Solidarité

La solidarité, c’est toute la vie Energies 240 - Bruno Colombari

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Organisée au square Allende le 6 juillet dernier, la journée des retraités aura permis de récolter 4 600 euros pour le centre de soins palliatifs “La Maison”. Sans oublier de faire la fête.

Les retraités de Gardanne et de Biver n’ont pas besoin qu’on leur explique ce qu’est être solidaire. Pour eux, c’est un état d’esprit, une façon de vivre. Ça ne les empêche pas de faire la fête, au contraire, et s’ils peuvent conjuguer les deux, ce n’est que mieux. Quand il a fallu décider à quelle association irait l’argent récolté lors de la journée du 6 juillet, La Maison a encore fait l’unanimité. La recette des ventes de produits (poupées chiffon, tuiles, cadres) et de la tombola s’est élevée cette année à 4600 euros.

Le chèque a été remis à Jean-Marc La Piana, directeur du centre de soins palliatifs, le 21 juillet. Ce dernier s’était d’ailleurs déplacé au square Allende à l’ouverture de la fête : « La Maison, c’est un lieu d’accueil, vous nous soutenez toute l’année. Pour nous, c’est un lien très fort et très important. Le 18 décembre, on organise “La Maison fait son cirque”, une comédie musicale au Dôme, à Marseille. Vous nous aidez d’ailleurs à la préparation des costumes. On y mettra en valeur la question du bénévolat, car sans lui, on ne pourrait pas travailler à La Maison. Ça dépasse largement la question des soins et de la santé. Nous vous invitons à assister à cette fête. »

Roger Meï a tenu quant à lui à « saluer ce geste de solidarité. Nous sommes très fiers de votre dévouement, » avant de remercier Marie-Germaine Amelsi, responsable du foyer Nostre Oustau et qui partira à la retraite dans quelques mois. Après le tour des stands (tenus par les Entraides de Gardanne et de Biver, Nostre Oustau, Aide et Loisirs et l’AAPUK) et la paella dégustée à l’ombre des platanes par les deux cents convives, il était temps de valser grâce à l’orchestre Martinez et d’attendre avec impatience le tirage de la tombola : « Remue un peu le panier ! Vas-y ma fille, tu m’intéresses ! Regardez un peu celle-là comme elle est fière. Elle est venue accompagnée et elle n’a même pas le temps de dire bonjour...  » Solidaires, bien sûr, chambreurs, toujours.