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Mangez, bougez, faites une pause ! Energies 424 - Restauration

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Grâce à cette rubrique, nous vous proposons de découvrir régulièrement des recettes, des conseils nutritionnels.

Luttons contre le gaspillage alimentaire

Selon le Pacte National, on entend par gaspillage alimentaire : « Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire est perdue, jetée ou dégradée ». 64% des déchets sont évitables car ce sont :

* Soit des aliments qui ont été jetés avant d’être consommés ou cuisinés (DLC dépassée, aliments abimés ou pourris)

* Soit des aliments transformés ou cuisinés qui n’ont pas été consommés (production trop importante par rapport à l’effectif de convives, restes non consommés des repas servis).

En France, on estime en moyenne que 20 à 30 kg d’aliments consommables sont jetés par personne et par an.Le Service Restauration souhaite mettre en place un projet de lutte contre le gaspillage en partenariat avec les différents services du secteur Éducation.

En effet, la qualité nutritionnelle, le choix de produits labellisés, biologiques ou certifiés est une priorité pour la ville. Lutter contre le gaspillage c’est permettre de maintenir cette qualité malgré des budgets de plus en plus serrés.

Depuis plusieurs années, le service s’attache à réduire le gaspillage en amont de la production :

* Anticipation des effectifs à servir en fonction des événements prévisibles (sorties, grèves...) * Contrôle des DLC, DLUO * Stricte gestion des stocks. * Optimisation des commandes en rapport des fiches techniques.

Cette démarche va se poursuivre car cela n’est pas suffisant, il semble important d’agir également pour limiter le gaspillage dans les restaurants scolaires et adultes.

Nos objectifs sont les suivants :

* Comprendre les causes du gaspillage. * Faire prendre conscience aux consommateurs (enfants et adultes) des déchets que l’on jette sans se rendre compte et des implica- tions sur le prix de revient, sur le tri... * Récolter dans un ou deux restaurants scolaires les quantités gas- pillées par catégorie de produits (entrées, viande, garniture, dessert) le chiffrer et l’afficher.

* Travailler avec les restaurants scolaires pour la présentation, les grammages. * Travailler avec les animateurs pour inciter les enfants à goûter mais aussi à prendre les quantités selon leur appétit (notamment en pain). * Continuer d’informer les parents et les enseignants sur l’inutilité d’une collation à 10 heures qui peut limiter l’appétit au repas de midi.

Sources : ADEME, FAO, Waste and Resources Action Programme.

C’est la saison des choux

Légume d’hiver par excellence, le chou fait partie de la famille des Brassicacées. On en trouve de nombreuses variétés : chou pommé, chou vert frisé, chou-fleur, chou rouge, chou Romanesco, brocoli, chou de Bruxelles, chou rave, chou de Milan.

Les choux peuvent être consommés crus ou cuits. Riches en fibres, ils peuvent être mal tolérés par les intestins fragiles mais comme tous les crucifères, ils auraient un rôle protecteur vis à vis des cancers digestifs.

En hiver, ils sont une très bonne source de vitamine C et contien- nent aussi des vitamines A, B1, B9, B6. Ils doivent être consommés avec modération par les personnes sous anticoagulants car ils ont une bonne teneur en vitamine K. Ils sont également riches en soufre ce qui explique l’odeur dé- gagée à la cuisson. Pour la limiter, il vaut mieux les cuire dans un grand volume d’eau.

Les choux crus se consomment sous forme de « coleslaw » : salade de chou et de carottes râpés, de chou rouge râpé mais on peut également faire un « taboulé » avec du chou fleur cru râpé et l’assaisonner avec herbes fraîches, huile d’olive et citron. Cuits ils font de merveilleux gratins, tartes, soupes, potées... Quant à la choucroute elle est fabriquée à base de chou émincé et fermenté en saumure pendant plusieurs mois. Également riche en vitamine C, elle est aussi beaucoup plus digeste que le chou et peut être consommée par tous.

Pour alléger la teneur en graisses du plat du même nom, on peut remplacer la charcuterie par du poisson blanc ou fumé (had- dock), de la pintade rôtie ou de l’échine de porc à la moutarde.