Maison du droit, bilan d’étape Energies 442 - Stéphane Conty

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Créée par la ville en 2002, la Maison du droit et du citoyen permet à tous les Gardannais de pouvoir s’informer sur la plupart des domaines en relation avec le droit. Une demande qui évolue au fil du temps et qui nécessite de faire un point annuel avec tous les acteurs du dispositif.

C’est dans la salle du conseil de l’hôtel de ville que le maire Roger Meï et René Parlani, conseiller municipal délégué au clspd, à la sécurité et à la tranquillité publique, ont reçu Dominique Moyal, procureur de la République d’Aix-en-Provence ainsi que les représentants des différents organismes institutionnels et associations qui tiennent des permanences à la Maison du droit.

Au programme, présentation du rapport d’activité de la Maison du droit pour l’année 2014 et échanges entre les participants. « Je viens toujours avec plaisir à Gardanne pour le comité de pilotage de la Maison du droit. Nous avons vraiment une structure qui répond à un besoin et qui y répond bien, » explique Dominique Moyal en ouverture de la réunion. Les permanences proposées par la Maison du droit s’articulent autour de quatre axes qui sont l’accès au droit, l’aide aux victimes, la gestion des conflits et les missions judiciaires. Particularité de la Maison du droit de Gardanne, c’est l’accueil de la structure qui oriente les demandes et gère les prises de rendez-vous des intervenants des différentes permanences. Un mode de fonctionnement qui rencontre l’adhésion générale de ces derniers qui ne tarissent pas d’éloges à ce propos durant la réunion. Nouveauté de l’année 2014, la mise à disposition de postes informatiques reliés à internet pour les intervenants.

Des projets... et des incertitudes pour l’avenir

Point plus sensible, la question du financement est abordée et les interrogations sont nombreuses. « Avec l’entrée dans la Un temps d’échanges pour faire le point et améliorer ce qui peut l’être. Métropole nous sommes très inquiets quant au financement de la structure, » confie Roger Meï. Un point de vue qui semble partagé par Dominique Moyal. « Nous sommes un peu inquiets sur les financements. Avec la Métropole et dans un contexte de restrictions budgétaires nous n’avons aucune visibilité. Les budgets des associations sont constitués d’un tas de petites sommes provenants de différentes sources. Quand un financeur fait défaut, c’est le service rendu qui en pâtit. » Pour autant les projets ne manquent pas pour l’année en cours, avec notamment la mise en place de temps d’informations auprès de publics spécifiques comme les jeunes et les seniors, La création d’une permanence du Défenseur des droits (voir énergies 438) qui connaît déjà un franc succès. Il y a aussi l’instauration d’une permanence d’accueil, d’information et d’orientation mensuelle à la mairie annexe de Biver.