Culture

La fin du Sous-Marin Bruno Colombari

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« La liquidation judiciaire du Sous-Marin a été prononcée le 27 février, explique Mustapha El Miri, adjoint au maire chargé de la culture. Je les ai accompagnés au Conseil général, au Conseil régional et à la DRAC pour essayer de trouver des financements, mais la période des élections n’est pas favorable. C’est triste de voir qu’après avoir résisté à l’extrême-droite, le Sous-Marin soit balayé par la logique financière. » Accueillie à Gardanne en 2002, l’association, qui compte sept salariés, n’a pu redresser un déficit chronique qui s’élève à environ 100 000 e. La décision du conseil des prud’hommes qui a condamné le Sous-Marin à payer 42 000 e d’arriérés à un ancien directeur financier, a scellé le sort de la structure. « Les associations culturelles de ce type ne peuvent pas être traitées comme les autres. Le Sous-Marin, c’est plutôt une entreprise sociale qui remplit une mission de service public. Il faudrait créer un fonds de garantie au niveau régional, alimenté par les communes. Ça ne représenterait pas une dépense importante mais ça permettrait de soutenir ces structures et au-delà, la création artistique. » La disparition du Sous-Marin ne remet toutefois pas en cause le projet de salle de spectacle au puits Morandat.