées. Elle est avec nous et elle n’a pas pu le dire dans d’autres organes. Bon, je le comprends tout à fait. Ici, il s’agit de la Mairie de Gardanne, Madame Primo, et non pas de l’Assemblée nationale ou d’une quelconque réunion de militants.

M. MEI : Vous n’êtes pas fair play, pas plus que M. Sandillon.

M. AMIC : Nous étions en train de parler de la maison de la vie associative, en toute quiétude et je voulais juste faire deux remarques. Nous ne sommes pas toujours critiques sur tout. D’ailleurs, Monsieur le délégué à la vie associative a rappelé le formidable dispositif qu’est Citoyen Solidaire. On en connaît tous la paternité. Donc c’est aussi bien d’être critique et d’être positif et de reconnaître à César ce qui appartient à César et à ceux qui ont créé de rappeler ceux qui ont créé.

Je voudrais aussi rajouter à Monsieur le délégué à la vie associative qui s’est ce soir mué en porte parole des associations : vous n’êtes pas le porte parole des associations. Vous êtes délégué à la vie associative parce que Monsieur le Maire vous a donné cette délégation, la même délégation aujourd’hui du 3ème âge qu’il n’a donné à personne parce qu’il oublie d’en donner aujourd’hui. Vous avez eu cette délégation sur plusieurs années sur ce projet unique.

La dernière fois où j’ai eu l’occasion de discuter avec vous sur une délibération, je vous ai posé une seule question : ce que vous alliez faire du titre que vous avez émis à l’endroit de l’Union des Femmes Françaises. Lorsqu’on essaie de travailler avec vous et de vous demander des réponses, Monsieur le délégué à la vie associative, et vous n’avez pas répondu à cette question. Quand on discute avec vous, vous ne répondez pas. Vous nous dites que l’architecte est venu à chaque fois que vous en aviez besoin, j’imagine à grand renfort de factures, pourquoi pas ?! Vous nous expliquez que vous avez travaillé avec Chantal Cruveiller et elle apprend aujourd’hui que le zonage où elle pensait le plus adapté pour avoir la maison de la vie associative est en zone inondable.

Dommage que M. Peltier ne soit pas là pour corroborer ces éléments mais c’est quand même assez surprenant. Ensuite, pour terminer, Mme Facchini est parfaitement libre de ces propos, nous aussi. Elle est dans la vie associative depuis des années, à Biver et à Gardanne, tout le monde la connaît, et je pense qu’il est important justement, Monsieur le délégué à la vie associative, que vous compreniez son argument qui est finalement celui de votre bilan, à savoir inexistant.

M. PORCEDO : Je veux bien tout entendre et je vous écoute et chaque fois je suis fasciné par votre maîtrise de la nuance. Je veux bien tout entendre, je suis prêt à entendre ce qui ne va pas, je suis prêt à entendre des critiques mais au moment où on travaille... vous savez, c’est comme ces gens qui commencent à travailler le vendredi soir à 18h au moment où tout le monde s’en va ! C’est pas maintenant qu’il faut travailler ! Il fallait travailler quand on en était à la concertation, quand c’était le moment, pas quand on vient à la séance d’ouverture des assises et qu’on s’en va à 10h15. C’est à partir de 10h15 qu’on va travailler !

Ce que je voulais vous dire, bon admettons c’est le jeu, on est en assemblée, il y a la presse, etc... je veux bien le comprendre ! Mais à un moment, ce que je voudrais entendre aussi, c’est entendre dire "vous faites pas ça comme il faut", "vous faites ça trop tard", "vous faites ça pas assez avant, pas assez tôt" etc... ce que je voudrais entendre, mais ça c’est une autre paire de manches, je vous le concède, c’est qu’est-ce que vous feriez à notre place ? A un moment vous comprenez, et je pense que ce qui vous embête, c’est qu’effectivement ce que je dis c’est la réalité des choses, c’est à dire que ça a été un travail mené en concertation.

