N°08 - Information : point sur la rentrée scolaire Rapporteur M. Pontet

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M. PONTET : Cette rentrée scolaire se base sur des effectifs qui sont relativement stables par rapport à l’année dernière. Malgré tout, nous avons réussi à ouvrir une classe sur la commune après une mobilisation forte avec les parents d’élèves et des élus, je tiens à le signaler, puisque c’était pas gagné d’avance et cette ouverture de classe, nous l’avons voulue à Biver et nous avons tout fait pour que cela réussisse après des concertations et beaucoup de réunions de travail pendant l’été.

Au 1er septembre, nous avons fait la rentrée à l’école maternelle que Monsieur Sandillon tout à l’heure considérait minime, puisque pour lui c’est minime d’accueillir trente élèves de plus dans une école, ce n’est pas important. En tous cas, les Bivérois sont ravis de cette ouverture de classe, les parents nous ont félicité et sont toujours à nos côtés dans les travaux qui concernent l’école maternelle les Terrils Bleus puisqu’en plus de la pose de ce préfabriqué qui a permis d’accueillir trente élèves de plus, nous allons agrandir la cour qui jusqu’à présent était une cour de 400 m² et qui dès la Toussaint, après la rentrée des vacances, mesurera entre 900 et 950 m².

C’est du vrai travail de concertation qui a permis à cette école de se développer avec effectivement peu d’argent mais avec un résultat qui est remarquable. Cette ouverture de classe va être concrétisée en juillet par des travaux qui seront financés à hauteur de 250 000 ou 300 000 euros pour rénover la maternelle et parallèlement, nous continuons à conduire la rénovation du groupe scolaire à Biver sur l’ensemble avec des réflexions qui incluent les trois écoles. Pour le moment, cela se passe très bien et nous allons continuer dans ce sens.

Ensuite, sur les activités périscolaires et donc la mise en place de votre fameuse réforme, de vos ministres successifs, nous avons fait le choix, pour une réforme qui est injuste, qui est inadaptée aux gamins, qui ne répond pas aux attentes des familles, pris le chemin qui nous a permis d’en faire une force. On a souhaité que les Gardannais puissent bénéficier de deux heures d’animations gratuites par semaine, avec des activités de qualité qui sont proposées et qui permettent de proposer diverses activités culturelles, sportives et artistiques. Nous sommes en train de réussir.

Clairement, cela a été difficile au niveau de la mise en place et je remercie tous les personnels d’animation qui se sont fortement mobilisés pour que ça marche puisque dans un premier temps, l’aspect le plus important était la sécurité des gamins, mais par la suite, on est en train de mettre en place des activités qui vont fonctionner mais comme nous l’avions dit au dernier conseil municipal, nous n’avons pas voulu faire la chaise vide et ne pas permettre aux Gardannais de bénéficier de ces prestations là. Sur l’étape, on est en train de réussir grâce au personnel qui se mobilise.

Sur les travaux, nous avons mis en place dès le mois d’avril une nouvelle façon de fonctionner plus efficace qui permet d’aller voir directement ce dont les écoles ont besoin avec comme axe prioritaire la dématérialisation, et je crois que c’est un axe important parce que c’est ce qui permet de réduire considérablement les délais de réaction par rapport aux travaux dans les écoles. Et cet été, franchement, nous avons encore une fois réussi, parce que tous les travaux qui étaient prévus ont été finalisés et je crois que toutes les directions d’écoles étaient vraiment ravies de pouvoir en bénéficier.

En parlant de direction d’école, nous avons eu le départ de Mme Peyrard et l’arrivée de Mme Derderian qui reprend le poste à l’école des Aires au niveau de la maternelle. Et à l’école élémentaire Château Pitty, le départ de Mme Auguste et Mme Deguerre qui reprend son poste. Une rentrée qui a été bien gérée et qui va le continuer dans le temps.

M. MEI : Je voudrais ajouter avec toi mes remerciements à tout le personnel, du plus haut jusqu’au plus petit, remercier Anthony Pontet et Guy Pinet qui ont mené à bien cette réforme difficile. Je pense que vous avez vu à la télé que ça ne s’est pas bien passé partout pareil. Bravo Anthony et bravo à tous. Nous avons eu un vrai travail de concertation avec les parents.

Mme CRUVEILLER : Je voulais apporter la position de mon groupe sur cette réforme scolaire. Par ailleurs, nous avons également été interpellés par les parents. Ceux ci me confirment qu’ils ont fait le choix de ne pas laisser leurs enfants assister au temps d’activités péri scolaires car ils se sont aperçus que leurs enfants étaient trop fatigués bien évidemment pour une partie d’entre eux. En effet, avec la réforme, les enfants passent plus de temps à l’école. 27 % des enfants scolarisés ne fréquentent pas ces ateliers sur la commune. 73 % y participent.

Combien d’enfants fatigués sont obligés de rester à l’école parce que les parents ne peuvent pas venir les chercher ? C’est une vraie question, c’est un vrai problème... Cette réforme, qui creuse les inégalités au sein de notre commune et ailleurs, n’est pas une bonne réforme pour les enfants. Ce n’est pas non plus une bonne réforme pour les parents qui se voient confrontés à des problèmes d’organisation supplémentaires. Ce n’est pas non plus une bonne réforme pour les municipalités qui sont obligées de faire peser sur leur budget des charges nouvelles pour organiser les temps d’activités péri scolaires. Bref, c’est une réforme mauvaise pour tout le monde à l’exception des dogmatiques socialistes. L’école doit être réformée mais pas comme l’a prévu le gouvernement actuel.

