Le 12 février dernier, une dizaine d’élèves de CM2 ont participé à un tournoi d’échecs organisé à l’école Hozier dans le 2e arrondissement de Marseille. Depuis plusieurs années, la directrice de cet établissement accueille de jeunes passionnés d’échecs en relation avec la Fédération Française d’échecs. Accompagnés par deux parents d’élèves et par le directeur de l’école, Jean-Louis Dumas, les jeunes joueurs attendent sagement dans la cour que la directrice les fassent entrer dans la classe pour leur remettre les récompenses du tournoi précédent par équipe où les Gardannais ont fini troisième. Un bon moyen de se détendre avant de participer à la rencontre, en individuel cette fois-ci. « J’ai toujours développé une activité échecs dans les écoles où j’ai enseigné, explique J-L. Dumas. C’est un moyen ludique qui développe toutes les capacités indispensables pour une bonne scolarité, quel que soit l’âge des enfants. Mais ce n’est qu’à partir du CM2 qu’ils participent aux tournois. Bien entendu, leur implication est basée sur le volontariat et il est primordial qu’ils s’engagent sur l’année. »
Patrick Phliponeau et Sandrine Richard sont des parents d’élèves comblés qui ont bien compris l’intérêt de cette activité. A chaque déplacement à Marseille, ils accompagnent le groupe et s’impliquent dans l’organisation de l’après-midi. « Les enfants suivent cette activité dans leur temps scolaire, déclarent-ils. Par contre, le mercredi, ils sont toujours volontaires pour participer aux tournois. Le directeur de l’école a accepté de développer cette activité en dehors des heures d’école. En tant que parents d’élèves, nous sommes fiers de nous impliquer à notre tour. »
Quant aux échecs, c’est une activité abordable par tous, enfants comme adultes. Si vous voulez quelques conseils, Adeline (9 ans) vous guide bien volontiers : « Si vous ne savez pas jouer aux échecs, c’est simple. Je vais vous apprendre. D’abord, il faut mettre la dame blanche sur d1, la noire sur d8, le roi blanc sur e1, le noir sur e8. Les pions se placent sur la deuxième rangée pour les blancs et la septième pour les noirs. Le cavalier peut sauter les pions de deux cases en avant et puis une case vers la droite ou vers la gauche. On peut roquer : pour roquer, c’est simple, il faut avancer le petit pion qui est devant le roi, puis sortir le fou et ne pas oublier de sortir le cavalier... » C’est ce que l’on appelle un cours pratique accéléré. Tout le monde a bien compris ? Alors, à vos échiquiers !