Le changement de capital de la SNET se fait dans la douleur

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Visiblement, l’entrée de Gaz de France dans le capital de la SNET (filiale d’EDF qui gère la centrale thermique de Gardanne) se fait dans la douleur. Le conseil d’administration de Charbonnages de France qui devait entériner la nouvelle donne fin février a été annulé. Un contretemps fâcheux pour le groupe espagnol Endesa, qui devait devenir actionnaire majoritaire avec 65 % du capital (contre 35 % pour GDF), pendant que Charbonnages et EDF cédaient toutes leurs parts. Il semblerait que ce contretemps vienne de l’État, malgré l’accord de principe de Francis Mer, le ministre de l’économie et des finances. Les enjeux sont considérables : au 1er juillet, toutes les entreprises, quelles que soient leur taille et leur consommation, pourront choisir leur fournisseur d’électricité. EDF se prépare à la privatisation (qui n’est pas indispensable pour s’ouvrir à la concurrence) et GDF accélère sa diversification dans la production électrique : environ 300 millions d’euros pour acquérir les 35 % de la SNET et 2,5 milliards d’euros investis d’ici 2006.
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