M. SANDILLON : J’entends beaucoup de choses qui sont quand même assez hallucinantes... D’abord, vos ministres, non ce ne sont pas mes ministres, ce sont les ministres de la Tépublique, les ministres de tous. Il faut le rappeler parce qu’il y a eu des élections, il y a eu quand même une légitimité démocratique et à un moment donné, il faut arrêter de dire des bêtises. Quant à Madame Cruveiller, je l’entends mais celui qui avait lancé la réflexion sur la réforme des rythmes scolaires, c’est Luc Chatel et à l’époque, il y avait eu aussi un travail de fait avec les associations de parents d’élèves et les syndicats d’enseignants et il y avait consensus sur la nécessité de réformer les rythmes scolaires. Sauf que ça, on l’oublie un peu vite et on n’en parle plus.

Je suis content cependant d’entendre de la bouche d’Anthony Pontet que pour le personnel, c’est aussi des temps de travail supplémentaire, ça a permis aussi de titulariser des gens, de leur offrir plus de temps de travail, de leur offrir des formations, de leur offrir des responsabilités. C’est aussi des animations de qualité, d’après lui, je regrette simplement que le tissu associatif gardannais n’était pas plus associé.

Quant aux travaux, je le reconnais, Monsieur Pontet n’est pas depuis bien longtemps adjoint aux affaires scolaires, il a peut être oublié que le dossier des travaux et de la rénovation complète du groupe scolaire de Biver date d’une dizaine d’années et qu’il est attendu depuis trop longtemps par les familles. Donc certes il y a un préfabriqué, certes il y a une classe qui s’ouvre et c’est une bonne nouvelle, mais enfin ils sont dans un préfabriqué...

Donc à un moment donné, il faudrait peut être que la réflexion qu’on repousse d’année en année et les travaux qu’on repousse parce qu’au niveau des autorisations de programme, il n’y aura rien non plus en 2015, à un moment donné il ne faut pas être en contradiction non plus. Il ne faut pas dire tout et n’importe quoi. C’est la réalité, c’est que ce gros projet de rénovation qui est attendu depuis 10 ans à Biver, vous le repoussez. C’est la réalité, c’est tout.

M. MEI : Ca va coûter cher pour les parents, Anthony ?

M. PONTET : Les activités sont gratuites et les goûters offerts pour les gamins. Ce qui est quand même étonnant aussi, puisque vous me dites que je n’étais pas adjoint aux affaires scolaires ainsi de suite, que ça dure depuis dix ans, tout à l’heure vous disiez vous même que vous n’étiez pas député quand vous relanciez toutes vos responsabilités sur les autres. Monsieur Sandillon, vous ne connaissez pas ce dossier de Biver. Ce qui vous ennuie, c’est qu’on mène un travail de concertation et que les parents sont favorables, et ça, ça vous dérange profondément.

Au détriment des gamins... Vous le disiez tout à l’heure, vous parliez de minime !... Quand je vais dire aux parents qu’il y a des élus qui considèrent qu’accueillir trente gamins dans une école dans la conjecture dans laquelle on est aujourd’hui, c’est minime, ils vont être ravis et ça, ça va jouer contre vous et vous le savez très bien.

M. PORCEDO : Juste dans la ligne de ce que disait Anthony Pontet, il y a eu un vrai travail de concertation. Je voudrais juste rappeler, si tu me le permets, à la fois avec la casquette de la vie associative et celle de Biver, que le petit bout de terrain sur lequel on a implanté ce préfabriqué qui accueille cette classe, ça a été le résultat d’une concertation qui a été finalement extrêmement facile avec l’Entraide et le foyer du 3ème âge de Biver.

Donc c’est vraiment l’importance pour la commune de ces 30 enfants supplémentaires à cet endroit là, de travaux réalisés entre le tout début juillet et la fin août, qui a fait qu’aujourd’hui on peut se féliciter à la fois de la réactivité des services mais à la fois de cet esprit, de cette bonne volonté permanente qui règne dans cette ville.

Mais je dois expliquer, Monsieur le Maire, et vous ne m’en voudrez pas de dire que je suis d’accord avec Pierre Sandillon quand il dit qu’on ne peut pas dire tout et n’importe quoi. C’est à dire qu’en même temps qu’il nous reprochait tout à l’heure d’avoir un budget de fonctionnement qui augmente, il aurait souhaité que Bandol soit en gestion directe par la ville, ce qui n’aurait pas manqué de continuer à les aggraver et il remarquait aussi que le personnel supplémentaire, il avait bien fallu le mettre et que c’était extrêmement bien pour le personnel d’avoir des temps pleins. Cela fait aussi partie, mais votre connaissance de la comptabilité publique me fait dire que cela ne vous aura pas échappé, cela fait partie des charges de fonctionnement. Et donc, effectivement, je vous le confirme, on ne peut pas dire tout et n’importe quoi... Et si vous avez comparé la ville ou la gestion de la ville à un Titanic, je me dis que finalement, on est mieux sur le Titanic que sur le Pitalugue.

M. PONTET : Je tenais juste à rajouter par rapport à l’intervention de Monsieur Sandillon, sur les associations, au niveau d’étape, je vois qu’il a une grande expérience de la mise en place de la réforme des rythmes scolaires sur les communes, ça c’est le premier point... Quant on sait la difficulté à mettre en place une réforme de cette ampleur là dans une commune où des concertations ont lieu depuis un an, il est tout à fait légitime que les associations, pour le moment, n’aient pas été associées. Elles ont été prévues mais ça va se passer sur un calendrier qui aura lieu sur l’année à venir. On ne peut pas tout faire d’un coup. On ne peut pas entamer la rentrée scolaire 2014 comme ça en claquant des doigts et que tout fonctionne. C’est pas vrai.

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