Nombreux sont ceux qui aspirent à s’investir dans des actions caritatives pour contribuer à forger une société plus solidaire basée sur l’entraide. Une fois la résolution prise, il n’est pas toujours facile de choisir une direction et de trouver l’association ou le domaine d’intervention qui correspondent à ses compétences ou aspirations. C’est pour tenter de répondre au mieux à cette problématique que la commune a entrepris une action pour rapprocher ceux qui souhaitent s’investir dans le bénévolat et les organismes ou associations. Après une information menée pendant le forum des associations en septembre dernier, 25 personnes se sont déjà fait connaître pour indiquer leur envie de s’investir à titre bénévole.
Le mardi 27 novembre, elles sont invitées pour une réunion d’information et d’échanges. En préambule, Roger Meï présente les grandes lignes du projet : « notre commune conduit une politique de solidarité à travers des actions comme “Coup de pouce” pour aider des enfants dans leur scolarité, en accueillant des organismes tels “La Maison” ou “la Chrysalide”, ou encore dans l’accompagnement des personnes âgées. Nous avons aussi un riche tissu associatif. Régulièrement je croise des gens qui me font part de leur envie d’aider les autres en tant que bénévoles. Nous vous avons invités pour vous expliquer comment nous pensons procéder. »
Auprès des enfants et des personnes âgées
Il donne ensuite la parole à Lawrence Caudie, responsable du service vie associative de la ville qui détaille le cadre de l’opération. « Ce soir nous allons voir avec chacun d’entre-vous quelles sont vos attentes. A partir de là nous serons en mesure de vous met - tre en relation avec les associations qui recherchent des bénévoles ayant vo tre profil ou vos compétences. » La plupart des présents, hommes et femmes de tous âges, indiquent vouloir s’engager auprès des enfants ou des personnes âgées. Ainsi Frédéric, directeur d’un bureau d’études. « Mon domaine c’est l’écriture et la bande dessinée, et j’ai d’ailleurs envie de créer une association là-dessus. Je souhaiterais plutôt m’investir auprès d’enfants ou d’adolescents, et comme je travaille, plutôt le soir ou le week-end. »
D’autres souhaitent qu’il ne s’agisse pas d’un simple prolongement de leur activité professionnelle, telle Marine qui explique « moi je suis institutrice et j’aimerais éviter l’aide aux devoirs, » ou encore Annick qui précise « j’ai travaillé dans la santé pendant 30 ans et je voudrais continuer dans ce sens, mais avec des personnes qui vivent encore chez elles, pas des malades ou en milieu hospitalier. »
A travers les discussions, l’envie de donner et de partager est omniprésente, et au détour d’un échange l’on peut entendre des commentaires tels que « je pense que c’est important de donner aux autres, » ou encore « c’est enrichissant pour les deux parties. On donne, mais on apprend aussi beaucoup. »
Tous sont prêts à s’investir, et devraient prochainement recevoir des propositions pour de possibles missions. Les besoins sont là et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues (rens. au 04 42 65 77 00).