Associations caritatives

Le refus de la misère ordinaire Carole Signes

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Opération caddies, colis de Noël, stockage de denrées, tombola... La campagne d’hiver s’organise, au sein des diverses associations caritatives gardannaises. Le tout avec l’appui du CCAS.

Fin prêts. CCAS, Secours populaire, Restos du coeur et Secours catholique s’apprêtent à lutter, une année encore, contre les dégâts de l’hiver sur les plus démunis. Point fort de cette croisade contre le froid, l’alimentaire fera l’objet de nouvelles actions.

En amont, des opérations caddies programmées, en novembre et en décembre, par les trois structures caritatives auront lieu dans les grandes surfaces gardannaises. « Pensons surtout aux mamans avec enfants : couches, lait en poudre nous font souvent cruellement défaut, » préconise Simone Lacroix, présidente du Secours catholique.

Ces réserves serviront ainsi à préparer les paniers-repas et autres colis, distribués dès le mois de décembre. Au local des restos, tout commencera dès le jeudi 13, et le vendredi 14, puis une fois par semaine, pendant toute la saison hivernale. Il est d’ailleurs encore possible de s’inscrire, le mercredi 29 novembre, ainsi que les jeudis 23 et 30 novembre de 14h à 17h pour bénéficier de cette aide. « Récupération de la carte : le 8 décembre, » précise Nancy Moriconi, présidente de l’association.

Des colis, le Secours populaire en distribue, lui aussi. « Nous en donnerons un par mois, pendant 4 mois, aux 80 familles que nous avons inscrites cette année, explique Christelle Cavaleri, présidente. Ainsi que des jouets neufs à leurs enfants, lors d’un arbre de Noël. »

Des liens de partenariat

Tout au long de l’hiver, outre ces actions à grande échelle, les trois associations caritatives gardannaises apporteront également leur contribution, au cas par cas. Et, quand il s’agit de réconforter les plus démunis, on pense collectif, à Gardanne.

« Nous nous réunissons avec les associations, avant et après la période d’hiver, pour faire le point sur les situations de rupture rencontrées : maisons insalubres, dégâts des eaux, explique Georges Felouzis, directeur du CCAS. Le fichier canicule dont nous disposons nous permet de cibler le public vulnérable. Nos aides sont complémentaires et prennent des formes diverses : paiement sur factures, bons alimentaires, prise en charge de nuits d’hôtel, d’hébergement, de titres de transport, domiciliation... Exemple : lors d’un dégât des eaux, nous avons dépanné une famille, tous ensemble. Le Secours catholique avait fourni des couvertures, le Secours populaire des colis, et enfin, le CCAS, du pétrole et des poêles. »

Mais ce n’est pas tout. « Il nous arrive aussi, au CCAS, de porter les projets de ces associations : l’installation d’une douche au local à vêtements du Secours catholique, qui a reçu de la mairie une subvention de 6 000 euros, l’appui logistique aux Restos du coeur, à qui nous fournissons local, tables et chaises... A l’inverse, les associations orientent les personnes vers nous pour des démarches administratives. Ce partenariat n’est pas à sens unique, » conclut Georges Felouzis.