N°08 – Autoriser Monsieur le Maire à signer l'avenant n°2 à la convention d'aménagement fixant les conditions particulières d'intervention entre la SPLA "Pays d'Aix Territoires" et la commune dans le cadre du projet d'une cuisine centrale Rapporteurs Mme Primo/M. Pontet

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MONSIEUR LE MAIRE : Merci, alors quand est-ce que l’on inaugure cette cuisine centrale ?

M. PONTET : La cuisine centrale sera inaugurée certainement, je dis certainement, puisqu’on a déplacé la date ce matin, le 15 octobre. On posera la première pierre et on essaiera de donner un petit peu plus d’éléments sur ce que l’on va faire sur ce lieu, qui aujourd’hui est nécessaire. En effet, notre cuisine centrale aujourd’hui est un outil qui est capable, normalement de fournir à peu près 1 000 repas par jour et on en fournit 1 400. Les employés sont un petit peu à l’étroit et c’est un nouvel outil qui va permettre d’aller jusqu’à 3 000 repas par jour sur notre nouvelle cuisine centrale. Le bâtiment sera économe en énergie, avec un équipement en photovoltaïque et des véhicules électriques pour pouvoir recharger et livrer les annexes des antennes sur l’ensemble de la commune.

MONSIEUR LE MAIRE : Merci, il y a donc une modification, c’est la question numéro 8.

M. PONTET : Sur la question numéro 8, c’est donc un avenant à la convention d’aménagement fixant les conditions particulières d’interventions de la SPLA, qui est le partenaire travaillant sur la cuisine centrale. Il s’agit juste de réaliser une actualisation.

MONSIEUR LE MAIRE : Il faut faire un avenant à la convention pour prolonger la durée. J’ai vu une seule fois dans ma vie de Maire, un projet "arriver" à temps, et même en avance, une seule fois, donc là, on est dans l’ordre des choses.

M. GARELLA : Juste une petite précision, lorsque j’avais demandé au niveau de la cuisine centrale, où elle en était, Monsieur Pontet m’avait dit "Mais vous ne suivez pas, tout va très bien, on sera à date". Je constate que l’on perd 12 mois, peut-être encore plus, on va poser à peine la première pierre, car apparemment, on demande de proroger, il est noté "qu’il convient de repousser de 12 mois".

MONSIEUR LE MAIRE : Madame Planidis peut expliquer.

Mme PLANIDIS : Effectivement, les travaux de la cuisine centrale ont pris du retard, ce n’est pas le fait de la commune, c’est le fait de la SPLA, parce qu’ils ont eu un chantier très important qui est l’ARENA. C’est l’explication que nous a donnée la SPLA. Cet avenant nous permet d’élargir les délais pour ne pas être courts sur les crédits de paiement. Normalement, la cuisine centrale est prévue d’être livrée pour septembre 2019.

M. GARELLA : Donc il n’y aura pas de retard ?

M. PONTET : Il y aura quelques mois, elle était prévue à la base pour le printemps 2019. On passera l’été et à priori, elle devrait être livrée en septembre 2019.

MONSIEUR LE MAIRE : Voilà, je vous propose d’approuver.

Mme PRIMO : Il n’a pas fini…

M. GARELLA : C’était juste pour dire que si tout le monde reconnait la qualité de la cuisine centrale, les enfants ont très peu de temps pour déjeuner, de services en services. Les remontées des parents que j’ai eues, c’est que les enfants n’avaient pas assez de temps et souvent ils n’avaient pas fini leur repas qu’une autre classe rentrait et qu’il fallait qu’ils sortent.

MONSIEUR LE MAIRE : On est victime de notre succès, vous avez raison.

M. PONTET : Sur cette question-là, qui est une question sensible et il faut en parler bien sûr, c’est la question du "roulement des gamins à la cantine". Premièrement, le roulement est très surveillé dans la mesure où on est régulièrement sur le terrain pour évaluer ce qui va ou ce qui ne va pas. Notamment, c’est sur Biver qu’on a ce type de problème le plus récurent. L’idée, c’était effectivement d’augmenter la capacité du réfectoire, ce qui a été fait cet été, donc en 2 mois quand même, on a agrandi considérablement ce lieu. 30 places de plus qui vont permettre un meilleur roulement.

Alors, très clairement aujourd’hui, ça ne fonctionne pas. Il n’y a pas de honte à le dire, mais petit à petit, quand les choses vont se mettre en place, on arrivera à quelque chose qui devrait fonctionner. En tout cas, on évalue. J’étais encore au secteur éducation mardi soir avec les directions d’écoles, c’est un sujet qui a été abordé et qu’on cogère. On va essayer d’évaluer tous les paramètres et voir ce qui pose problème.

La place est l’un des paramètres. Dans l’ensemble des réfectoires, c’est souvent pour les maternelles où l’on rencontre ce problème, ce n’est pas sur les primaires. Car, pour les maternelles, c’est plus long, on accueille des gamins aussi de plus en plus jeunes, il faut le savoir aussi. L’Education Nationale nous impose des gamins qui sont en Très Petite Section, donc qui ont moins de 3 ans, et donc nécessairement, c’est plus lent, il faut s’occuper plus individuellement des gamins. Effectivement, c’est problématique, mais en tout cas on est vigilants.

MONSIEUR LE MAIRE : Madame Primo, tu voulais ajouter quelque chose ?