Nous ce qu’on voulait, c’était pas que la ville soit le porte parole des associations ! On a fait une charte justement pour que les prérogatives, les compétences, les légitimités de chacun soient définies et respectées. Je ne veux pas être le porte parole des associations c’est simplement de dire que dans le cadre de la vie associative, il nous semble important que ce soit des projets qui soient des projets partagés. C’est à dire un projet qui soit un projet commun. Parce qu’il ne s’agit pas de mettre à la disposition des associations quelque chose de tout ficelé sur lequel elles n’ont pas leur mot à dire. Il faut que cet équipement vive et qui va le faire vivre ? Ses utilisateurs, les associations... c’est elles qui vont le dynamiser, c’est elles qui vont lui insuffler son âme à ce projet, à ce bâtiment !

Et donc le travail qui a été fait, et ça personne ne peut le contester, il a été fait avec elles. On a écouté et ce n’est pas être le porte parole. On a écouté et ce n’est pas être le porte parole. On a écouté et il y a des moments où on a été obligé de dire non. Il y a des contraintes budgétaires qui ont été fixées. Tout cela a été fait en concertation et c’est ce qu’on a appelé dès le départ la co-construction. Alors oui, on a fixé les bases d’un partenariat, c’était la charte, c’était un préalable, alors oui, on va créer des outils nouveaux : le ticket pour les salles, le ticket pour les transports, le portail internet de la vie associative, alors oui, une fois qu’on avait ça, qu’on avait pris l’habitude de travailler ensemble, on a travaillé sur le projet. Et maintenant, c’est l’autre chantier qui s’ouvre.

Parce que vous, vous vous êtes arrêtés à l’élection municipale, à la pose de la première pierre, mais nous on l’a déjà passé ce cap. On est déjà en train de réfléchir à ce qu’on va mettre en place dans cette maison de la vie associative. Comment on va la développer, comment on va faire vivre la vie associative sur la ville, c’est à ça qu’on réfléchit, on réfléchit pas aux quinze jours qui viennent, ni aux trois mois qui viennent, parce que c’est comme ça qu’on est obligés de travailler, dans cette délégation que Monsieur le Maire m’a fait l’honneur de me confier, parce qu’on travaille avec des gens qui consacrent du temps de l’énergie, gratuitement, pour les autres, qui favorisent le lien social, qui favorisent la cohésion dans la ville. Et donc, notre premier devoir, c’est de les respecter et d’écouter leur avis, de les entendre. Ça, c’est la réalité, je vous le concède.

M. MEI : Merci M. Porcedo. Je le mets donc aux voix. Est-ce que vous m’autorisez à déposer un permis de construire ? M. Calemme, vous voulez encore la parole ?

M. CALEMME : Encore ?! Je ne me suis pas encore exprimé, Monsieur le Maire ! Juste un petit mot par rapport à ce que vient de dire M. Porcedo. Reconnaissons quand même que six ans de concertation, c’est long pour aboutir à un projet qui était attendu depuis longtemps, qui faisait partie des promesses. On arrive à la fin du mandat et il n’est pas réalisé, on n’en est qu’à la maquette...

M. MEI : On va poser la première pierre dans pas longtemps.

M. CALEMME : Oui, oui... des pierres, il y en a beaucoup qui vont être posées. Il y a des inaugurations, vous avez bien prévu, le calendrier tombe bien. Je veux dire, c’est quand même ça le point : six ans de concertation, je ne dis pas qu’il ne fallait pas faire de concertation, bien entendu, on est tous d’accord sur la concertation. On sait que sur d’autres projets, la concertation est allée beaucoup plus vite. On peut estimer que six ans, c’était quand même très long, que ces associations avaient besoin d’un outil opérationnel rapidement et qu’elles l’attendent toujours. Il suffisait d’aller et de parcourir tous les stands au Forum des Associations, on n’a peut être pas rencontré les mêmes, mais il y a beaucoup de critiques à l’endroit de ce projet, beaucoup de questions, donc je ne sais pas si vraiment elles auront obtenu toutes les réponses nécessaires au bout de six ans de discussions, de rencontres, de groupes de travail, d’assises, etc...

M. MEI : M. Amic, quand vous avez cité M. Peltier, il vient d’avoir une crise cardiaque, et ça manque d’élégance de votre part.

VOTE
POUR   CONTRE
Majorité Municipale 26
  Mme Cruveiller (2)
ABSTENTIONS
M. Amic
M. Sandillon
M. Calemme
Mme Facchini