N°14 - Autorisation donnée à Monsieur le Maire d'acquérir une propriété située lieudit Bompertuis - Propriété de Mme ALLEMANDI Rapporteur M. Pelti

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M. PELTIER : Il est proposé d’acquérir cette propriété d’une superficie totale de 9 744 m2 sur laquelle est édifiée une partie du bâtiment constituant l’ancien magasin et parc des H.B.C.M sur le site du puits de mine Yvon Morandat. Son prix a été fixé à 233 000 euros conformément à l’estimation des domaines.

M. BALDO : 233 000 euros pour acheter un terrain ! Une fois de plus, la ville achète !... On achète... on achète... les exemples d’acquisitions foncières avec comme projet "on verra bien" se multiplient. On achète ce terrain, une fois de plus nous posons la question : pour en faire quoi ? Autour de cette acquisition, y a-t-il un projet véritable ? On achète... on achète... vous savez peut-être que certains passionnés de jeu de rôle organisent quelquefois des "GN", des "grandeur nature", nous avons quelquefois l’impression que certains y jouent... au monopoly par exemple.

M. MEI : Vous savez, il y a quelques années, on nous a dit "mais pourquoi vous achetez le Château Laurin" ? Aujourd’hui, école d’ingénieurs... En face de chez M. Nadolski, aujourd’hui, Maison de Retraite... Je pourrais vous en citer d’autres ! Sur la zone en face de Jean de Bouc, il y a tellement de propositions que le problème pour nous, c’est de les étudier et de trouver les bonnes solutions. En achetant des terrains à ce prix là, demain on peut les vendre sans problème avec des bénéfices. Ceux qui font des opérations immobilières en ce moment, ils font des bénéfices. Il y a eu une inflation incroyable ces dix dernières années. Ce n’est pas une mauvaise affaire.

M. BALDO : Cela ne vous semble pas chimérique d’acheter du foncier ?

M. MEI : Interrogez un notaire, il vous dira que c’est une commune intelligente qui sait gérer le problème du foncier. Je prends l’exemple de Jean de Bouc : on a acquis les terrains sans aucune difficulté. Certaines personnes m’ont dit : "Monsieur le Maire, vous savez, j’ai gardé ce terrain et je voudrais bâtir", on leur a proposé un autre terrain. On a tout réglé sans douleur. Ne vous inquiétez pas là-dessus, on n’a pas perdu d’argent.

(après le vote)

M. MEI : M. Baldo, je pense soudain : vous êtes bien dans un lycée ? Si on n’avait pas eu une politique d’acquisition foncière, vous n’y seriez pas.

M. BALDO : On serait ailleurs quand même...