N°09 - Approbation du programme général, du coût global d'opération et du calendrier de réalisation relatifs à l'aménagement d'une nouvelle cuisine centrale Rapporteur M. Pontet

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M. PONTET : La SPLA, qui est l’organisme qui mène le projet de cuisine centrale, doit nous faire valider, à l’issue d’une première phase d’étude, un programme général qui définit à la fois le coût et le programme général de la construction. Donc il s’agit, comme la convention le décrit, de voter ce soir de façon à ce que la nouvelle phase s’enclenche.

M. MEI : Et la question 10 qui est à peu près la même, où ça en est ?

M. PONTET : Les appels d’offres sont bouclés. Donc on va démarrer rapidement. Une fois qu’on aura signé le programme général, on pourra démarrer la phase de travaux.

M. GARELLA : C’est vrai que par rapport à la rentrée scolaire et la cantine, on est toujours interpellés quant à l’accueil en cas de grève des enfants, qui, je le répète, met vraiment les parents dans une situation très difficile, dans un contexte difficile et qui permet à ceux qui ont les moyens de subvenir à ça. Mais pas tout le monde a les moyens. C’est bien d’avoir une très belle restauration mais il faudrait que tout le monde puisse en profiter tout le temps.

M. PONTET : Comme on vous l’avait dit l’autre jour, il y a des propositions qui sont faites, il y a des entretiens qui ont eu lieu avec les parents et les familles de façon à ce que justement on mesure l’impact, qu’on montre aux familles qu’effectivement, on a bien conscience que la difficulté qui est rencontrée, elle est entendable. Au-delà de ça, on a des propositions qui ont été faites de la part des parents, notamment ce qui se fait sur Biver, par la FCPE. C’est un accueil par les associations. C’est à dire qu’une association s’est proposée d’accueillir les gamins dans une salle qui est louée par la ville. Nous, comme toutes les associations, on leur loue le local et après, à eux de prendre les responsabilités qui leur incombent. Après, les familles que j’ai reçues ou qu’on a reçues, à titre purement individuel, non structuré mais au sens le plus noble du terme, structuré pour moi c’était en association, à moins qu’ils prennent la responsabilité individuelle d’accueillir les gamins, ça n’engage qu’eux. Mais à en croire ce qu’on a vu, ils ne le font pas. Ce qui est tout à fait logique puisqu’on ne peut pas se permettre, nous, au niveau de la sécurité, de leur faire prendre ces risques là. Après, si certains parents souhaitent créer leur association et bénéficier des salles municipales, c’est leur choix.

M. GARELLA : En tout cas, c’est déjà une belle piste. On vous remercie.

M PONTET : Ce n’est pas nous qui l’avons soufflé. Nous, on est là pour louer une salle à une association, comme on la loue pour toutes les associations.

M. PORCEDO : C’est parfaitement ça. La ville traite toutes les associations de la même façon. Elle se prononce donc sur les demandes de location sans porter de jugement sur la légitimité tant que l’objet de ce que fait l’association dans la salle est conforme à la loi, au règlement et de façon générale à l’ordre public. Donc, effectivement sur Biver, il y a des associations qui ont fait le choix d’accueillir durant la pause méridienne des enfants dans les salles. La ville leur loue la salle dans les mêmes conditions, je répète, qu’aux autres associations de la ville, sans qu’il soit fait une quelconque dérogation ou une quelconque exception aux règles en la matière. Et donc, effectivement, ça permet de solutionner. En revanche, la ville ne pourra pas, pour des raisons que vous imaginez facilement, reproduire ce système là pour des particuliers, qui dans un local municipal, feraient de la garde d’enfants ou de l’accueil d’enfants, et donc ne pourraient pas prétendre au même traitement que les associations de la ville. C’est un discours tout à fait tranquille. La ville traite la FCPE comme n’importe laquelle de ses associations, en tout cas en ce qui concerne l’accès aux salles.

M. MEI : Ce que vous posez, c’est le problème du service minimum.

Mme PRIMO : Ce que je voulais dire, c’est qu’effectivement, ce que décrit Monsieur Pontet, c’est le résultat de la rencontre avec les parents. Ce dont nous avons parlé du point de vue de l’affichage de la commune, c’est que le service minimum n’existe pas en matière de restauration. Le service minimum est un service au niveau des enseignants. Pour ce qui concerne le droit de grève, c’est aussi un droit. Et par contre les solidarités qui se sont mises en oeuvre, et je crois que c’est de ça qu’on parle, entre parents, pour permettre que ces jours de grève, qui sont des journées difficiles, d’abord pour les grévistes puisqu’ils perdent leur journée de travail, puissent être le moins douloureux possible pour les familles. Il y a des possibilités d’aide de la part de la commune aux solidarités qui peuvent se créer entre parents. A ces questions là, nous avons toujours répondu favorablement, tout en respectant le droit de grève. Je crois qu’il faut le rappeler aussi.

M. GARELLA : Un peu différemment de la dernière réponse qui nous a été faite lors du conseil municipal, mais je suis ravi que vous ayez évolué sur cette question. On nous avait répondu et c’était dans le compte-rendu : "ils n’ont qu’à faire grève". Je vous remercie d’avoir travaillé sur la question et on pourra répondre aux parents qui nous interpellent, s’ils ne sont pas adhérents à la FCPE, de dire si vous vous regroupez en association, la commune pourra vous aider, au même titre que les autres associations. C’est déjà une solution.

M. MEI : Je confirme donc que notre position n’a pas varié. Le service minimum concerne l’Education Nationale, et non pas le service de restauration. Nous, nous ne casserons pas le droit de grève. Nous n’avons pas changé et j’ai eu l’occasion d’expliquer cela aux parents que j’ai reçus.

VOTE
UNANIMITÉ