Mm PRIMO : Je voulais juste rajouter un point par rapport à cela. C’est qu’auparavant, les restaurants scolaires étaient des restaurants facultatifs. C’est-à-dire que les communes fixaient des critères, notamment, les deux parents qui travaillent etc…. Aujourd’hui, les choses ont changé du point de vue de la loi. Il est obligatoire de fournir une restauration scolaire à tout enfant qui le demande. Il y a donc un travail qui est fait depuis de nombreuses années, parce les murs étant ce qu’ils sont.

En faisant un bilan des travaux qui ont été réalisés dans les écoles depuis les dernières années, en fait on s’aperçoit, pour l’essentiel, qu’il s’agit de l’augmentation de la capacité des salles de restaurants. On voit bien aujourd’hui, que cette démarche se poursuit, même si le problème a, quand même été pris en amont. Les acquisitions qui ont été faites, et notamment à Biver, certains nous les avaient reprochées d’ailleurs, elles permettent aujourd’hui, (je parle de la question du diocèse) (certains, pas vous, d’autres certains), de pouvoir répondre à ce besoin-là. Je crois que c’est vraiment cette évolution de la loi qui a changé le nombre d’enfants à accueillir. Après mon appréciation, c’est que c’est une bonne chose de pouvoir permettre aux enfants, qu’elle que soit la situation des parents, de pouvoir profiter des restaurants scolaires, quand ils sont de bonne qualité.

MONSIEUR LE MAIRE : Je voudrais vous rappeler que nous avons eu le premier prix de la région PACA avec Nice, pour la qualité de notre alimentation scolaire. C’est "Que Choisir" qui nous a attribué ce prix.

Mme APOTHELOZ : Je me félicite de cette situation d’accueil, parce que la pauvreté augmente et que souvent le repas de la cantine est le seul vrai repas des enfants, donc cela me parait important d’accueillir, y compris les enfants dont les parents ne travaillent pas, parce qu’au moins ils mangent. Pour travailler, on en a besoin et la deuxième chose, c’est l’éducation à la nutrition et à une alimentation saine, et cela commence par l’école et dès le plus jeune âge. Donc, je pense que c’est important que notre commune fasse un effort sur les problèmes d’accueil en réfectoire et d’accueil à la cantine. Je préfère parler de restaurants d’enfants.

MONSIEUR LE MAIRE : Très bien, je partage.

M. GARELLA : Il y a combien de pourcentage de bio dans la cantine, à combien on arrive aujourd’hui ? Est-ce que vous arrivez à augmenter ?

M. PONTET : On est sur un taux aujourd’hui autour de 30 %. Notamment, sur les produits laitiers et sur les pommes. Précisément sur les pommes, on est à 30 %, sans compter toute la partie que l’on réserve à l’agriculture locale, raisonnée. Cet été, le Parc Agro-Ecologique a livré 1,7 tonne de nourriture cela représente à peu près 10 % des apports sur la cuisine centrale. 1,7 tonne a donc été livrée à la cuisine centrale et qui a été utilisée, et directement cultivée ici à Gardanne sur le Parc.

M. AMIC : Vous avez une politique pour accroitre ce taux sur le lieu ? On peut faire plus ?

M. PONTET : Pour cette question-là, on va souscrire à un Label où on a plusieurs niveaux. L’objectif, étant de se fixer toujours un peu plus. Mais, le but ce n’est pas de tomber dans le bio pour le bio, parce qu’on sait tous, que le bio, ça veut tout dire et rien dire. Ce qui est important, c’est que l’on puisse avoir des produits de qualité. Par exemple, nos viandes, ce sont des viandes labélisées, le poisson que l’on sert une fois par mois est du poisson frais. On essaie vraiment de diversifier les démarches, afin d’avoir de la qualité dans les assiettes.

Après, l’objectif qui est demandé par le Gouvernement à l’horizon de 2025, je crois que c’est 50 %, mais le budget qu’il faut y allouer n’est pas négligeable. En sachant qu’aujourd’hui, avec les efforts que l’on fait, on arrive à couvrir l’ensemble de l’assiette, enfin du plateau repas en tout cas, avec des produits locaux et bio. Donc, je crois que le bon équilibre, c’est que l’on ait un peu des deux.

MONSIEUR LE MAIRE : C’est difficile, on fait du raisonnablement bio. Nous avons conclu un accord avec nos agriculteurs, ils nous livrent raisonnablement bio donc on fait le maximum. Je voudrais rappeler que quand j’étais gosse, je mangeais bio toute l’année. En hiver, les fèves, les petits pois, les lentilles, les rutabagas et compagnie. On vivait moins longtemps, en moyenne je crois, l’espérance de vie tournait autour de 60 ans. Il faut effectivement aller dans ce sens.

L’autre jour, on m’a offert du jus de pommes bio, je n’ai pas trouvé la provenance, ça venait d’Argentine probablement, ce n’était pas écrit, donc faisons attention, on fait le maximum pour proposer une excellente nourriture, me glisse dans l’oreille Yvelyne, de la viande labélisée, le poisson aussi, c’est du poisson des grands fonds, mais il y a des limites.

M. PONTET : Par exemple sur la question du pain, on aurait souhaité mettre du pain bio, sauf qu’en fait, on n’a pas aujourd’hui de boulangerie sur la commune qui en produit. On a préféré s’orienter pour que le boulanger prenne une farine de qualité, avec un label farine de qualité française, afin d’arriver à avoir du pain de bonne qualité sans forcément que ce soit bio.

MONSIEUR LE MAIRE : Je crois que là il y a du bon travail.

M. le Maire demande aux Conseillers Municipaux de procéder au vote.

VOTE
UNANIMITÉ